RENDEZ-VOUS AVEC RAMA (3*) :
Quatrième de couverture
En l’an 2130… un "objet" pénètre dans le système solaire et aussitôt les ordinateurs répondent : un cylindre, longueur: 30 km, vitesse: 100 000 km/h… Il sera baptisé Rama.
Le vaisseau spatial Endeavour part à sa rencontre, réussit à se poser dessus et pour le commandant Norton et ses hommes l’accès de Rama se révèle étonnamment facile.
Un étonnement qui se change en stupeur, en effroi, quand ils pénètrent dans ses flancs : il y a là quatre mille km’ à explorer, un monde de structures, d’escaliers vertigineux, de routes. Un monde de silence et de non-vie… Où tout semble d’une haute technologie, intact, et pourtant vieux de millions d’années !
Il m’est toujours extrêmement difficile de parler d’écrire sur un livre. Je ne sais trop pourquoi, alors que ça vient tout seul pour les films. Peut-être de peur du ridicule? Donner un avis écrit sur une œuvre écrite, aie…qui plus est lorsque cette œuvre est si complexe qu’il faudrait des pages et des pages pour en parler (un film se regarde en 2h et est très synthétique, un livre standard (>350 pages) se lit en 4 à 10h…?Bref, comment voulez-vous?)
Pourquoi raconter tout ça maintenant alors que je suis censé parler de l’excellent roman du grand Arthur C. Clarke : Rendez-vous avec Rama
Parce que je me suis rendu compte qu’à chaque fois que j’ai écrit un billet sur un livre dans mon blog, je ne parle que des conditions dans lesquelles je l’ai lu, de ce qui (ou de qui) me l’a fait découvrir et enfin de ce que j’ai ressenti à sa lecture.
Et TOUS les meilleurs m’ont été recommandés par des amis ou de la famille.
Merci ma sœur pour Beigbeder et avant tout Tolkien!
Merci mon Auzine pour Asimov
Merci Thierry pour Leblanc
Merci Céline pour Chattam
Merci ma cousine pour Larsson
Merci à l’inconnu du Planète Rock qui, un jeudi soir y’a presque 10 ans (oui, c’est pas la période dont je suis le plus fier ), m’a conseillé Keyes!
Et merci mon PH pour C. Clarke!
Pour ce qui est de ce Rendez-vous avec Rama, un mot quand même. Alors c’est bien écrit (=traduit), prenant, à la fois calme (descriptions du monde) et intense, voire trépident (moment de stress sur la bécane volante de la dernière partie, putain!), particulièrement intelligent et, par dessus tout, ce n’est pas de la SF
Ouaip, c’est comme chez Asimov, le milieu dans lequel évoluent les protagonistes est situé dans le futur. Certains “appareils” n’existent peut-être pas (encore) mais dans le fond C. Clarke nous livre un roman d’aventure. Découverte de l’inconnu, première(s) peur(s), puis émerveillement face à la beauté tout en gardant la tension (et l’attention, la notre) palpable.
Le genre de bouquin que l’on referme en ayant la tête pleine de rêves mais aussi de frustration (je ne peux expliquer pourquoi sans spoiler ), qui fait se poser de sacrées questions…qui ne nous prend pas pour des cons, loin de là!!!
Il y a 2 suites, co-écrites 15 ans plus tard et dont il vaut mieux se passer selon PH (j’ai suivi son 1er conseil, je suivrai le 2nd vu le résultat )
Celui-là se lit trèèèèèès vite avec ses petites 250 pages!