Le retour du prodige…?

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X-MEN : DAYS OF FUTURE PAST (2.5*) : Eurêka! Bryan Singer vient de sortir de son long sommeil de 10 ans! X-Men 2, c’était en 2003 et Singer enchaînait alors son 4ème (très) bon film (ou 5ème, mais je n’ai jamais vu Public Access).

Quoi de plus normal que de reprendre le flambeau là ou il l’avait déposé? Pas forcément évident au vu des bouses enchaînées. Mais ne nous attardons pas sur le passé, parlons du présent, parlons du film qui nous emmène dans un futur sombre, proche de celui de Matrix (dans le fond et dans la forme), pour mieux nous propulser dans un passé (les 70’s) ou le sort des mutant risque à tout jamais d’être scellé.

Le matériau de base de ce X-Men est son scénario, n’en déplaise à certains rabat-joie : dense mais pas complexe, il se concentre sur les relations inter-mutants plus que sur le regard de la société comme c’était le cas dans les 1 et 2. Même si dans le fond le problème vient du rapport à la société et de cette fameuse peur de l’inconnu, de l’étranger…il n’empêche, Singer prend un réel plaisir (c’est ce qu’il m’a semblé en tout cas) à nous envoyer dans une des périodes les plus conspirationistes de l’histoire (l’après assassinat de Kennedy) pour faire travailler de concert Charles Xavier et Erik à la sauvegarde de l’espèce. Qui peut faire confiance à qui? Et quel meilleur médiateur que Wolverine? Tire la langue

Sans atteindre la force des 2 premiers, certes liée à l’époque à la nouveauté – le (re)début des supers héros au cinoche -, et l’intérêt que l’on portait à découvrir cet univers, X-Men DOFP ne démérite pas en nous offrant un divertissement intelligent en parfaite phase avec son époque :

  • la scène d’ouverture fera référence en terme de chorégraphie et d’intégration des FX (et du coup ce qui suit rame un peu),
  • la scène de “sauvetage” est à classer dans les 3 plus belles scènes de tous les temps, dont l’impact est aussi fort que la 1ère fois ou nous découvrions le bullet time de Matrix au cinéma (et le personnage presque le plus intéressant du film)
  • la tension finale est parfaitement réglée
  • Jackman est toujours aussi parfait, amis Fassbender et McAvoy sont, depuis le précédent opus, la véritable relève de cette franchise!

Ne lui manque qu’un soupçon de dynamisme pour basculer sur un 3*. Peut-être la 2ème partie Apocalypse s’en chargera-t-elle?

I hope…

Je croise les doigts!

La 2ème B.A de X-Men Days Of Future Past est arrivée on the web, et elle claque sévère. La 1ère était déjà énorme.

Mais là, franchement, la dimension s’annonce épique!!!

Et gros avantage, on peut la regarder en entier sans savoir pour autant ce que sera le film o_O : vous avez bien entendu lu, elle ne le résume pas! Incroyable mais vrai. Raison de plus pour y croire Clignement d'œil (après tout ce que j’ai balancé sur les B.A dans un précédent billet, je suis le 1er surpris)

Sombre et grandiose…mmmmm Sourire

La minute bande-annonces du 25/12/13 (f*** it’s Christmas!)

Du très très lourd (X-Men : Days Of Future Past), du douteux (Jack Ryan : Shadow Recruit), du poético-Miyazakien (The Garden Of Words) et du débile (22 Jump Street)

J’attends énormément de ce prochain X-Men car Singer retourne à la réalisation, et les meilleurs sont les 2 premiers, c’est à dire les siens Sourire

 

Pour ce nouveau Jack Ryan qui m’a tout l’air de faire dans le reboot (sale mode…), c’est bizarrement Kenneth Branagh qui s’y colle. Et je sais pas pourquoi, mais j’avoue que sans Costner au générique, je ne m’y serai même pas attardé.

 

Là, je suis en terrain connu et balisé. 5cm Per Second et Agartha m’avaient cloué. J’attends le nouveau Makoto Shinkai The Garden Of Words de pieds ferme!

 

Enfin, la suite de la très bonne surprise de 2012 21 Jump Street, bêtement (?) appelée 22 jump Street (ouaip, ils déménagent de l’autre côté de la rue -sic-)

Qu’en attendre? La B.A laisse présager d’une resucée du 1er. Est-ce dérangeant? Ben pas forcément : le duo Channing Tatum-Jonah Hill fonctionne. C’est bien ce que l’on faisait avec Franck Drebin finalement, et on en redemandait Clignement d'œil

Le minimalisme paie au cinéma, ça fait plaisir :)

The_Man_From_Earth_1THE MAN FROM EARTH (3*) : Un homme, alors qu’il déménage, informe ses amis (tous scientifiques, chercheurs et professeurs) qu’il est vieux de 14000 ans. Est-ce possible, ou serait-il devenu fou?

