Une B.A qui laisse augurer du meilleur :)

Et pour le coup, j’en mets 2 pour le prix d’1!

En effet, tout en étant bien différentes (la 1ère dégage une ambiance un peu folle, la 2ème une folle ambiance Clignement d'œil), elles n’en disent finalement que très peu sur le film. Car reconnaissons une chose, la B.A n’est plus vraiment un art à part entière mais plutôt un résumé du film à venir…ce qui peut énerver. Et plus ça va, plus je conseille de ne pas les regarder!

Là, je ne me fais pas de la pub…

Ceci dit, je continuerai à en poster car, à la base, elles sont le déclencheur de l’envie de voir le film Clignement d'œil 

Et donc, celles-ci sont vraiment à part et ne peuvent gâcher votre futur potentiel visionnage du film! Et puis mince, y’a Wallace-Vizzini-Shawn dedans Sourire Sourire Sourire

 

Vampire, vous avez dit vampire?

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STOKER (2.5*) : Park Chan-wook entretien un rapport très particulier au sang et à la vengeance. C’est le fil directeur de chacun des ses films (du moins de ceux que j’ai pu voir) : Sympathy For Mr Vengeance, Oldboy, Lady Vengeance, Thirst. Le 1er est intéressant, le 2ème est un chef d’œuvre, les suivants sont anecdotiques. Entre, il a réalisé Je suis un cyborg, film barré, aux antipodes de ses thèmes, drôle et même émouvant. Sympathique en somme.

Bref, Park Chan-wook est simplement l’homme derrière Oldboy qui attend la matière lui permettant d’exprimer à 100% sa folie narrative, visuellement parlant. En effet, bien qu’il soit à l’origine de tous les scénarii, Oldboy est le seul tiré d’une nouvelle. Ce qui explique peut-être la profondeur du sujet. De là à dire que Park Chan-wook n’est jamais meilleur que lorsqu’il adapte, il n’y a qu’un pas que j’ai bien envie de franchir après avoir visionné Stoker, son dernier long, mais aussi 1er réalisé aux States, et écrit par Wentworth Miller (ouaip, l’acteur bogoss de Prison Break, comme quoi Clignement d'œil).

C’est l’histoire de la famille STOKER, dont le nom ne va pas sans rappeler celui de l’auteur de Dracula (Bram Stoker), qui débute par le décès du père. La veuve, interprétée par Nicole Kidman, doit faire face aux excentricités de sa fille, la blafarde et impeccable Mia Wasikowska, au moment même ou débarque le frère globe-trotteur du défunt dont la posture, le visage de cire, le regard, bref l’attitude en général font implicitement penser à un vampire.

Mais ne vous y trompez pas, Stoker n’est pas un film de vampire, c’est un film initiatique sous couvert de superbe thriller. La jeune India (Mia) devenant adulte dans un corps d’ado et découvrant le monde extérieur, si l’on peut dire, à travers les expériences du fameux oncle Charlie. Le travail sur le jeu d’acteurs est phénoménal, Matthew Goode (l’oncle Charlie) se hissant au sommet des “fous” du 7ème art avec brio. La photo est l’une des plus belles vue au cinéma ces dernières années et elle est intimement liée à l’énorme travail sur les décors et le choix des couleurs : quel vert! ce rouge! La maison, presque un personnage à part entière, fait penser au Bates Motel du Psychose d’Hitchcock : je pense que le réalisateur joue sciemment dessus en recréant un univers très 70’s quelque peu intemporel (on se demande à quelle époque se joue le drame jusqu’à la moitié du film). La mise en scène fini de sublimer le tout et, pour une fois, un réalisateur coréen qui “passe à l’Ouest” a su garder et adapter à la perfection son style pour le cinéma US. En espérant que cela serve d’exemple pour le futur.

Et la musique de nous achever, créant cette ambiance dérangeante qui colle si bien au sujet.

Manquait pas grand chose pour un 3*…peut-être un second visionnage? Clignement d'œil