Du Poulet aux prunes et de la Rock-Star en chaleur!

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GET HIM TO THE GREEK (1*) : Vous souvenez-vous de la fameuse Rock-Star qui apparaissait, abdos à l’air, board-short taille très basse, dans Forgetting Sarah Marshall (Sans Sarah Rien Ne Va en fr) : Aldous Snow. Les studios ont décidé de faire un film sur le personnage britishement déjanté interprété par le langoureux Russell Brand, par ailleurs humoriste anglais, acteur, chanteur et éditorialiste!

Alors, qu’en retenir? Quelques scènes bien filmées ou lui et Jonah Hill “décollent” sous l’emprise de l’alcool et de drogues, et mises en scène de manière fort pêchue. Les excellents caméo de Lars Ulrich (!), Mario Lopez, Pink, Christina Aguilera, et j’en passe. Le clip “African Child” d’un kitchissime absolu, à mourir de rire…et de honte Clignement d'œil. Sean Combs (ce doit être un rappeur à la base?) en producteur fou-furieux, digne de Schwarzi dans T2 lors d’une scène.

Et voilà…

Enfin, Russel Brand bien évidemment, dont le personnage complètement rock-attitude porte le film sur ses épaules…et sa langue! Oui, je parlais plus haut du langoureux Russell, ce n’était pas pour rien, il passe son temps à se lécher les babines, version Britney Spears si vous voyez ce que je veux dire Clignement d'œil Il est énorme!!!

Mais ce n’est pas suffisant. Jonah Hill est sous-employé et le scénario est chaotique. Bref, le spin-off était “alléchant” sur le fond, mais il aurait fallu un Farrelly Bros à la barre, ou un Paul Feig pour en tirer meilleur parti.

Et pour le fun, une autre affiche plus représentative.

PS : le fameux “Greek” est une salle de concert.

Get him to the greek movie 

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affiche

POULET AUX PRUNES (1,5*) : Après le très bien fait et très critique Persepolis, Marjane Satrapi nous est revenue l’an dernier avec ce Poulet Aux Prunes, conte pour adultes mis en scène comme une pièce de théâtre de rue version marionnettes. Attention, c’est bien à un film auquel nous avons affaire, mais c’est le ressentie que j’en ai eu : le traitement de l’image, le mélange avec de l’animation, le style épuré, les scènes en huit-clos et les décors contrastés.

Mathieu Amalric y campe avec force et conviction un célèbre violoniste vivant à Téhéran dans les années 50. Un mariage arrangé, une histoire d’amour bancale, et un drame : sa femme brisant son violon dont il ne retrouvera nul son équivalent. Il décide alors dans un premier temps de forcer le destin en mettant fin à ses jours. Suite à plusieurs échecs, il attendra la mort dans son lit et, dans une semi-conscience, retracera revivra les moments forts de sa vie et cette histoire d’amour née d’un coup de foudre, à l’origine de son génie, et qui le hantera jusqu’au dénouement tragique.

Pourquoi une telle note pour un film qui semble réussi et dont les critiques furent élogieuses lors de sa sortie? Je ne sais que vous dire…mais le côté confiné lié à une forte imagerie graphique habituellement utilisée dans un autre registre m’a peut-être trop déstabilisé?