L.A.P.D

End-Of-Watch

END OF WATCH (2*) :Réaliste, violent et maladroit : 3 adjectifs qui résument bien ce film, me semble-t-il. On suit 2 fics du L.A.P.D à travers l’œil de leur caméra (c’est Jake qui filme) pour s’immerger dans leur quotidien plutôt violent Clignement d'œil Le film est nerveux comme il faut, ingénieux à certains moments (les différents points de vue des caméras), mais inégal pour 2 raisons :

1- le procédé a ses limites, si les 2 protagonistes se filment, certains plans sont alors impossibles et cassent l’immersion (si vous êtes comme moi à vous poser des questions techniques lors du visionnage d’un film!)

2- l’histoire principale, celle qui vend le film, son pitch, est reléguée au 2nd plan : nos 2 flics mettent la main un peu par hasard sur des armes, du fric et de la drogue appartenant à un gros cartel. De là, les membres de ce dernier veulent la peau des 2 cops…et voilà. Si vous aimez entendre des acteurs dire “Fuck” (en V.O), vous allez être servis!

Bref, j’ai l’impression que le réalisateur, David Ayer, a essayé de caser 2 films en 1 (d’ou le côté maladroit). Quel dommage, on se fout en fait un peu du cartel, le film est bien plus intéressant lorsqu’il s’immisce dans la vie des 2 compères, et de la difficulté qu’il y a à vivre en tant que flic au LAPD…

Le bon l’emporte sur le maladroit, le film est “sympa”, si je puis dire. J’aurais tendance à vous le conseiller (ben ouais, 2*, c’est un bon film Clignement d'œil 

Du gras, des stéroïdes et du code

Cette semaine, un film à voir si vous êtes encore jeune et con (comme moi Tire la langue), et pourquoi pas deux autres si vous avez le temps.

Bon-a-Tirer-B_A_T_BON A TIRER (2,5*) : youpi, eurêka et tout ce que vous voulez! Les Farrelly Bros sont de retour et en forme. Deux potes mariés se voient octroyés par leurs femmes respectives une semaine de congé de mariage, autrement dit un “Bon à tirer”, dans l’optique de revigorer leur couple.

Sans atteindre les cimes de leurs premiers films (Kingpin, Dumb & Dumber, There’s something about Mary, Me myself and Irene ou encore Shallow Hall), cette comédie égratigne le politiquement correct des films américains en s’employant à montrer les travers de notre société, le tout sur le ton de la franche rigolade : le mec pété de thune qui veut en mettre plein les yeux, l’anorexique qui essaie d’arrêter de fumer (scène dors et déjà culte mais je ne peux rien dire pour ne pas gâcher l’effet de surprise qui nous a fait rire aux éclats), les relations superficielles, et surtout le groupe de potes (tous mariés) qui passe son temps à parler de ce qu’ils feraient “si…”. Et une seule petite scène sur un handicap physique, signature des Farrelly. Alors même si la mise en scène manque de peps et que le film démarre lentement, je ne saurai trop vous conseiller d’y aller parce que c’est quand même à mourir de rire (le cresson simulé, la vidéo surveillance, et encore vraiment cette scène dans la salle de bain Sourire Sourire Sourire ). Et puis, il y a toujours un très bon fond dans les films des frères Farrelly. Contrairement à leurs pairs, ils ne se contentent pas d’aligner gags graveleux sur gags graveleux. Celui-ci ne fait donc pas exception à la règle. On y trouve une très belle morale.

source_code_filmSOURCE CODE (1,5*) : Troisième film de Duncan Jones, fils de David Bowie, que j’attendais quand même au tournant après avoir été scotché devant son excellent “MOON” (vous pouvez lancer la recherche sur mon blog pour retrouver mon article). Une fois encore, l’histoire est loin d’être simple. Mais là ou Moon, dans un futur relativement proche, était totalement crédible, son code source est beaucoup plus tiré par les cheveux! Surtout à la fin…et là ou Moon poussait à fond la réflexion sur l’éthique, ce dernier l’aborde mais ne creuse pas (c’est pour le bien de la nation…c’est tellement plus facile).En attendant, si vous mettez de côté tout le charabia scientifico-quantique, force est de constater que le film est suffisamment bien fait pour vous faire passer un bon moment. Jake Gyllanhall est parfait bien que la qualité de son jeu soit en deçà de sa prestation dans Zodiac. En tout cas, il est crédible, c’est l’essentiel. Les autres acteurs ne sont finalement que des faire-valoir. Et la mise en scène colle pile-poile au sujet : nerveuse mais pas trop, carrée mais pas lissée.

THOR-Affiche-FranceTHOR (1,5*) : Encore une adaptation cinématographique d’un héro Marvel. Cette fois les producteurs ont fait appel à Kenneth Branagh pour réaliser leur block buster. Mouais, on voit bien que ce n’est pas du Michael Bay, mais on est aussi bien loin de ces adaptations de pièces de Shakespeare, surtout d’Hamlet! Même si le sujet avait de quoi le fasciner (rapports père-fils, trahison familiale), il n’en tire qu’une œuvre lisse et aseptisée. Niveau technique, il n’y a rien à redire, le cahier des charges du film de super héro est respecté à la lettre : supers FX, bande son tonitruante, histoire d’amour, le tout saupoudré d’un peu d’humour (l’adaptation de Thor sur Terre). Et si comme moi vous avez l’occasion de le voir en Imax 3D, ça pète de chez pète et l’effet de profondeur est saisissant (la 3D est pour une fois dans un film live très bien faite). Ah et mesdemoiselles, l’acteur qui incarne Thor (Chris Hemsworth), n’a rien d’un vrai mec : il n’est ni grand, ni super bien taillé, ni beau, ni blond aux yeux bleus…non, non, il ne ressemble pas à un Brad Pitt d’il y a 10 ans, les muscle en plus Clignement d'œil