Arrêtons d’être sérieux : le 1er billet de l’année sera débile ;)

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DUMB & DUMBER TO (2.5*) : Ce n’est pas le 1er film vu cette année car j’en ai 3 de retard (on ne change un principe de blog aussi foireux Tire la langue), mais j’aimerai qu’il définisse 2015.

Dumb and Dumber 2 (To en anglais et De en français, vous voyez le niveau) est la suite d’un des films qui me fit le plus rire dans ma jeunesse! Et oui, 20 ans ont passé, déjà, et les frères Farrelly sont revenus avec le même humour potache et débile. Les protagonistes ont aussi bien vieilli…tout en gardant un âge mental d’enfant. C’était la force du 1er, ça l’est encore plus aujourd’hui avec cette suite : à presque 50 ans, Jim Carrey et Jeff Daniels (mais surtout Jim Carrey) nous font toujours autant rire car :

  • l’ensemble des gags visuels tire parti de leurs têtes, notamment le visage élastique de Jim Carrey
  • tous les autres gags sont liés à leur compréhension trèèèèèèès premier degré de ce qui est dit où de ce qui se passe à l’écran : la naïveté des enfants donc.
  • le scénario est incroyablement bête, et c’est tout ce qu’on attendait!!! Le film démarre sur la visite de Jeff Daniels dans l’hôpital psychiatrique dans lequel Jim Carrey est interné depuis 20 ans! Il passe toutes les semaines voir son ami qui ne parle plus et à l’air complètement gaga. Accrochez-vous : c’est une blague! Depuis 20 ans, le mec fait croire qu’il est “cérébralement mort” juste pour faire la plus grande blague du monde!!! Il a subi des électrochocs, etc, etc, tout ça pour faire tomber son pote dans le panneau. Je crois que tout est dit o_O’
  • les méchants sont génialement grotesques

Certes, point d’originalité dans tout ça (c’est quand même un gros copier-coller), mais comme je le disais au-dessus, j’aimerai que l’humour 2015 soit de cet acabit car il représente tout ce que j’aimais dans les années 90 (nostalgie, quand tu nous tiens Clignement d'œil) avec le punk et tout et tout Tire la langue

Je terminerai par ce qui sera peut-être le plus important : n’allez voir ce film que si vous avez adoré le 1er. Si vous ne l’avez jamais vu, je ne peux rien garantir (pas qu’il y ait besoin de l’avoir vu pour comprendre, loin de là, mais ça reste tellement particulier que je préfère préciser pour éviter de me faire insulter par la suite!). Il reste bien évidemment un cran inférieur à l’original, mais qu’importe : l’essentiel est de se marrer!!!

Il fallait oser

three

THE THREE STOOGES (1*) : Celui-ci mérite 0.5*. Mais je me suis bien poilé 3 ou 4 fois, j’avoue, alors…

Les frères Farrelly sont descendus bien bas, à moins qu’ils ne soient devenus inconscients? Sortir l’adaptation d’une vieille série Tv dépassée de chez dépassée, au cinoche de nos jours, en gardant le même principe, relevait un peu du suicide. Ces gags qui renvoient à l’époque de l’après-muet ne peuvent faire rire que des gosses de moins de 3 ans. Sauf ceux à “connotation adulte”. Là ouuui Sourire et la sister Bernice, elle envoie Tire la langue

Mais c’est trop peu. Et quand bien même la ressemblance entre Chris Diamantopoulos (Moe dans le film, à droite sur l’affiche) et le Jim Carrey de Dumb And Dumber est frappante, les gags n’en restent pas moins fades.

La qualité qu’il reste aux frères réalisateurs, et qu’on ne peut leur enlever, est celle du “bon fond”. Quel que soit le sujet traîté, quelle que soit la bêtise des protagonistes, quelle que soit la trashitude du film, ils ont toujours, dans le fond, une âme bienveillante, une petite morale qui fait du bien, même si elle arrive avec de gros sabots. Ce film-ci n’y fait pas exception. Mais le principal n’est pas là!!! 

Alors vite Messieurs Peter et Bobby Farrelly, pondez-nous la suite trash et tant attendu de Dumb and Dumber avec les mêmes acteurs et peut-être vous pardonnera-t-on vos derniers fiascos Clignement d'œil 

Du gras, des stéroïdes et du code

Cette semaine, un film à voir si vous êtes encore jeune et con (comme moi Tire la langue), et pourquoi pas deux autres si vous avez le temps.

