DARK SHADOWS (1,5*) : Tim Burton et Johnny Depp remettent le couvert ensemble : le 1er adapte sur grande toile une vieille série télé, le 2ème interprète le personnage central de l’histoire, un vampire. L’imaginaire gothico-graphique de Burton renforcé par les couleurs flashy des années 70 nous émerveille et laisse une fois de plus sans voix, le jeu de Depp, tout en manières, subtil mélange d’un Bella Lugosi (Ed Wood) et Jack Sparrow (Pirates des Caraibes), invite au sourire et à la bonne humeur. Oui, si vous n’aviez pas saisi, le film est une comédie! Le pitch est digne de Les Visiteurs, le côté revanchard en plus.
Et pour ce qui est du casting, c’est un sans faute : Bonham Carter et Pfeiffer en tête…on est bien dans un Burton. Et 30 secondes de bonus : Christopher Lee en vieux marin 
Sans oublier la musique et un Danny Elfmann qui renoue avec ce style qui lui collait à la peau dans les années 90, le Burton’s style, of course! Cuivres et percu à fond de cale, on est aspirés dans l’écran. Et on plane sur les chansons ancrées dans les seventies.
Et le gag qui m’a fait le plus rire, et le plus fort dans la salle, l’apparition du “M” lumineux de “Méphistophélès”!!! J’ A.D.O.R.E!!!
Alors, sans faute?
Que non! Vous avez bien vu la note au début…
Mais pourquoi???!!!
Bah, même en 2012, pour être bon, un film se doit d’être bien scénarisé! L’image, les effets spéciaux et les acteurs ne font pas tout, loin s’en faut. Pour notre Dark Shadows, le vide semble avoir été privilégié. C’est étrange, on ressort avec une impression de “creux”. La faute probablement au côté “épisodique” des scènes qui va bien dans dans une série télé mais pas au grand écran. C’est certainement voulu, mais je trouve ça dommage. Une adaptation est la mise en valeur de certains éléments sans trahir l’histoire générale. Le respect de cette règle s’est fait sur la forme au détriment du fond. Snif.
Quartier Lointain 