Vive l’été

Mangas d'été

L’arrivée de l’été est toujours synonyme de soleil (en général…parce que cette année on se cogne plutôt un record d’orages!) mais aussi, et surtout, d’arrivée massive de mangas (la Japan Expo n’étant pas étrangère à ce débarquement).

Alors voilà, j’ai cassé la tirelire pour tout rafler en un coup (on remarquera aussi 2 comics dans le lot), ce qui promet des soirées et w-e placés sous le signe de la lecture. Faut quand même que je pense à en garder 1 ou 2 pour la plage, un “Estagnots” sans manga, c’est un peu comme l’océan sans vague : on peut s’y ennuyer ferme!*

Allez, je ne vais pas perdre plus de temps à écrire, mes héros de papiers m’attendent Sourire

#Naruto #Bleach #GunmLastOrder etc, etc.

 

*à mon âge…fut un temps ou il suffisait d’y être entre potes pour s’éclater sans rien faire, mais ce temps remonte à une période ou tous en avaient justement. Rahhhh, nostalgie, quand tu nous tiens…

Time goes by

Fichu temps qui passe et qui ne m’en laisse pas pour la lecture (euh…et le cinéma, et les jeux vidéo, et le sport…non, le sport c’est une question de choix Tire la langue)

La dernière fois que j’ai parlé d’un livre dans mon blog était il y a 11 mois…hors de question d’attendre un peu plus pour fêter un bien triste anniversaire!

Allez, j’exagère, je lis…mais pas autant qu’avant, pas autant que je le voudrais…10 livres en 11 mois, pas tout à fait un livre par mois! C’est 2 fois moins qu’il y a 5 ou 6 ans. Comme le ciné : je suis progressivement passé de 2,5 fois par semaine il y a…5 ou 6 ans (tiens, c’est à creuser Clignement d'œil) à 1 fois par semaine cette année. Certes, sur ce dernier point, je me rattrape un peu chez moi. Et puis il y a aussi ces putains de séries TV chronophages. J’en mate pas des masses, mais certaines valent le coup.

Cette année fut quand même l’occasion d’un record personnel :

  • How I Met Your Mother saison 8 (baisse de régime, mais je continue de me marrer) = 2,5*
  • Les Simpson saison 14 (toujours aussi bien) = 2*
  • Game Of Thrones saison 2 (une tuerie!!!) = 3,5*
  • Rome saison 1 (pas mal) = 1,5*
  • The Walking Dead saison 1 (addictif) = 2,5*
  • The Shield saison 3 (de mieux en mieux) = 2*. Avez-vous remarqué que je suis loin d’être à la pointe des dernières sorties? Clignement d'œil 
  • J’oubliais Arrested Developpement saison 1 (gentil mais sans plus) = 1* et le nouveau Lupin the Third : The Woman Called Fujiko Mine (bien sympa lui!) = 2*

Et puis les mangas, c’est comme les séries…pire, ça ne s’arrête (presque) jamais!!! 12 en cours, et encore, le temps a fait diminuer le nombre (j’en connais qui en suivent le double je crois, enfin, pourquoi mettre au pluriel? J’en connais un qui Tire la langue)…et les BD, pas moins de 8 (heureusement que les auteurs français n’en sortent qu’une par an Clignement d'œil)

Alors c’est quoi le truc? Se plaindre parce qu’on a pas assez de temps pour faire plus? Une fois posé tout ça par écrit, j’avoue que ça la fout mal de geindre : finalement j’arrive à prendre le temps pour faire ce que j’aime Sourire C’est juste qu’on ne se satisfait jamais de ce qu’on a, de ce qu’on fait! Quel con…

Bref, tout comme je l’ai fait il y a 10 jours avec le billet “Sommaire”, je vais vous annoncer les prochains billets. Dans le désordre et entrecoupés de billets sur les films, ou autres. Mais d’ici au 31 décembre, je vous aurai parlé de ces 10 bouquins qu’il faut ou ne faut pas lire!

