Détournements réussis

Rahhh, ça faisait un bail que j’avais mis ces 2 fausses B.A dans un coin de ma tête mon PC. En bref, je les avais complètement zappé jusqu’à aujourd’hui. Je ne peux que les partager tellement elles sont bien faites!

Imaginez donc que Batman Begins soit une comédie! Pas possible? Oh que si, la preuve :

Et The Dark Knight une comédie romantique?!

Et Very Bad Trip un film d’horreur!!!! Sourire

Putain d’internet ! Et vive Batman !

 

Du retard, encore du retard, toujours du retard dans ce satané blog ! Une excuse (encore), valable (quoique…) : je n’ai plus internet chez moi. Aucune raison apparente (je paie mes factures !). Après moult tests (et notamment avec un incompétent de la hotline), il semblerait qu’il ne reste que 2 possibilités : soit l’adsl n’arrive plus chez moi (je n’ai ni téléphone, ni TV), soit ma neuf box a un souci…bref, j’en saurai plus d’ici VENDREDI.

Bref,

Re-bref,

Parlons peu, parlons bien, et si possible intelligemment (…)

THE DARK KNIGHT (Et oui, Batman 6 !)

Alors…tout simplement le meilleur film de l’année ! Même s’il ne prend « que » 3.5* (et non pas les mythiques 4* !). Je ne peux pour le moment pas changer le classement du top 15, puisque je tape ce billet sous word et vais l’enregistrer sur mon mobile pour le mettre en ligne via messenger mobile (si tout roule !). Et si vous comptez le voir, ne lisez pas ce qui suit.

THE DARK KNIGHT – 3.5* 

Difficile de parler de ce petit chef d’œuvre quand tout le monde en parle, justement ! Parce qu’il pulvérise tous les records, qu’il est élu meilleur film de tous les temps sur l’IMDB…pas forcément révélateur…ni mérité, quand même ! Tout d’abord, sachez que même si l’équipe aux commandes est inchangée (surtout le brillant Nolan à la direction), le film n’a rien à voir avec le 1er (le 5 donc, si vous suivez 😉

Certes, la pate visuelle et narrative est là, similaire, encore plus carrée, travaillée, ne laissant rien au hasard. La noirceur du sujet, de la ville même est encore de mise, mais décuplée. Et grosso modo, voilà ! Oui, parfaitement ! Laissons la place à un très grand film, assez « Michael Mannien » dans son introduction (on pense à « Heat ») ; C’est magnifique tout en étant brut de décoffrage. Puis, passé ce quart d’heure, l’univers s’installe, tranquillement pendant 30 minutes supplémentaires : présentation des (nouveaux, pour certains) personnages forts. Mais étrangement, pas forcément celui que l’on attend : Batman reste et restera presque anecdotique dans ce métrage…attention, en tant que personnage ! Car l’icône va prendre plus d’importance que dans n’importe quel autre film de super héros. 1er bon point pour Nolan : jamais justicier n’a été aussi fort à la fin d’une projection que ce Batman pourtant hors-la-loi. Un véritable paria ! 2ème bon point : c’est plus que sombre, c’est extrêmement noir (dark knight oblige !) et, hormis lors d’une unique scène à 20-30 minutes de la fin, aucune lueur d’espoir n’est permise. Le mal l’emporte sur le bien. Ou la folie devrais-je dire…et donc 3ème bon point : le « bad guy » du film, feu Heath Ledger, alias Le Joker ! Excusez l’emploi de « bad guy », très réducteur ici. Le Joker est bien plus : il est tout ! Il est l’incarnation du méchant dans tout Comic : il est la raison d’être du « justicier » tout comme ce dernier est celle du « méchant ». Il le lui dit clairement, et c’est pour ça que ce combat n’aura jamais de fin. Souvenez vous du fabuleux « Incassable » (toujours meilleur film de Shiamalan à ce jour). Le principe est le même, c’est ce qu’explique Samuel L. Jackson à Bruce Willis ! Pour terminer, 4ème bon point : la manière dont est traité Harvey –double face- Dent. Véritable justicier du film qui pourtant…

Récapitulons : Batman Begins = 2 personnages : Bruce Wayne/Batman et sa névrose, ainsi que Gotham city, véritable personnage à part entière ;

The Dark Knight = 2 personnages : Le Joker, sa folie, le chaos qu’il sème et son invulnérabilité, et Harvey Dent, son image, sa justice, son courage et sa vengeance !

Et puis, il faut le voir, et en V.O s’il vous plait. Pour Batman et son impressionnante voix et surtout pour le Joker, son phrasé, son rire. Le film est quant à lui bourré de grands moments de cinéma ! Et je reviens donc sur la 1ère scène de braquage, entrecoupée de 2 travellings avant sur le dos d’un personnage attendant à un carrefour, image tout droit sortie d’un « 20th Century Boys ». Sans le voir, on comprend , on sait qui il est ! Légèrement courbé, penché sur le coté droit mais immobile. Il porte la folie de ce monde sur ses épaules ! Son « histoire » aussi, qu’il raconte par 2 fois et demi ( !). Ca fait froid dans le dos les 2 premières fois, mais pour des raisons différentes : 1ère, pour l’histoire en elle-même ; 2ème pour le personnage, véritable taré, puisque l’histoire … mais shut !

J’oubliais presque Gordon, bien présent cette fois (on ne voit que trop rarement le fabuleux Gary Oldman). Personnage capable de dégager, quand il le faut, une énergie et une intensité rare ! Et cette scène de fin qui restera imprimé dans les mémoires, pas pour « lui », mais pour ce qu’il raconte…

Je ne peux pas décrire tout ce qui m’a plut, tous les grands moments, alors en vrac, la scène d’interrogatoire du Joker, le « sauvetage » de Harvey Dent, le Joker et son camion, etc !

Allez, je pense que ça suffit. Il faudrait certainement que je retourne le voir, mon avis étant quelque peu décousu (veuillez m’en excuser, je n’ai plus l’habitude de parler longuement d’un film…)

Hop, hop, pas si vite, je n’en ai pas fini avec ce billet, il me reste 2 films, mais juré, ça va aller vite !

THE BANK JOB (Braquage à l’anglaise) – 1.5*

Agréable, pas mal ficelé, mais quoique vous ayez pu entendre, loin d’un Ocean’s Eleven ! A voir pour Jason Statham, impeccable dans ce rôle de petit-frappe intelligent, et pour l’histoire bien sur. Rien d’exceptionnel coté réalisation. Un peu mou même vu le genre, c’est ce qui pénalise vraiment ce petit film assez sympathique.

AMERICAN DREAMZ – 1*

Vu en dvd, pas fameux-fameux à part pour son côté satirique : Hugh Grant interprète à la perfection son personnage star de présentateur télé mondialement connu ; Denis Quaid celui du président des Etats Unis à côté de la plaque et Willem Dafoe celui de son conseiller. En fait, ce qui m’a le plus fait sourire, c’est de voir que Paul Weitz (réalisateur d’American Pie) a donné un rôle à beaucoup d’acteurs qu’il a fait connaître dans le film pré-cité.