Huit clos métaphysique méconnu de la plupart des français puisque inédit. Merci à Rémy C qui m’en dit tout le bien qu’il en pensait il y a quelques mois. Effectivement, passées les 5 premières minutes qui font un peu peur (image vidéo, mise en scène plan-plan et jeu d’acteurs douteux), ce long métrage est un pur régal qui va crescendo et dont le climax, même s’il est pressenti quelques instants avant, ne peut que nous “upercuter” de sa folle intelligence!

dans%20ses%20yeuxDANS SES YEUX (3*) : Magnifique histoire d’amour sur fond de thriller ou magistral thriller sur fond d’histoire d’amour? Impossible à départager tellement les 2 genres s’imbriquent parfaitement tant le scénario, la réalisation et le jeux des acteurs sont éblouissants. Structure en flash-back ou Esposito écrit un livre sur l’enquête qu’il mena en 1974 à Buenos Aires pour retrouver un meurtrier. Ressurgissent alors des souvenirs avec ses collègues : un ivrogne hilarant (pour nous spectateurs) et une femme qu’il n’a jamais cessé d’aimer. Il la retrouve aujourd’hui.

Regardez-le attentivement car chaque moment clef est amené par un ou des regards. Le réalisateur n’a pas besoin de faire parler ses acteurs (je vous rassure, il y a autant de dialogues que dans un autre film). Un film dont on ne peut décrocher et qui nous laisse un sentiment de pitié mêlé à une profonde tristesse.

 

X-Men-First-Class-Poster-BanX-MEN : FIRST CLASS (1*) : Mieux que le 3 et que “Wolverine”, mais bien en dessous des 2 premiers. Matthew Vaughn, le réalisateur de “Kick Ass”, épaulé par Brian Singer (ici producteur mais aussi réalisateur des 2 premiers opus), débute son film de façon magistrale : il reprend la 1ère scène de “X-Men” et la poursuit dans les camps de concentration en introduisant celui qui va s’avérer être le “super vilain” : Kevin Bacon! C’est tout ce début qui est le plus intéressant et le mieux traité : l’enfance des différents protagonistes. Le reste ne sera que redite : attributs de chacun à l’adolescence, incompréhension, racisme, méfiance. Tout a déjà été dit, mais en mieux. Quel dommage, alors que :

1- le matériau de base se prêtait parfaitement à un film sur l’enfance et le passage à l’adolescence, les super pouvoirs ne faisant qu’imager les difficultés à surmonter.

2- Michael Fassbender est parfait en futur Magneto…

120 modif.inddTHE LINCOLN LAWYERLa Défense Lincoln (2*) : Un film comme on aimerait en voir plus souvent à notre époque (alors qu’ils polluaient les écrans de cinéma il y a une dizaine-quinzaine d’années). Matthew McConaughey incarne à merveille un avocat limite véreux qui tombe sur une affaire à priori en or : un riche et jeune héritier, bien sur lui, est accusé du meurtre d’une prostitué. Rien de plus facile pour se faire un paquet de fric sans se fatiguer. Mais les apparences peuvent être trompeuses. Et la route risque d’être finalement plus longue que prévu et semée d’embuches.

Enquête policière, faux semblants, coup de théâtre, meurtres et acteurs parfaitement choisis : tout les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment. Moins fouillé que “La Firme” ou “L’affaire Pélican”, moins dynamique que “Out of time”, “La défense Lincoln” a pourtant tout ce qu’il faut pour passer un agréable moment. 

limitless_posterLIMITLESS (0,5*) : Bradley Cooper a le vent en poupe, et en profite pour devenir un super-mec le temps d’un film : en ingérant une nouvelle drogue, ses capacités intellectuelles se développent en 30 secondes et…il apprend le piano en 3h, est mieux habillé (sur-mesure), mieux coiffé (cheveux plus courts et lissés en arrière avec 3 tonnes de gel), apprend une langue en l’entendant, etc. Moi, perso, ça m’a un peu rappelé un film vu au ciné alors que j’étais au collège : “The Lawnmower man” et son héros qui apprend le latin en 2h (ça m’avait fait rêver à l’époque, quand je galérait pour faire une traduction!). Enfin, les 2 films n’ont rien en commun…à part ce point là et le ridicule qu’ils partagent. Dommage, la bande annonce m’avait alléché.

 

3700091012667LA TRAVERSEE DU TEMPS (2*) : (copie de synopsis) : Makoto est une jeune lycéenne comme les autres, un peu garçon manqué, pas trop intéressée par l’école et absolument pas concernée par le temps qui passe ! Jusqu’au jour où elle reçoit un don particulier : celui de pouvoir traverser le temps. Améliorer ses notes, aider des idylles naissantes, manger à répétition ses plats préférés, tout devient alors possible pour Makoto. Mais influer sur le cours des choses est un don parfois bien dangereux, surtout lorsqu’il faut apprendre à vivre sans !

Un bien joli dessin animé qui mélange habilement l’insouciance à travers cette jeune lycéenne, et la maturité qu’il faut avoir pour avancer et grandir. Alors oui, on rigole les 2 premiers tiers du film mais quand on découvre, en même temps que l’héroïne, le résultat de sa légèreté ainsi que l’impact qu’a un tel comportement sur les sentiments des autres, on ne peut que se remettre en question et avoir un peu honte. C’est très bien amené. Si seulement tous les films pouvaient être aussi bien écrit que la plupart des D.A japonais…