  • A Travers Temps (Robert Charles Wilson)
  • La Cinquième Femme (Henning Mankell)
  • La Fée Carabine (Daniel Pennac)
  • L’Armée Furieuse (Fred Vargas)
  • Le Jour Des Baleines (Jean-Georges Marcon)
  • Le Requiem Des Abysses (Maxime Chattam)
  • Le Livre Sans Nom (?)
  • Rendez-Vous Avec Rama (Arthur C. Clarke)
  • Le Trône De Fer (George R.R. Martin) Intégrale 1 (livres 1 et 2)

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Sommaire…

Manque de temps, retard,

Manque d’envie, d’espoir,

Excuses bidon et j’en passe,

Toutes dans ma tête se passent.

Ce sommaire qui n’en est,

Masque des faits

Qui, dans la réalité, hélas,

Me font boire la tasse.

 

J’essaie de faire des rimes

Qui ne valent pas un Marceau de mime.

Celle-là, particulièrement, fait mal

Non à l’oreille mais au mental!

Non, je ne suis pas sous l’emprise de l’alcool…juste une connerie ambiante qui me fit taper, malgré moi, des doigts sur le clavier! J’aurais aimé vous parler de ces bons films que j’ai pu voir pour vous donner l’envie de vous déplacer vers les salles obscures qui, ponctuellement, illuminent mon quotidien. Ou crier gare (même si vous habitez non loin d’un aéroport), n’y allez pas, économisez votre temps et votre argent.

Avec un tel retard, non seulement l’exercice perd (de) son utilité, mais devient même plus compliqué pour moi, l’élément “mémoire” jouant en ma défaveur!

Il en va de même pour les bouquins : la dizaine lue entre 2 périodes de grandes vacances (là aussi, le temps fait défaut pour en lire plus Triste) et dont je voulais parler risque de finir en billet expéditif genre “A lire ou pas”, et terminé Triste 

Et que dire des mangas….bouhou. Et des BDs…bouhouhou. Et des photos…bouhouhouhou. Et des séries TV…bouhouhouhouhou. Et de la musique…bouhouhouhouhouhou.

Bref, si vous avez eu la force de me supporter jusque là (et aujourd’hui jusqu’ici), je vais peut-être essayer de continuer (l’idée ma traversé l’esprit, plus d’une fois, de mettre un terme à ce blog dont je me sens quelques fois plus l’esclave que le maître Triste).

Un dernier effort sur ce w-e pour préparer les billets de Snowpiercer, L’Extravagant Voyage Du Jeune Et Prodigieux T.S. Spivet, This Is The End au cinéma; Brick et Your Highness en vidéo (sortis il y a quelques années). J’en posterai un par jour pour faire une belle semaine avec certainement Cartel que je vais voir ce w-e.

Si je peux caler un aperçu des vacances en photos, je m’y attèle aussi.

Et plus tard tout ce qui m’a fait faire bouhou (et tous les “hou” de hiboux)

Wish me luck (ils disent souvent ça dans les films, si ça peut me booster, tant mieux Sourire)

Et donc, I’ll be back Clignement d'œil

 

 

Hajime No Ippo (Le premier pas)

GEORGE MORIKAWA

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Chers “followers”, je me décide enfin à vous parler d’un des meilleurs mangas qui soit : IPPO

Pourquoi avoir autant attendu? Simplement car je ne savais comment décrire le manga pour vous donner envie de le lire. C’est d’ailleurs toujours le cas aujourd’hui, mais au bout d’un moment, faut savoir se lancer!

La difficulté, au regard de ceux sur lesquels j’ai déjà donné mon avis dans la section “Top Mangas” de mon blog (Naoki Urasawa avec 20th Century Boys, Monster, Pluto, Billy Bat; Masashi Kishimoto avec Naruto; Yukito Kishiro avec Gunm et Last Order) vient du fond. Ippo est un pur shonen (manga destiné à un public adolescent). Il est donc essentiellement axé sur l’action et, il faut l’avouer, l’humour à juste dose. Là ou les autres sont plus sérieux. Oui, même Naruto, n’en déplaise à certains! Vous n’avez qu’à lire ce que j’en ai pensé.

