THE HOBBIT : The Desolation Of Smaug, pt2 (2.5*) : Je disais du 1er volet :
The Hobbit est un bon film, parfaitement ficelé (scénario, mais surtout photo et musique) et dont la fidélité à l’œuvre de Tolkien ne fait aucun doute (la scène avec Gollum en est l’exemple parfait!), techniquement irréprochable mais dont finalement la plus grande trouvaille est son acteur principal : Martin Freeman, alias Bilbo. Ce côté anglais lui sied à merveille et vous fera décocher quelques sourires.
Et puis, le meilleur reste logiquement à venir : la suite (de souvenir) devrait prendre son 3*
Bon, c’est pas encore les 3*…mais il faut avouer qu’on est largement au dessus du 1er (auquel j’avais mis 2*, certainement à cause de l’IMAX 3D car il n’en vaut que 1.5).
D’un point de vue narratif ou Peter Jackson nous (re)montre enfin ses qualités de conteur sachant enchaîner les histoires & points de vue.
D’un point de vue dynamique : pas possible de roupiller cette fois, comme on dit “ça envoie du bois”.
D’un point de vue technique, encore, avec l’étonnante scène des tonneaux, très drôle dans le bouquin, ici aussi, mais plus trépidante et sous tension finalement. Un tour de force technique même si elle n’est pas de l’ampleur d’un Jaeger bastonnant un Kaiju .
Pour terminer, le sieur P. Jackson à gonflé à bloc son film (2h45, again!) en ajoutant des petites choses de-ci, de-là, mais surtout une amourette qui malheureusement n’est pas à sa place. Le public peut aimer…pas les lecteurs, notamment ceux pour qui la cohérence de l’univers de Tolkien doit se placer au-dessus de tout le reste. A moins qu’il ait découvert ça dans les annexes de la trilogie de Le Seigneur des Anneaux? Peux pas savoir, pas lu les annexes qui sont faites pour les furieux
Enfin, cette fois, c’est épique. Je croise les doigts pour pouvoir mettre son 3* au dernier volet l’année prochaine.