Bon-a-Tirer-B_A_T_BON A TIRER (2,5*) : youpi, eurêka et tout ce que vous voulez! Les Farrelly Bros sont de retour et en forme. Deux potes mariés se voient octroyés par leurs femmes respectives une semaine de congé de mariage, autrement dit un “Bon à tirer”, dans l’optique de revigorer leur couple.

Sans atteindre les cimes de leurs premiers films (Kingpin, Dumb & Dumber, There’s something about Mary, Me myself and Irene ou encore Shallow Hall), cette comédie égratigne le politiquement correct des films américains en s’employant à montrer les travers de notre société, le tout sur le ton de la franche rigolade : le mec pété de thune qui veut en mettre plein les yeux, l’anorexique qui essaie d’arrêter de fumer (scène dors et déjà culte mais je ne peux rien dire pour ne pas gâcher l’effet de surprise qui nous a fait rire aux éclats), les relations superficielles, et surtout le groupe de potes (tous mariés) qui passe son temps à parler de ce qu’ils feraient “si…”. Et une seule petite scène sur un handicap physique, signature des Farrelly. Alors même si la mise en scène manque de peps et que le film démarre lentement, je ne saurai trop vous conseiller d’y aller parce que c’est quand même à mourir de rire (le cresson simulé, la vidéo surveillance, et encore vraiment cette scène dans la salle de bain Sourire Sourire Sourire ). Et puis, il y a toujours un très bon fond dans les films des frères Farrelly. Contrairement à leurs pairs, ils ne se contentent pas d’aligner gags graveleux sur gags graveleux. Celui-ci ne fait donc pas exception à la règle. On y trouve une très belle morale.

source_code_filmSOURCE CODE (1,5*) : Troisième film de Duncan Jones, fils de David Bowie, que j’attendais quand même au tournant après avoir été scotché devant son excellent “MOON” (vous pouvez lancer la recherche sur mon blog pour retrouver mon article). Une fois encore, l’histoire est loin d’être simple. Mais là ou Moon, dans un futur relativement proche, était totalement crédible, son code source est beaucoup plus tiré par les cheveux! Surtout à la fin…et là ou Moon poussait à fond la réflexion sur l’éthique, ce dernier l’aborde mais ne creuse pas (c’est pour le bien de la nation…c’est tellement plus facile).En attendant, si vous mettez de côté tout le charabia scientifico-quantique, force est de constater que le film est suffisamment bien fait pour vous faire passer un bon moment. Jake Gyllanhall est parfait bien que la qualité de son jeu soit en deçà de sa prestation dans Zodiac. En tout cas, il est crédible, c’est l’essentiel. Les autres acteurs ne sont finalement que des faire-valoir. Et la mise en scène colle pile-poile au sujet : nerveuse mais pas trop, carrée mais pas lissée.

THOR-Affiche-FranceTHOR (1,5*) : Encore une adaptation cinématographique d’un héro Marvel. Cette fois les producteurs ont fait appel à Kenneth Branagh pour réaliser leur block buster. Mouais, on voit bien que ce n’est pas du Michael Bay, mais on est aussi bien loin de ces adaptations de pièces de Shakespeare, surtout d’Hamlet! Même si le sujet avait de quoi le fasciner (rapports père-fils, trahison familiale), il n’en tire qu’une œuvre lisse et aseptisée. Niveau technique, il n’y a rien à redire, le cahier des charges du film de super héro est respecté à la lettre : supers FX, bande son tonitruante, histoire d’amour, le tout saupoudré d’un peu d’humour (l’adaptation de Thor sur Terre). Et si comme moi vous avez l’occasion de le voir en Imax 3D, ça pète de chez pète et l’effet de profondeur est saisissant (la 3D est pour une fois dans un film live très bien faite). Ah et mesdemoiselles, l’acteur qui incarne Thor (Chris Hemsworth), n’a rien d’un vrai mec : il n’est ni grand, ni super bien taillé, ni beau, ni blond aux yeux bleus…non, non, il ne ressemble pas à un Brad Pitt d’il y a 10 ans, les muscle en plus Clignement d'œil