Bref, revenons à nos moutons : Ippo

Synopsis (merci Wiki) :  Ippo Makunouchi est un jeune et timide lycéen de 16 ans qui n’a pas d’amis car il consacre tout son temps libre à aider sa mère, qui l’élève seule, dans l’entreprise familiale de location de bateaux de pêche. Il est couramment victime de brutalités et d’humiliations par une bande de voyous menée par Umezawa, un de ses camarades de classe. Un jour, un boxeur professionnel témoin de la scène, Mamoru Takamura, le sauve de ses bourreaux et emmène Ippo blessé au club de boxe Kamogawa, tenu par le boxeur retraité Genji Kamogawa, pour le soigner. Une fois Ippo réveillé, Takamura tente de lui remonter le moral en le persuadant de se défouler sur un sac de sable, expérience qui révèle chez lui une grande puissance de frappe et un talent inné pour la boxe. Se découvrant une passion pour ce sport et poussé par le désir de devenir fort, le jeune Ippo décide de devenir boxeur professionnel et commence son entraînement au sein du club vers les plus hauts niveaux.

Rien de bien nouveau, rien de bien excitant…

Et pourtant…

Ce manga, qui finalement mérite sa place dans le haut du top (je pense ne jamais arriver à classer les 4 auteurs!) va vous faire vibrer comme rarement. C’est bien simple, chaque volume (déjà 55 sur les 101 existants, et ce n’est pas terminé Sourire) est déclencheur de cris de joie, de fou-rire, de stress, d’excitation, de larmes même(!). Les morceaux de bravoure s’enchaînent naturellement, le trait de Morikawa est d’une intensité et d’une force qui n’a d’égale que les combats qu’il met en scène. Tenez, quelques images :

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Seule elle a déjà de la gueule. Mais dans le récit, lorsqu’on y arrive, on ne peut que pousser un cri. Vrai de vrai!!!

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Ippo est certainement le seul manga ou le trait de l’auteur rend certaines scène vivantes. Je ne sais comment le dire autrement. Je n’ai pas le vocabulaire pour le décrire (mon truc c’est plus les films).

Disons pour résumer qu’à chaque fois que je tourne la dernière page, puis que je ferme le livre, je n’ai qu’une envie : frapper dans un sac! M’inscrire dans un club de boxe! Mais je suis trop trouillard et douillet pour me retrouver sur un ring. Mais ayant les épaules fragiles après 3 opérations, je ne pourrai jamais monter sur un ring Tire la langue 

Le destin de ce lycéen, qui grandit au fil des tomes, et de ses nouveaux amis, nous entraîne dans un tourbillon d’histoires dont les atouts sont : l’acharnement, le dépassement de soi, la force du mental, l’amitié, l’humour gras (two thumbs up for Takamura :

 

ippo-la-rage-de-vaincre-tome-26-10878 C’est celui qui porte le chien et le vieux, qui a tué un ours à mains nues, qui s’est fait faire un buste à son effigie, qui est le plus fort du monde Clignement d'œil

Et le trait (oui, je me répète), la dynamique des combats, les climax de fou et le doute que l’auteur arrive à nous mettre dans la tête. A ce propos, tout ne se termine pas forcément comme on l’imagine. Et ça c’est fort!

Je suis vraiment désolé de la manière dont j’en parle, je me rends bien compte que c’est décousu et maladroit.

Seul moyen pour bien comprendre : le lire!

Et même si les dessins des premiers volumes ne sont pas des plus beaux (c’est toujours le cas chez tous les dessinateurs, Morikawa n’échappe pas à la règle, et c’est encore plus flagrant lorsqu’il dessine des personnages féminins!), l’histoire devrait vous entraîner

Vive Ippo!

