Au service du cinéma

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KINGSMAN (3*) : Un James Bond sous acides, voilà ce qu’est Kingsman! Réalisé par Matthew Vaughn à qui l’on doit déjà le très bon et fun Kick Ass (1er du nom seulement, hein!) et le très intéressant (et bon, bien sûr) X-Men Le Commencement, Kingsman est (une nouvelle fois) l’adaptation d’un comic book peu connu chez nous.

Mêlant habilement à l’écran folie visuelle (et entendez même par-là “renouveau visuel”), références cinématographiques et histoire à la James Bond, dont le méchant interprété par Samuel L. Jackson aurait pu être dans un Austin Powers avec son zozotement totalement pas crédible et décalé à souhait, ce Kingsman devrait vous faire passer 2h10 à vous marrer, à vous ébahir et à vous faire vouloir devenir un Kingsman.

Pas besoin de vous raconter l’histoire, on s’en fout un peu…quoique le plan machiavélique du bad guy est finalement bien génial et amènera à l’une des scènes les plus folles vue au cinéma depuis…Matrix? (celle de l’église)

Points forts :

  • Colin Firth en agent-gentleman des services très secrets. Je ne sais pas, pour le coup, qui aurait pu mieux que lui incarner l’esprit so british de cette organisation. Et puis, le voir se battre, lui, mieux qu’un Daniel Craig, franchement, ça le fait!!! Roh là là, cette folie dans l’église!
  • Samuel L. Jackson pour son rôle de mégalo qu’il campe d’une manière si naturelle : entre son zozotement et sa casquette, il est génial. Je crois qu’il ne m’avait pas fait autant rire depuis Pulp Fiction!
  • Les références à James Bond et aux films d’action récents (et série TV, “JB pour Jack Bauer”, c’est con, mais ça m’a fait marrer)
  • La bande son qui colle au poil!!! Comme chez Tarantino! Tiens, seconde référence à ce cinéaste dans mon billet.
  • Un humour à la fois pince-sans-rire et irrévérencieux dans les répliques, british & américain dans les scènes, que du bonheur car on a pour une fois le meilleur des 2.
  • ET SURTOUT, ce qui m’a le plus frappé, c’est la mise en scène hyper nerveuse des scènes d’actions avec des angles de prises de vues totalement inédits, une énergie incroyable (et toujours très clair, pas comme chez Michael Bay!) : c’est la grosse claque à trois moments jouissifs : la scène du chalet, celle du bar pour culminer avec celle de l’église qui restera dans les mémoires.

Points faibles :

  • Il ne prend “que” 3*, mais pour ce genre de film, je n’en trouve pas!

Si vous avez besoin de décompresser, de vous marrer, ou de reprendre simplement plaisir à voir un vrai film d’action de cinéma (j’entends “fait pour le cinéma”) : allez-y ce w-e.