Rien de tel que d’attaquer un billet par un titre qui synthétise une certaine culture générale (hou la connaissance de proverbes passe-partout!) et un constat sur ma non-implication dans la sphère de la critique cinématographique.
Moué…ouais, ouais, ouais! J’en entends qui ronflent au fond!
Ô combien je me souviens avoir commencé moult (attention, adjectif invariable : le mec tâte 
allez, j’en ajoute : du latin “multum”) billets par des mots similaires.
Ô combien ai-je de fois promis que ce serait la dernière…
Ô combien la honte s’est emparée de moi pour avoir bafoué mes principes…
Stooooooop!!!! N’y allons plus par quatre chemins et deux sentiers. Voici venir en bloc les avis, impressions, sensations, souvenirs liés aux films sortis ces presque ‘4 derniers mois. D’aucun diront que c’est inutile. Que nenni, vous pourrez toujours vous rattraper à la sortie en vidéo 
ATTENTION : je serai bref (si, si), ayant une très mauvaise mémoire, je pourrai me contenter quelques fois de simples *
RAPPEL : 0,5* = nul / 1* = médiocre / 1,5* = moyen / 2* = pas mal-bon / 2,5* = vraiment bon / 3* = très bon / 3,5* = excellent / 4* = exceptionnel!
EXPENDABLES (1*) : décevant malgré quelques scènes jouissives. Succès aidant, une suite est en préparation. Pour moi, le retour du héro made in années 90 n’a pas eu lieu. Alors que John Rambo sorti 2 ans avant avait dépoussiéré et porté le mythe à son apogée.
LE BRUIT DES GLACONS (2*) : Dujardin en écrivain alcoolo, Dupontel en cancer…il n’en fallait pas plus pour piquer notre curiosité! Un film en marge des standards actuels, un Blier! Il nous entraine dans sa folie avec 2 acteurs au top de leur forme.
PIRANAH 3D (1*) : plaisir coupable, clin d’œil au cinoche en scène d’ouverture (Jaws), actrices aux formes…comment dire…attirantes, du sang à flot (ce n’est pas peu de le dire, un record sur grand écran). Mais voilà, on en reste là…parce qu’on s’ennuie quand même.
THE TOWN (2,5*) : oui, tout le monde l’a déjà dit, mais j’en remet une couche : il faut maintenant compter avec Ben Afflec dans le cercle des bons réalisateurs. “Gone Baby Gone” n’ »était pas un coup de chance, loin de là! The Town ajoute la maitrise de l’espace et du temps : scènes d’actions précises et percutantes, relations entre les personnages aiguisées, scénario carré. Du lourd! Pourquoi pas 3*? Parce qu’il lui manque ce petit je-ne-sais-quoi que possède son précédent film. Un lien émotionnel plus fort avec le spectateur…mais c’est très subjectif!
SIMON WERNER A DISPARU (2,5*) : surprise, ce thriller français a tout d’un grand! Scénario, mise en scène, acteurs (que oui!!!), musique, et surtout cette reconstitution des années 90 choquante (dans le bon sens du terme). C’est bien simple, je me suis retrouvé plongé en pleine adolescence. Sacré tour de force!
VOUS ALLEZ RENCONTRER UN BEL ET SOMBRE INCONNU (1*) : on passe ce petit Woody Allen…
UNDESPICABLE ME –moi, moche et méchant- (1*) : ennuyeux, pour les petits.
GOING THE DISTANCE –Trop loin pour toi- (1,5*) : romcom basique (oué, c’est la mode, e c’est plus simple d’appeler comme ça une comédie romantique), avec la parfaite Drew Barrymore pour interpréter la femme – encore un peu ado – amoureuse dans une relation a distance. On passe vite fait sur Justin Long et son faux air de Keanu Reeves. On apprécie en revanche le manque d’intimité lié à des murs épais comme du papier de cigarette dans l’appartement de Justin…et donc les interventions (musicales ) de son colloc!
THE SOCIAL NETWORK (3*) : deviendra certainement 3,5* quand je l’aurai revu. Le film est dense, compact et pourtant ultra rythmé! Une fois encore Fincher signe un film hors norme. C’est la moindre des choses me direz-vous, lorsque l’on s’attaque au créateur de la révolution internet : le réseau social Facebook (NDM = Note De Moi : je suis toujours anti Facebook, j’attends la 2ème révolution ). Et Mark Zuckerberg (vu dans le très drôle Zombieland) est LA claque du film. A voir absolument en v.o!
KABOOM (2*) : amis fumeurs, bonsoir! Ce film est pour vous!!! Décalé, déjanté, débraillé, décomplexé, et j’en passe. Un trip comico-fantastique! Gregg Araki poursuit la route qu’il s’est tracé avec “Doom Generation” et emprunte un peu à “Smiley Face” pour désamorcer le tout. A voir pour le colloc surfeur, sous sourire “bright”, ses cheveux longs blonds, son corps taillé (le stéréotype quoi) et, en parlant de “taillé”…hé hé hé
LE ROYAUME DE GA’HOOLE (1,5*/2* en Imax 3D) : je reste encore étonné que Zack-300-Snyder se soit attaqué à ce film pour les n’enfants! Certes, certains plans et scènes d’actions laissent béa d’admiration. On sent une force qui ne demande qu’à être libérée. Mais ici contenue pour le bonheur des plus petits et de leurs parents contents de voir un vrai conte moralisateur au ciné. J’avoue que l’expérience IMAX apporte un plus non négligeable (qui plus est en 3D).
THE AMERICAN (2*) : la tension désagréable qui s’est installée dans la salle et a perduré tout au long de la projection ne m’a pas empêchée d’apprécier ce long métrage à sa juste valeur. Ce n’est pas un film d’action avec George Clooney, c’est un film sur la vie d’un tueur froid qui doit se mettre “au vert” suite à une mission qui s’est mal terminée. C’est une tranche de vie d’un homme qui ne vit que pour son métier et qui redécouvre l’espoir. C’est une dernière mission qu’il doit accepter et qui l’empêche de vivre sa (une autre) vie.
BURIED (2*) : un film à voir au cinéma (malheureusement comme je m’y prend tard il n’est plus à l’affiche) ou dans son home cinema. C’est une expérience. 1h30 enfermé dans un cercueil avec Ryan Reynolds, 1h30 d’oxygène, un briquet, un couteau et un téléphone portable. Et c’est parti. La 1ère demi heure est un peu molle, puis le film s’emballe tout doucement pour nous clouer au siège lors des 30 dernières minutes. Là c’est fort, très fort, car on reste dans le cercueil! Le tout, et c’est le plus important car c’est ce que l’on retient en sortant de la projection, critiquant ouvertement l’administration Bush! Un brulot politique masqué, c’est ça qui est bon!
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. 13 films, c’est pas mal. Bah, ce n’est que la moitié 
A bientôt cher lecteur
Quartier Lointain 