 

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Manben*

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Billy Bat, dernière œuvre en date du génial Naoki Urasawa, permet à son auteur (et co-scénariste Takashi Nagazaki) de donner toute la mesure de son art. Mon attachement à 20th Century Boys est certes indéfectible, mais avec Billy Bat, Urasawa ne se contente pas de raconter une histoire : il ré-écrit l’Histoire! Rien que ça!!!

On y croise Oswald et Kennedy, Jésus et Juda, des personnages du Japon féodal, et bien d’autres (nous n’en sommes qu’au 5ème tome en France). Vous comprenez que je sois incapable de vous résumer l’histoire pour essayer de vous donner envie. Je vous colle un synopsis en bas d’article, mais gardez en tête qu’il est extrêmement réducteur!

L’aide apportée par Nagazaki n’est pas à prendre à la légère, je pense, car tout comme pour Pluto, le dessin de Urasawa a gagné en intensité et en réalisme.Le découpage est encore plus cinématographique. Et malgré les aller-retours dans le temps (sa marque de fabrique Clignement d'œil), l’histoire reste parfaitement compréhensible et fluide. Pas besoin de se replonger dans les anciens volumes.

Et si comme moi vous attendez avec impatience le moment ou vous allez pouvoir réunir les conditions pour que la lecture d’un livre (roman, BD, manga, etc) soit une expérience mémorable, alors foncez sur Billy Bat (et 20th Century Boys, Monster, Pluto) et profitez de ce temps exceptionnel pour vous évader…la lecture en plein air, la sensation du papier sous les doigts, l’odeur de l’encre, l’anticipation au moment de tourner la page…un bonheur simple mais tellement complet Sourire

Je termine avec l’explication du titre “Manben”* :

*Dans la Chine traditionnelle, le terme “Manben” désigne le fait de se consacrer corps et âme à l’étude du dessin afin d’atteindre le sommet de son art et de faire partie du vaste et quasiment inaccessible monde de l’image. Cette voie, qui n’est pas uniquement réservée aux saints et aux sages, aborde l’étude de la constitution de l’ensemble de la création, une domaine si vaste qu’il en dépasse la connaissance de l’homme. En comparaison, l’esprit humain n’est que trop étriqué et limité. Ce n’est qu’après avoir pris conscience de ce fait que l’apprenti artiste décide de travailler avec la plus grande application. Le respect de cet esprit du “Manben” a été dans bien des cas transmis par des générations de peintres. Parallèlement à cela, au Japon de l’époque Shôwa (1926-1989), une expression revenait très souvent dans les bouches des mères pour gronder leurs enfants…

“Cesse de scribouiller et travaille!”

Synopsis :

En 1949, Kevin Yamagata, dessinateur américain né de parents japonais, connaît un succès formidable avec sa bande dessinée Billy Bat mettant en scène une chauve-souris dans diverses aventures.
Lorsqu’il apprend de façon fortuite qu’un personnage identique au sien existe aussi au Japon, il décide de se rendre à Tokyo pour rencontrer le dessinateur dans le but de s’excuser de lui avoir inconsciemment « volé » le personnage.
Une fois sur place, il est rapidement happé dans une spirale d’évènements étranges qui tous le ramènent invariablement à la chauve-souris et à ses origines mystérieuses !

Ghost In The Shell 2.0 : vraie m.a.j ou escroquerie?

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Il y a presque 2 mois sortait en Blu-ray la version “2.0” du 1er Ghost In The Shell du génial Mamoru Oshii.

Le 2.0 signifiait nouveau master, nouveau pressage mais aussi scènes et musique retravaillées!

Aie…Oshii ne jouerait-il pas les apprentis Georges Lucas avec l’un de ses chefs-d’œuvre?

