Rrrri rrrrou rrrou rrrou

La B.A que je vous propose aujourd’hui est issue de ce qui se fait de plus mauvais dans le cinéma.

J’avoue avoir honteusement vu le 1er Transformers. Et je m’y suis fait chier comme un rat mort!

Les 2 et 3 étant réalisés par le même Michael Bay, je n’ai pas eu besoin de faire le déplacement pour donner mon avis : certainement nuls!

Et pourtant, je mets la B.A du 4ème : Age Of Extinction. Le titre sous entend-il que ce sera le dernier? J’espère bien, mais rien n’est moins sûr, les billets verts du box office étant les grands décideurs…

Donc, oui, j’y viens, pourquoi la B.A? Simplement car résumé à 2mn30, le film est pas mal et spectaculaire! Pas besoin d’en voir plus Tire la langue 

I’m hot, I’m big!

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PAIN & GAIN (2,5*) : Quelle partie de plaisir! 2h10 et c’est trop court.

Ce film est basé sur des faits réels. On nous le précise au début, et même pendant! Génial Sourire

3 bodybuilders enlèvent un millionnaire pour réaliser leur rêve américain. Tout ne se passe pas comme sur des roulettes : les types sont de vrais demeurés avec 2 neurones mais des biceps plus gros que votre tête Clignement d'œil

Vous avez vu sur l’affiche (ou dans les B.A) “A Michael Bay Film”… ne partez pas! Oubliez le réalisateur de merde de Armageddon et autres Transformers. Pensez plutôt au mec qui réinventa le film d’action dans le milieu des 90’s avec Bad Boys, mais surtout Rock : mise en scène moderne, plans affutés, photo éclatante, montage sous acides, ralentis de toute beauté, musique orchestrale entrainante et vannes qui fusent. Bay, c’est l’action-man du buddy movie.

Pain & Gain est dans la même veine, l’expérience et la technologie en plus. On ne compte plus les fois ou il s’auto-parodie ou s’auto-rend hommage (quelqu’un a mieux? Consonne, consonne, voyelle, consonne…). Et c’est ce qui est bon : des plans “The Rock” (et sans faire allusion à Dwayne Johnson Clignement d'œil) disséminés un peu partout, une scène de Bad Boys 2 copiée-collée (la caméra tourne autour de l’action en traversant plusieurs fois les cloisons), les tons chaleureux et les grosses voitures. On a aussi les multiples références aux années 90 (normal me direz-vous, ça se passe en 94-95) et, cerise sur la gâteau, 3 passages dont le ralenti rend les scènes débiles d’une beauté étourdissante! En voilà une, et c’est pas la meilleure Tire la langue

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Mais le tour de force du film est certainement ailleurs : Michael Bay réalise une mise en abîme de son style de cinéma, c’est à dire qu’il a mis en images une fiction basée sur une réalité qui dépasse la fiction! Sachant que ses fictions sont habituellement in-croyables, imaginez un peu ici…

A bien y réfléchir, il n’y a que lui qui pouvait le faire!

Et cette réalité est insensée (et affligeante!). Donc, si vous avez l’esprit comme le mien, vous allez vous marrer tout du long. Bien qu’à certains moments on en éprouve quelque honte (parce que certains ont vraiment chargé). Et on aurait tendance à dire que Walhberg n’est jamais aussi bon que lorsqu’il joue un demeuré! Mais l’adjectif est bien faible. Disons que le cerveau a dû se dissoudre dans les muscles. Le mec prépare un enlèvement et dit à son pote “J’ai vu beaucoup de films, je sais ce que je fais”.

Mais la meilleure, je ne peux m’empêcher de vous la retranscrire quand, alors qu’il joue fout une rouste au basket avec des jeunes (10-12ans) profitant de sa force physique, un petit grassouillet le regarde, Whalberg s’approche et lui hurle (en anglais parce que ça rend nettement mieux): "Don’t eyeball me, boy. I see your mother driving up and down the street looking at me. I’ll be your stepfather by the weekend."

N’oublions pas Dwayne-The Rock- Johsnon qui livre une performance effarante d’un ancien repris de justice-cocaïnomane-croyant, crédiblement bon. Et Ed Harris qui nous permet de faire une pause respiratoire bienvenue aux 2/3 du film.