Folie à 2

Happyness-therapy-2

SILVER LININGS PLAYBOOK –Happiness Therapy- (2*) : Etonnant qu’après Three Kings et Fighter David O. Russel s’attaque à une rom-com. Oui! Il n’empêche que ce type de réalisateur peut justement amener une sensibilité différente au genre. Et c’est le cas dans Happiness Therapy.

Bradley Cooper sort d’un hôpital psychiatrique après 8 mois d’internement pour avoir tabassé presque à mort l’amant de sa femme trouvé en plein ébats avec cette dernière dans la douche, alors qu’il rentrait plus tôt du boulot! Le retour à la vie normale se fait par une succession de crises, certaines tragiques, d’autres drôles (de notre point de vue, c’est à dire avec le recul nécessaire). Faut dire que le milieu familial dans lequel il évolue n’est pas pour l’aider : son père (excellent De Niro) est du style maniaco-dépressif et sa mère, je sais pas, mais elle n’est pas très nette non plus.

Là, j’ouvre une parenthèse : je sais comment je vais devenir en vieillissant!!! De Niro dans le film! Pour ceux qui me connaissent, la scène des télécommandes est hilarante et révélatrice Tire la langue

Revenons au film : sa rencontre avec Jennifer Lawrence, veuve, ex-nympho, va finir de chambouler son quotidien.

Ok, y’a pas mal de cas soc’…

Bradley Cooper continue de nous étonner en déployant une palette de sentiments contradictoires, mêlant euphorie et violence, qu’on ne lui imaginait pas. Et dans cette douce folie ambiante, David O. Russell arrive à capter des moments à la fois magnifiques mais aussi sombres : la détresse de Cooper lorsqu’il ne retrouve plus la cassette de son mariage, la scène de danse à la fin (franchement, j’aime pas ça mais là…j’avoue avoir été bluffé et touché) et tous les petits moments passés avec son père.

Seul bémol : une version française à gerber!!! Elle pourrirait presque le film, ch’uis vert.

Entertainment : Hollywood power!

Un avant goût de ce qui vous attend ces prochains mois au cinéma.

4ème partie et dernière partie: Entertainment!

Je termine ma série B.A par celles qui me semblent être les plus fédératrices sans pour autant sacrifier sur l’hôtel du grand billet vert les qualités d’un bon cinéma.

Et au final, tout ça n’est rien. Ce qui comptera sera le résultat final : le film sur grand écran dans son intégralité!

Tout comme pour la 3ème partie, je commence ici très fort avec The Councelor, le prochain Ridley Scott, qui donne méchamment envie! Le truc marrant, c’est qu’on a encore Michael Fassbender et Brad Pitt comme dans 12 Years A Slave, mais aussi Inglorious Basterds. Plutôt bon présage. Mais aussi Javier Bardem (c’te gueule!), Cameron Diaz, Penelope Cruz…bref, du beau monde Clignement d'œil

 

Pas sûr qu’il soit dans la bonne catégorie celui-là Tire la langue Mais je voulais lui donner sa chance en lui ouvrant une fenêtre vers la visibilité (hou la vilaine phrase, hou le français qu’il est pas beau!). Quand Clooney réalise, c’est pas marrant, mais en général c’est bien et plein de matière! Y’a aussi notre Bourne de Matt Damon. Et puis, The Monuments Men est tiré de faits réels (c’est ce qui fait vendre depuis presque 10 ans Tire la langue)

 

Du français qui ne fait pas trop français, avec du Besson qui ne voulais plus faire de Besson…tout ça pour redonner un deuxième souffle à Robert De Niro? Intéressant.

NB : Malavita n’a rien à voir avec un titre de la Mano, y’a quand même une lettre d’écart Clignement d'œil

 

47 Ronin, is Keanu Reeves back? Why not?

 

Et pour finir, celui qui pourrait être un ovni car réalisé par Spike Jonze (Dans La Peau De John Malkovich, Adaptation), mais qui devrait plaire à tous (Entertainment j’ai dit!) : Her

Et puis y’a le trop rare Joaquin Phoenix et…la voix de Scarlett Johansson! Hypnotique!

Intrigués? Faites “play” Clignement d'œil