D’une certaine manière, oui. Mais pour l’avoir acheté et regardé, je peux vous assurer qu’il l’a fait à bon escient et qu’il me sera maintenant impossible de le re-voir sous son ancienne forme (j’ai testé par curiosité, et ça fait mal Clignement d'œil). Finalement c’est un nouveau coup de génie pour 2 raisons : d’un point de vue marketing, c’est imparable (en plus ça va le faire découvrir aux petits jeunes qui ne jurent que par les conneries du moment), et d’un point de vue technique, ça embrasse tout naturellement l’univers de Ghost In The Shell imaginé par Oshii. Le film entre en symbiose totale avec son sujet, ce dernier traitant justement de symbiose homme-machine et de l’âme (ghost) de ces dernières, si tant est qu’elles en aient…le mélange CG/D.A est dans cette version haute définition d’un naturel confondant.

Là, je n’ai parlé que des scène retravaillées. Mais quid de la qualité technique de la galette?

Monstrueuse!

L’image est claire comme de l’eau de roche, éclatante de beauté et le D.A semble avoir été fait cette année. Moi je dis, c’est fou!!!

Et pour le son, non seulement la superbe musique du génial (“génie”, “génial”…ils sont vraiment forts ces jap’ Clignement d'œil) Kenji Kawai est mise en valeur comme jamais (rahhhh le thème d’ouverture “Aaaaahhhhhh taaaaaa,…” ) par une spatialisation hors-norme et un son cristallin, mais en plus chacun des coups de (?)* sont ressentis dans l’estomac par des basses d’une puissance et d’une précision fulgurante!

  * (?) = désolé, je ne suis pas musicien…mais alors paaaaaas du tout Triste

Pour finir, même si cette édition peut paraitre chère au 1er abord (25€ mais en se débrouillant on la trouve à 20€), son contenu et sa qualité valent chaque euro dépensé. De plus la jaquette est magnifique, elle est en carton et, comme un livre, laisse découvrir, lorsqu’on l’ouvre, des pages de papier glacé de très bonne qualité remplies de photos et de commentaires sur le film.

Donc vraie m.a.j!!! Sourire Sourire Sourire 

Il en faut…peuuuu pour être heureux…

Vraiment très peu pour être heureux…

Vous allez voir, ça ne tient vraiment à pas grand chose, mais après 12 jours consécutifs de travail, la moindre petite chose positive prend une ampleur démesurée!

Alors voilà ce que j’ai trouvé en boutique ce matin :

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Le nouveau et dernier tome de “Pluto”, ça va être du lourd, je le sens. Ce qui est horrible avec “un dernier”, “une fin”, c’est qu’il n’y aura plus cette insoutenable et jouissive attente et cette excitation lors de l’achat! La découverte des premières pages fébrilement tournées…et on se dit…que vais-je bien pouvoir lire maintenant (bon ça va, j’ai d’autres très bonnes série en cours Clignement d'œil)

Le nouveau “Last Order”, qui est sorti bien vite pour une fois (5 ou 6 semaines d’attente au lieu des 5 ou 6 mois habituels…)

Et surtout, le nouveau Naruto (plus qu’un d’écart avec le Japon), et comme vous avez dû le lire, je suis devenu grand fan il y a peu et depuis mon billet sur ce manga, je les ai tous relu (52!). Du bonheur, du bonheur, et encore du bonheur. Mais on ne peut comprendre qu’en lisant, messieurs les réfractaires Clignement d'œil

Et pour terminer cette incroyable trouvaille éditée par Glénat : “La Dynastie Donald Duck”, j’ai failli verser une larme en le découvrant (toute mon enfance!). D’autant que :

1- c’est un pavé qui vaut son pesant d’euros

2- ils en sont déjà au tome 3!!!

Le w-e s’annonce bien (je le répète, à ce jour, il m’en faut peu! Sourire)

Top Mangas (2ème partie)

Chose promise…chose promise! Voici venu (le temps, des rires et des chants…) le moment de vous parler d’un autre maître du genre, le fameux 3ème auquel je fis allusion dans mon “Top Mangas (1ère partie)” :

YUKITO KISHIRO

Cet honorable mangaka est l’auteur du fabuleux GUNM (9 tomes) et de sa non moins fabuleuse suite (peut-être meilleure) LAST ORDER (14 tomes et toujours en cours de publication).

