Fête du cinéma 1ère partie : les films à éviter

Salut à tous les amoureux du 7ème art, je prends enfin le temps en ce dimanche matin de faire un petit topo des films vus ces 2 dernières semaines. Il faut avouer qu’entre le boulot et le dodo, il reste peu de place pour le ciné,encore mois pour les billets (de blog).

La fête du cinéma qui commence aujourd’hui et finira mercredi est l’occasion rêvée de synthétiser tout ça en 2 billets. Voici le 1er répertoriant les 3 films à éviter.

Le deuxième viendra dans la journée et présentera un des films à voir, en plus de ceux dont j’ai déjà parlé et qui sont toujours à l’affiche (et de ceux que je n’ai pas vus?)

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SNOW WHITE AND THE HUNTSMAN (0,5*) : Roh la bouse! Nous sommes en présence du film à gros budget qui essaie d’embrasser le plus grand nombre de genres (actuels) pour capter un max de spectateurs, mais qui n’abouti dans aucun des registres qu’il aborde. On prend les très tendances Theron et Stewart pour faire venir ces messieurs, Hemsworth (Thor) pour ces dames, un univers heroic-fantasy mélangeant Le Seigneur Des Anneaux et Harry Potter (le dernier) pour ameuter les geeks et adulescents, une image rappelant Les Frères Grimm (Terry Gilliam) pour amadouer les amoureux de contes revisités version lyrico-trash. Bref, un véritable gâchis! Pourquoi faire un scénario qui est censé développer une histoire sur 4h de temps dans un film qui au final n’en fait que la moitié!? Et merde, l’emprunt au Princesse Mononoke de Miyazaki pour la représentation de la Vie est totalement déplacé et m’a fortement gonflé. A croire que le réalisateur inconnu Rupert Sanders à croqué à pleines dents la pomme du cinéma US avariée… 

 

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LE PRENOM (0,5*) : Un très bon sujet, de bons acteurs (oui, même l’insupportable Bruel est parfait dans le rôle), mais un film bien trop convenu, sans subtilité (le prof gauchiste Charles Berling, le commercial capitaliste Bruel et j’en passe), qui joue dans les extrêmes (le côté pièce de théâtre n’y est évidemment pas étranger) et qui au final ne fait pas rire. Quel dommage alors qu’il y avait matière à! Là ou un Toledano-Nakache captent l’essence de notre société et de l’être humain avec les très drôles et très justes Nos Jours Heureux, Tellement Proches et Intouchables, De La Patellière et Delaporte (ça ne s’invente pas!!!) s’enfoncent dans le Vaudeville franco-français digne des 90’s.

Vu le succès du film, un remake US pourrait être fun. Woody Allen n’en a jamais fait, mais qui mieux que lui pourrait conter une telle histoire?

 

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THE DICTATOR (1*) : Adieu l’humour corrosif et la prise de risque de Borat (voire même de Ali G dans une moindre mesure) et bonjour aux film gros (gras?) sans subtilité dans lesquels Sacha Baron Cohen semble prendre un plaisir d’adolescent boutonneux à jouer. Je laisserai cependant de côté tous les défauts du film pour ne vous parler que des 4 très très bons moments/gags qui le parsèment :

-le coup de pied bien violent dans le dos d’une tête à claque de gosse tout grassouillet qui fait tomber un rayonnage

-l’hilarante discussion en hélicoptère ou le dictateur et son ingénieur parlent Wadyan (à l’oreille,pour nous, ça ressemble à de l’Arabe mais on a les sous-titres) et ou les seuls mots compris par les 2 touristes US assis en face sont “Ben Laden” (toujours en vie et caché chez le dictateur), 9/11 (la voiture préférée du dictateur), 9/11 2012 (la nouvelle Porsche qu’il vient de s’acheter, bien sur il se mime en train de se crasher avec Sourire), “Empire State Building” (ils le survolent et aimeraient bien le visiter)…bref, ça s’enchaine jusqu’au final que je garderai secret parce que j’en ai pleuré!

-l’accouchement et le “Ah , catastrophe, c’est une fille! La poubelle?”

-et pour finir le seul moment du film (avec la toute 1ère image, le film est à la mémoire du bien aimé King Jong-il !!!) qui représente tout ce que l’on attend du film réalisé par Larry Charles (Borat, c’est lui!) et interprété par Borat, pardon, Baron Cohen : la dernière scène ou le dictateur explique ce qu’est une dictature devant un parterre de pontes Américains de l’ONU en terminant par “vous ne pouvez pas comprendre, vous qui vivez en démocratie”. Oui, sauf que sa description correspond point pour point à la démocratie Américaine Sourire Génial!