HEADSHOT (1,5*) : Se lancer dans un film asiatique implique 2 choses : se préparer à découvrir un univers inhabituel et aimer être secoué. Headshot, qui représente l’encore trop rare cinéma thaïlandais (ouaip, je crois que c’est mon 1er!) ne déroge pas à la règle. Malheureusement n’est pas Park Chan-wook ou Kim Jee-woon qui veut. Et soit dit en passant, les 2 sont Coréens.
Headshot, malgré ses qualités, reste finalement (plutôt) convenu et ne développe pas suffisamment tout ce qui faisait l’intérêt et l’originalité du sujet…
Alors j’y viens : après avoir pris une balle dans la tête, un ex-policier passé hitman, sort miraculeusement d’un coma de 3 mois. Revers de la médaille, il voit le monde à l’envers! S’ensuit une introspection menée à l’écran en parallèle avec un énorme flash back expliquant comment notre homme en est arrivé là.
Alléchant donc, mais un chouia décevant. L’effet “à l’envers” n’est pas assez mis en avant (ce qui est certes mieux que trop, les cinéastes américains auraient certainement basé tout sur cet effet subjectif 
) et toute la partie remise en question est en fait court-circuitée par le flash back : d’un côté l’intrigue/action avec les traditionnels “qui sont les méchants?”, l’ancien tueur devenu proie et le “coup de théâtre” final(ement inutile); d’un autre les moments de réflexion, d’hésitation, de prise de recul, intéressants puisque partant du principe que la vision à l’envers oblige (permet 
) à regarder les choses qui nous entourent avec attention là ou on ne faisait que survoler auparavant.
Sans aller jusqu’à dire qu’il fallait choisir un genre, une prise de position plus marquée aurait été bénéfique pour ce film d’1h45. Sinon, 30 minutes de plus auraient peut-être été une solution?
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Quartier Lointain 