Dimanche pluvieux, ciné radieux

Ice Age 4 COntiental Drift

ICE AGE 4 (3D) –La dérive des continents- (2*) : Déjà le numéro 4 de cette série qui a vu naître l’écureuil le plus populaire de la planète : Scrat!

Le 1er était une superbe découverte, et le pendant plus déjanté des films Pixar. Sa suite était sympathique. Le 3ème gagnait en technicité, dévoilait la 3D chez Blue Sky, introduisait “Buck”, l’un des meilleurs personnages animés du cinéma, mais décevait par sa narration et son manque de punch (sauf les fameuses scènes avec Buck!).

Cet épisode revient aux fondamentaux, cristallisant ce qui a fait le succès de cette saga : l’entente improbable entre un Mammouth, un tigre à dents de sabre et un paresseux, les anachronismes des dialogues et surtout l’AVENTURE. Scénaristes et réalisateur se sont clairement entendus pour le placer sous le signe de l’odyssée. Le tout fonctionne parfaitement. Et le travail sur les personnages délaisse la niaiserie des derniers volets pour se rapprocher de l’humain. Les gags n’en sont que meilleurs.

Et surtout, il y a un p***** de vrai méchant, charismatique à souhait, incroyablement bien conçu et animé, sourire carnassier en coin : le capitaine Gutt. Un véritable pirate, capable de faire peur aux plus petits, mai renouant avec la tradition des Disney lors d’une chanson entrainante et drôle! Pour les bons gags parallèles, on retrouve avec joie Scrat qui semble parti à la recherche d’un trésor de glands et qui finira par découvrir “Scratlantide” dans un final inoubliable, ne reniant pas les orgie romaines Clignement d'œil

Et bien sûr, la nouvelle trouvaille du film : la grand-mère de Sid. Hilarante. Une Tati Danièle en paresseux sous acides dont la gestuelle (les tremblements) renvoie tout ce qui a été fait en animation au moyen âge. J’en suis resté éberlué!

Techniquement enfin, le film fait trembler Pixar et Dreamworks, et devient en 3D la nouvelle référence! Enfin des effets de jaillissements, nombreux et en rien superflus!

Alors pourquoi seulement 2*? Parce qu’il lui manque un je-ne-sais-quoi de dynamisme et de maturité lors des scènes avec la fille de Manny, qui cassent un peu le rythme du film.