Trop mais pas encore assez !

  Voilà qui pourrait assez bien résumer ces 2 dernières semaines. Ce qui expliquerait aussi ma (toute) relative abscence du blog…alors pêle-mêle : un (tout petit) peu de ciné, beaucoup de série tv (comble!) et pas mal de console! Et puis le boulot et le kiné, of course. Un déplacement en Ariège, pas mal de temps passé au téléphone à renouer avec des personnes presques perdues de vue. Bref, je n’ai pas vu le temps passer.
Pour le ciné, au final, je n’aurais jamais posté de vrai billet pour "L’Homme Sans Age", "Les Promesses De L’Ombre" et "Faut Que ça Danse". Heureusement j’avais rapidement noté l’impression d’ensemble et le nombre d’étoiles. Et très sérieusement, si vous aimez un tant soit peu Marièle, c’est Le film à voir. Et pour la scène avec le docteur (plié en 2 de rire sur le siège au ciné) et pour celle du "suicide", comme pour celle du tank ou de la banque. De grands morceaux de comédie dans un film dont le fond est quand même crédible et sérieux. Du bonheur. Récemment, et sur le conseil d’un proche (éloigné géographiquement) que je ne nommerai pas, je suis allé voir "Beowolf". Celà va sans dire que je ne comptais point aller le voir. La bande annonce se suffisant à elle même! Et prouvait, si besoin était, que le film serait une merde. Et ben, c’est peu de le dire et je n’ai pas été déçu du voyage!!! Il prend 0.5* et encore je suis magnanime! Il arrive pourtant, quelques fois, avec chance, que certains films, de part leur nullité, fassent rire…ce n’est bien évidemment pas le cas de ce dernier qui m’aura fait chier de la 1ere à la dernière minute (sauf lors des apparitions de Angelina qui, on aura beau dire, porte vraiment bien son nom Rire même si elle n’était que virtuelle! Et grosse déception pour la modélisation de Robin Wright (ce qui a contribué aussi, c’est vrai, à mon énervement).
Pour les séries, j’ai terminé "Paranoia Agent" très rapidement car très interressant. Après, il faut vraiment adhérer à l’univers de Satoshi Kon. On sent bien sur l’influence de son maître Ôtomo (tout le côté "organique" de certains dessins, le dernier épisode pourrait très bien avoir été réalisé par lui, ainsi que la partie fantastique). Pour faire simple et vous donner une idée, vous prenez "Millenium Actress" et "Paprika", vous les mélangez, vous assaisonnez avec "Akira" et vous partitionnez en 13. Vous obtenez la série nommée ci-dessus.
dans la foulée, j’ai testé "Boogiepop Phantom" dont le traitement fait penser à "Lain". Mais c’est totu…le 1er épisode m’a suffit pour ne pas pousser l’expérience plus loin.
Par contre…aaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhh! La Découverte! La claque! le bonheur!
"THE LOST ROOM" Enfin une série géniale, captivante, intelligente, scénaristiquement béton (mais attention, c’est classsé SF) et avec des acteurs qui savent jouer (et putain, y’a Kevin Polack!). Oui, j’avais comme un goût amer qui m’était resté dans la bouche après "Prison-fucking-Break"! Alors ce n’est qu’en 6 épisodes (ils pourraient en faire le double vu la fin). Le pitch : un inspecteur de police (interprêté par le "croque-mort" de "Six Feet Under", le charismatique Peter Krause qui devrait sérieusement songer à une carrière ciné) se retrouve avec une clef dans les mains, clef qui a le pouvoir d’ouvrir toutes les portes et d’amener son possesseur dans la lost room, chambre d’un motel à priori inconnu. Après quelques péripéties, sa fille se retrouve perdue dans cette chambre. En effet, lorsque l’on met un objet dans ladite pièce et que l’on referme, il se produit une sorte de "reset" qui le fait disparaitre! Commence alors sa quête des objets (la clef en est un parmi une centaine) pour retrouver sa fille. Le côté science fiction n’est que la toile de fond d’une intrigue qui rapproche bien plus la série d’un très bon film (ou jeu! les similitudes sont énormes) genre Indiana Jones. Plus simplement donc, c’est une série d’aventure ultra prenante! Mais ce mauvais résumé (j’avais déjà précisé dans un billet que j’étais nul pour résumer une histoire!) ne saurait rendre compte de la complexité de l’histoire et de l’intérêt que l’on peut prendre à suivre le personnage principal. A savoir, tous les objets ont un pouvoir différent plus ou moins utile…ce qui fait partie de l’attrait que l’on peut ressentir pour cette série. Bon, je ne crois pas qu’elle soit sortie en France. Je l’ai choppé en V.O sur le net et sachez que l’on comprend chaque mot prononcé!!! C’est impressionant (et je tiens à préciser que je n’ai pas progressé en anglais, c’est vraiment limpide!)
Je terminerai avec la révélation sur DS, j’ai nommé "Diner Dash" (conseillé par la même personne qui m’avait poussé à aller voir Beowolf, comme quoi…). Là ou je pensais trouver un petit jeu tout mignon pour décompresser après le boulot, je me suis retrouvé avec une bombe entre les mains : un pur concentré de nitro, d’adrénaline et de provocation au stress et à l’énervement, arrachage de cheveux en option (oui, je sais, ça devient de plus en plus difficile vu ce qui me reste, mais c’est pas moi qui ai inventé l’expression ^_^; alors qu’arrachage de poils de couilles, en étant certes plus long à prononcer et plus gras niveau vocabulaire, à le mérite de rester valide trèèèsss longtemps ! Tire la langue) Bref, ce jeu, c’est tout ce qui me manquait pour finir avec un infarctus à 30 ans…on est serveur (enfin, serveuse) dans un restaurant, le nôtre, et on doit tout gérer au mieux : l’attente, le service, la propreté, les différents clients (familles et bébé pleureur, homme d’affaire parlant fort, vieillard tranquille, lecteur, femme stressée, etc), la convivialité, le relationnel, les réservations, etc, etc. 10 niveaux par restau (difficulté croissante : ça va de plus en plus vite) et 5 restau à ouvrir. Et putain, ch’uis bloque au 7ème du 4ème restau. Faut arriver à 12000 dollars et je plafonne à 11000!!! recommencé 15 fois (au moins) en vain! Je ne sais toujours pas comment ma DS a échappé au "vol à travers l’appartement" (oui, c’est une discipline que j’avais développé dans ma jeunesse avec les manettes de consoles NES, Megadrive, S-NES et PS – j’ai appris à me calmer avec la Dreamcast et pour cause, y’avait une carte avec écran insérée…).
Le mot de la fin sera donc, comme disait Leeloo dans "Le 5ème Elément" (et plus tard repris par Saumon lors d’une soirée arrosée à La Couleur De La Culotte):
HELP MEEEE, HELP MEEE…