Deuxième partie : du très bon au pays du ciné US

Le-Stratege-Affiche-FranceMONEYBALL – Le Stratège – (3*) : Difficile d’être objectif en parlant de ce film.

Suis-je bête, un avis est tout SAUF objectif!

Alors tout va bien.

Disons qu’il est possible que j’eusse apprécié (et paf, un imparfait du subjonctif qui sert à rien, qui n’a aucune raison d’être dans cette phrase, mais qui m’a toutefois traversé l’esprit…c’est pour ça Sourire). Donc, que j’eusse apprécié plus que ce qu’il ne mérite pour son premier quart d’heure, lorsque Billy-Brad Pitt-Beane explique a son patron qu’il lui est impossible de gagner le championnat avec les moyens qu’on lui donne. Identification, quand tu nous tiens…

Tout film américain qu’il est, ça reste une histoire vraie dont la fin n’est pas forcément celle qu’on imagine.

2002, les Oakland Athletics ne remportent pas pas le championnat de baseball. Leurs meilleurs joueurs partent dans d’autres équipes pour des raisons financières. Brad Pitt, manager général va alors chercher de nouvelles solutions pour retourner la situation. Il engage alors Peter Brand (parfait Jonah Hill) dont les théories statistiques vont révolutionner ce sport.

Sachez que si comme moi vous ne comprenez rien au baseball, ce n’est pas grave (sauf lors des 5 minutes techniques ou je me suis vraiment senti seul et français au fond de mon siège de cinéma), le film n’est pas sur le sport mais sur les hommes qui en vivent et dont c’est la passion. Enfin, surtout un : Billy Beane. Il ne regarde pas les matchs de son équipe préférant rester seul, dans son coin, assis dans un stade vide, faisant de la muscu, ou conduisant avec juste un petit transistor qu’il allume et éteint au grés des points marqués ou ratés. Un caractériel qui n’hésite pas à tout casser quand il est énervé. Qui fait payer les canettes de soda dans le vestiaire de son équipe. Mais qui peut tout aussi bien verser une larme devant sa fille en l’écoutant chanter! Et nous avec…l’une des plus belles scènes du cinéma cette année, toute simple (vous ressortez en fredonnant “The Show” quoiqu’il arrive Sourire). Bref, Billy est un homme entier dévoré par sa passion du baseball (tiens, il est divorcé…ne peut-on concilier travail et vie sentimentale?) et par l’amour qu’il porte à sa fille.

Techniquement, le film est plutôt neutre. Scénaristiquement, il est parfaitement construit (merci Mr Sorkin, scénariste de “The Social Network”, tiens donc!). Mais Brad Pitt est ce qui pouvait arriver de mieux à ce film. Un Brad Pitt qui se bonifie avec l’âge et qui, du haut de ses 48 ans (putain, c’est dingue quand même!), magnifie le rôle qui lui est confié. Ok, le temps passe et les tics restent…mais on s’en fout. Après tout…c’est Brad Clignement d'œil

Contagion-Affiche-Comic-Con-375x500CONTAGION (2,5*) : J’en entends déjà au moins un qui crie au scandale! Mais il est loin de Toulouse Tire la langue J’irai droit au but, Contagion n’est vraiment pas le meilleur Soderbergh, et ça fait bien longtemps que ce dernier ne nous a pas retourné. Il n’empêche, ce film travaille les engrenages. Son seul défaut sera de ne pas tenir la distance, bien qu’encore celà ne m’ait pas gêné, l’aspect cinématographique de l’œuvre ayant fini par l’emporter. En tout cas, les 10 premières minutes font mouche, en ce sens qu’elle traumatisent la rétine par ces gestes de la vie quotidienne, tous plus banals les uns que les autres et qui pourtant nous amènent inéluctablement à la catastrophe planétaire : on le sent plus qu’on ne nous le dit au début! Fort le Steven!!! La suite n’est qu’un constat, un enchaînement de faits (dans le sens “actes”) genre documentaire, la forme et l’intrigue en plus.

La partition du sieur Martinez est une fois de plus au rendez-vous et surtout au diapason. Cette musique entêtante, lancinante et belle à la fois nous hypnose.

Bref, n’allez par chercher une explication ni même un sens au film. Il n’existe que par lui même et pour tous ceux qui sauront l’apprécier.

Ok, c’est facile de dire ça…ça veut tout et rien dire, mais il faut bien terminer par quelque chose Tire la langue

Ah, j’aime bien aussi ce visuel, alors je vous en fait profiter :

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The-Ides-of-March-Affiche-TeaserTHE IDES OF MARCH – Les Marches Du Pouvoir – (2,5*) : Nouveau film de et avec Clooney. Maintenant ça y est, on peut dire “c’est un film de Clooney” car on reconnait parfaitement sa patte. Une belle pattoune en plus. Toujours à 100% dans l’histoire, pas d’esbroufe aucune. Ici, il adapte un roman racontant les dessous du monde politique, en particulier les manipulations, trahisons et autres coups bas qui font et/ou défont les hommes du pouvoir. Et qui de mieux, aujourd’hui je dis, que Ryan Gosling pour interpréter le jeune (et pourtant hyper compétent) conseiller de campagne du gouverneur Clooney lors des primaires aux USA. Et comme dans le précédent DRIVE, il tient réellement le premier rôle. Certes il ne l’embrasse pas autant. Il n’empêche, on y croit dur comme fer. On croit à sa passion, son dévouement, son intégrité…tout comme on croira au reste par la suite. Et quelle suite. Logique mais pourrie! Un monde de salopards, tous plus égoïstes et carriéristes les uns que les autres!

A quand l’équivalent français?

Et comme j’ai un faible pour les affiches (de qualité cette année), je vous renvoie à ma préférée sur 2011, juste haut dessus, celle de ce film Sourire