Ciné-speed 03 & 04 : La Planète des Singes : L’Affrontement / La Planète Des Singes : Les Origines

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DAWN OF THE PLANET OF THE APES (2.5*) : Suite plutôt réussie – fait rare – de Rise Of The Planet Of The Apes dont je parlerai plus bas (cherchez la logique Tire la langue), “L’Affrontement” reprend les codes du 1er pour essayer de rendre le film plus universel (autrement dit plus grand public) : une histoire triste qui vire ici sombre, une vengeance individuelle qui laisse la place à la vengeance de groupe (je viens pas de dire plus grand public? Tire la langue), et surtout une bonne histoire que le réalisateur filme de manière efficace et bien rythmée. Enfin, le (re)tour de force technique : des singes en CGI encore plus réalistes que dans le précédent (déjà mémorable).

Tout le monde ou presque s’est accordé pour dire que Dawn était de loin meilleur que Rise. Je ne partage pas cet avis pour deux raisons :

  • le 1er a été pour moi une vraie bonne surprise, et la prestation de Caesar (Andy Serkis) une claque
  • l’histoire de l’évolution de Caesar avait un petit côté aventure/semi-mystère que je n’ai pas retrouvé dans Dawn. Après, c’est chacun ses goûts!

En bref, sans être original, ce Dawn vaut le coup d’être vu au cinéma pour son côté spectacle, mais aussi tout simplement pour la qualité de ses acteurs et du message qu’il véhicule dans une période mouvementée.

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RISE OF THE PLANET OF THE APES (3*) : Point de reboot pour une fois, mais un prequel Clignement d'œil : comment en est-on arrivé à La Planète des Singe (l’original, adapté du roman de Pierre Boule). Dans le fond, le film fait très fin des années 90/début 2000 avec son laboratoire qui fait des expérimentations sur les primates pour découvrir un remède contre Alzheimer. Sauf qu’en plus de réussir, en partie, le remède développe l’intelligence des singes. L’un d’eux, Caesar, est recueilli et élevé par James Franco après le “fiasco” de la présentation du remède. De fil en aiguille, une amitié se lie entre les 2, plutôt un rapport père/fils, qui va être remis en question suite à un accident impliquant Caesar.

De construction classique (découverte, initiation, émancipation, rébellion), le film n’en est pas moins hyper efficace, et pour dépeindre la relation qui s’installe entre le laborantin et le singe, et pour nous faire ressentir de vraies émotions en regardant Caesar, troublant de réalisme!

A voir avant d’aller au cinéma découvrir la suite pour bien comprendre les réactions de Caesar et surtout Koba