Machine -fucking- Head

Mercredi 12 novembre 2014, 22h20, Machine Head débarque sur la scène du Bikini à Toulouse. Des lumières rouge-sang sortent des yeux de robots cubiques siglés MH, les cuivres démarrent (petite intro aux violons)…puis déboule la déferlante de guitare-basse-batterie et la voix gutturale et saturée de Robb Flynn qui scande “And with this now we diiiiiiie!”, le premier morceau du nouvel album. Le ton est donné, Machine Head a 20 ans et n’a peut-être jamais été autant en forme! De Burn My Eyes en 1994 à Bloodstone & Diamonds cette année, chaque album a été un obus lancé à pleine vitesse directement dans les tympans (et après on se demande encore pourquoi j’ai des acouphènes Tire la langue).

Rien à redire, ce concert fut le meilleur qu’il m’ait été donné de voir au Bikini (pour rappel, c’est la meilleure salle de France acoustiquement parlant, et la 3ème d’Europe!). C’est simplement regrettable que mon smartphone n’ait pu capter le son correctement (où sont les basses que je sentais à l’estomac tout le long du concert??? Triste). Les ayant vu en 2007 au Hellfest, je peux établir une comparaison : c’était un verre de lait, et, mercredi, c’était un verre de Macallan 18 ans d’âge Clignement d'œil

Je crois bien qu’on a eu droit à presque tous les albums. De souvenir, ils ont joué “Imperium”, “Locust”, “Ten Ton Hammer”, “Bulldozer”, “Aesthetics Of Hate”, “Davidian”, “Night Of Long Nights”, “Halo” et j’en passe. En bref, que du lour Sourire 

Allez, trêves de bla bla, voici une certaine idée du bonheur musical (ou de l’horreur pour les anti-metal Tire la langue) à travers les 3 vidéos qui vont suivre : “Now We Die”, “Imperium” et “Bulldozer”