There’s a new “action-guy” in town :p

HOMEFRONT-Affiche-France

HOMEFRONT (1.5*) : Statham, pour moi, c’est avant tout l’acteur anglais à l’allure sérieuse qui me fit maintes fois rire dans Lock, Stock And Two Smoking Barrels ainsi que dans Snatch. Un accent qui pique l’oreille et nous tient en éveil, un demi sourire en coin qui laisse entrevoir un certain potentiel (de) charmeur. Mais ça, c’était avant que Luc Besson écrive Le Transporteur!

Alors, un potentiel gâché?

Loin de là! Mais pour le moment, il n’est pas développé à hauteur de ses capacités. Disons qu’il fallait trouver un remplaçant à Bruce Willis, version XXIème siècle. Statham avait la gueule et la carrure. Manquait plus que le(s) rôle(s). Petit à petit on y arrive. Homefront en est la preuve.

Sauf que le gars, là, il part avec un sacré handicap…le film démarre, ça s’annonce comme une bonne série B de dimanche soir sur TF1 (enfin, je sais même plus s’il y a un film du dimanche soir Tire la langue), le titre apparait, les noms d’acteurs, une partie de l’équipe technique et…le scénariste…SYLVESTER STALLONE.

Là, j’en ai pris un coup et j’ai sérieusement remis en question le choix du film (je crois bien qu’on était 2 à avoir sursauté de peur!)

Bref, ça c’est pour le côté “ambiance”, je ne vous ai pas encore parlé du film! On va accélérer.

Le type, ex-agent infiltré dans un réseau de trafiquants, se retire suite à une arrestation qui vire à la tuerie. Les années passe, sa femme meurt, il trouve un bled paumé pour élever sa fille, essaie de refaire sa vie peinard, sauf qu’il a peut-être un peu trop poussé sur l’entrainement d’auto-défense de la gamine qui éclate une tête à claques de sa classe (elle est en primaire, hein!). Bref, il n’en fallait pas plus pour que, de fil en (grosse) aiguille, Stallone nous pond un lien avec l’ancien trafiquant qui va pimenter la nouvelle vie de Statham.

Sauf que Statham, c’est le plus fort! Il les éclate tous, à coups de poings, de coudes, de genoux, de pieds, de tête, de couteau, de décors et j’en passe. Les bruitages dépassent les meilleurs Steven Seagal Clignement d'œil. Ces scènes sont jubilatoires et suffisent à se marrer et passer un bon moment au cinoche. Ce qui est autour, on s’en fout un peu. Même, ça vient gâcher le film. Par exemple James Franco, que j’apprécie énormément, n’est pas du tout crédible. Winona Ryder mérite des baffes. Et le pseudo méchant de fin est un looser.

Voilà, le seul qui vaille le coup, c’est Jason Statham!

Et peut-être un peu sa casquette Clignement d'œil

  

Et si j’enchainais les daubes?

Blitz-Poster

BLITZ (0.5*) : Un Jason Statham qui subit un rôle écrit avec les miettes de tous ses anciens personnages ciné. Pas de bonne idée de mise en scène, ni même de bonne idée…ni même d’idée tout court. C’est téléphoné, cousu de fil blanc et tout ce que vous voudrez. En téléfilm, ça pourrait passer : le flic à l’ancienne qui tabasse les suspects, prend des blâmes et, comme c’est quand même le meilleur, est envoyé résoudre une affaire de tueur en série de flics. Elliott Lester (réal), tu resteras dans l’ombre mon pote!

Prout…