So 80’s, and so Stone :)

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TALK RADIO (2*) : Marrant que je sois passé à côté d’un film d’Oliver Stone alors que j’adore ce réalisateur (enfin, jusqu’à Any Given Sunday en 99 parce qu’après…ouille ouille ouille!).

Bien que ce Talk Radio se démarque de la filmo de Stone (on est ici proche du 8-clos), dans le fond, ça reste du Stone : cet animateur de radio locale, corrosif, qui fait passer des messages politiquement incorrects (même pour l’époque) et qui a su capter l’oreille d’une chaîne de radio nationale, c’est un peu (beaucoup) Oliver Stone qui s’adresse à son pays.

Talk Radio, c’est un Lenny sans humour et sans beauté. C’est le côté sombre de ce grand pays qui avance et se construit sur le sang, le racisme et surtout l’argent (bon, ok, un peu comme tous les pays en fait Clignement d'œil mais les States savent le faire mieux que les autres Tire la langue)

Et puis, Talk Radio c’est aussi, surtout, un acteur : Eric Bogosian, fantastique, presque fanatique, mais de lui-même (à 2 lettres près finalement), à qui, en 88, on aurait pu donner une immense carrière d’acteur. Il avait l’étoffe pour…le sujet du film n’a pas du aider Triste 

Alors voilà, même si les images sont “sages” pour un Oliver Stone (quoique la scène du drapeau nazi soit bien marquante), le film n’en reste pas moins violent dans ses propos, et l’acteur principal habité. Deux points qui sont autant l’un que l’autre la marque de fabrique du réalisateur.  

Un retard pas bon pour la mémoire

Combien de billets ai-je commencé en me plaignant de ne pas avoir le temps?

Combien de fois ai-je pris de bonnes résolutions pour écrire mon avis juste après avoir vu le film?

Je ne saurai les compter. En voilà un de plus.

A la différence qu’ici, je reconnais que ce n’est pas entièrement le temps qui me manque, mais plutôt l’envie…j’ai la pénible impression de ne plus arriver à écrire (quelque chose d’intéressant)

J’ai vu 9 films, dont 2 au cinéma, depuis mes billets d’il y a 3 semaines (The Five Years Engagement et Das Boot) et plus depuis les ratages cinéma de 300 : Rise Of An Empire et La Belle Et La Bête.

Cependant, je me dois de vous parler de ces films car, plus qu’un devoir, c’est un principe, quand bien même vous n’en auriez rien à fou*** Mais comme, et ça aussi vous le savez, ma mémoire n’est plus celle de mes 20 ans (et d’ailleurs, était-elle celle de mes 20 ans à 20 ans???), il va m’être difficile, pour ne pas dire compliqué, de vous décrire exactement ce que m’ont inspiré, évoqué, fait ressentir (et cetera) ces films. Voici ce(ux) dont je vais parler dans ma douzaine de prochains billets (“aie aie” disent certains…”faux-frères” je réponds Clignement d'œil)

  • Her
  • Les Garçons Et Guillaume, A Table
  • Talk Radio
  • L’Ecume Des Jours
  • Sneakers (Les Experts -1992-)
  • The Life And Death Of Peter Sellers (Moi, Peter Sellers)
  • True Legend
  • The Company You Keep (Sous Surveillance)
  • You Don’t Know Jack