Après "La Vengeance Dans La Peau" de Ludlum dont le décryptage m’a accaparé pas mal de temps (il est loin le gentil film avec Matt Damon : on prend le bouquin de 670 pages, on secoue et des 50 qui restent dans les mains on en fait un film!)et un va-et-vient peureux sur "Voyage Au Bout De La Nuit" que je ne finirai très certainement que dans 1 an après en avoir lu 20 autres (sic!), je me suis attaqué hier au livre dont le titre est celui là même que vous avez lu en en-tête du billet, par Jonathan Safran Foer. Quelle mouche m’a piqué d’acheté ce bouquin? (Quelqu’un connait?) Certainement une mouche de chez mon kiné puisque c’est à la lecture d’un des nombreux "Lire" de son cabinet que je découvrai un extrait qui me fit chavirer. "Lire" de 2005, "parfait!" m’exclamai-je, "il doit être disponible en format poche". Bingo! Bon, ce n’est pour l’instant pas le grand livre que j’attendais (même si 150 pages sont tombées depuis hier sur les 450) mais il n’en reste pas moins intéressant, intriguant et émouvant (et pas gnangnan, ce qui est le plus important!)Résumé au dos: Oskar, 9 ans, est surdoué, ultrasensible, fou d’astrophysique, fan des Beatles et collectionneur de cactées miniatures. Son père est mort dans les attentats du World Trade Center en lui laissant une clé. Persuadé qu’elle expliquera cette disparition injuste, le jeune garçon recherche la serrure qui lui correspond. Sa quête désespérée l’entraîne aux quatre coins de la ville où règne le climat délétère de l’après 11-Septembre. Certes, je le sais maintenant, je ne retrouverai jamais un roman de l’étoffe de "Des Fleurs Pour Algernon", mais le but est de vivre quelque chose de différent et de prenant à la fois. Je vous en reparle une fois terminé. Merde, je reviens 2 mn sur le Ludlum : je n’ai pas précisé que le livre est bien mais costaud à lire de par le style narratif, les faits décrits plutôt. C’est quelques fois très lourd et s’apparente à un documentaire écrit. Hyper réaliste, faut s’accrocher. Ce n’est pas un polar mais bel et bien un roman d’espionnage encré dans la réalité de la fin des années70, début 80. La nuance est de taille!
Et pis, ben la bonne surprise du w-e : la sortie (imprévue pour Le Jay) de "Le Grimoire Des Dieux" de Loisel (suite de "L’Ami Javin" 1er volume de l’avant "La Quête de l’Oiseau Du Temps", ouf!). Ce tome 2 ne trahit pas la réputation de Loisel pour ses dessins qui sont parmi les meilleurs (si ce ne sont les…) et l’histoire (avec Le Tendre, quel nom, m’enfin!) qui mélange habilement heroic-fantasy et célébrité (si,si), noirceur et histoire d’amour, humour et nostalgie. Pour la nostalgie, c’est encore moi qui me fait des idées…je ressens souvent ce genre de truc…sorte de tristesse qui se dégage de certains dessins, certaines scènes, en filigrane. Et s’il y avait une image à retenir, ce serait celle, extrêmement puissante, de la page 57, au milieu! Plus qu’un frisson, un courant électrique qui m’a parcouru, sans être du même accabit que l’électro-choc subit lors de la découverte de la dernière page du dernier tome de "L’Incal" et de celle de "Le Grand Pouvoir Du Chninkel". Bon, bon, je vais pas me lancer dans les bd ou mangas sinon je vais pas m’en sortir 
Pour finir, torchée la saison 1 de Malcolm! Terriblement drôle! Vite la 2!
Allez, un coup de Diner Dash pour bien me fouttre en rogne et au lit!
Quartier Lointain 