Ainsi que du sympathique one-shot ASHMAN et de l’anecdotique AQUA KNIGHT

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GUNM :

L’histoire de Gunnm est une uchronie dystopique basée sur une catastrophe écologique due à la collision d’une météorite avec la Terre, amenant l’humanité au bord de l’extinction. Zalem est une ville suspendue qui déverse ses ordures sur Kuzutetsu – la décharge – où la lie de l’humanité survit dans la violence. Cette histoire raconte la renaissance d’une cyborg amnésique qui va chercher un sens à sa vie.

En parcourant la décharge, Ido découvre une tête de cyborg encore intacte parmi les débris et décide de la sauver. Ido Daisuke est un « docteur en cybernétique », il répare les cyborgs endommagés dans son atelier de Kuzutetsu, ville poubelle au dessus de laquelle flotte Zalem, la mystérieuse cité volante. À son réveil, le cyborg n’a aucun souvenir. Ido l’appelle Gally et l’adopte, lui offre un nouveau corps mécanique et la traite comme sa propre fille. Afin de lui donner le meilleur, Ido a besoin d’argent. Il reprend alors discrètement son travail de « Hunter Warrior » car dans la décharge, ce sont les chasseurs de primes qui traquent les criminels, sous l’autorité des usines qui ravitaillent Zalem.

Gally, innocente aux yeux d’Ido, sera confrontée à la violence et retrouvera certaines sensations de son passé, redécouvrant son talent pour le combat. En affrontant de nombreux adversaires et en se lançant dans l’aventure, Gally combat avant tout pour son humanité.

gunnm114Tout d’abord, merci Wiki Sourire. Oué, je ne savais pas comment m’y prendre pour vous poser l’histoire, voilà qui est fait, et vite Sourire.

Une fois fois encore, le synopsis est réducteur puisqu’il ne met pas en avant LE point essentiel : quel est le sens de la vie, ou du moins le sens que chacun peut, doit, essaie de donner à sa vie. La recherche du bonheur pour la plupart bien sûr, que ce soit à travers les combats, le bonheur ou le pouvoir, ou je ne sais…mais surtout le “Qui suis-je? D’ou viens-je? Quel est mon but?”, etc. Bref, une introspection collective si je puis dire : nombreux sont les personnages secondaires à se hisser au rang du 1er, Gally.

La première force du manga, celle qui accroche dès son ouverture, ce sont les dessins extrêmement précis (et beaux!) de Kishiro.

La deuxième est très certainement son histoire, à travers un développement en flash back misant à fond sur la qualité des personnages (background travaillé à l’extrême), ainsi qu’un univers futuriste crédible car renseigné par des technologies ou psychologies de notre époque. Et la narration limpide qui nous fait suivre Gally dans sa  quête initiatique. phase51

La troisième, pour terminer : les profondes réflexions auxquelles se livrent les humains ET cyborgs (puisque Gally en est un!). Et ça va trèèèèèès trèèèèèèèèès loin, accrochez-vous en attaquant LAST ORDER!

Le plus fort, c’est lorsqu’on arrive à comprendre (ou qu’on fini par se persuader d’avoir compris Clignement d'œil) : à ce moment là, on finit par y croire!

Sans aucun doute un manga à lire, au calme, pour faire travailler sa matière grise tout en s’éclatant (certains combats sont d’anthologie).

 

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Top Mangas (1ère partie)

Un aperçu des mangas qui devraient vous faire voyager, réfléchir, rire, pleurer, hurler et même vous relaxer!

La liste est longue, mais je ne m’attarderai que sur les plus intéressants (à mes yeux, of course).

Ah, et pour le classement…? Les mangas seront regroupés par auteur et je mettrai en avant le plus intéressant du groupe. Le titre "Top Mangas" n’est pas entièrement justifié dans le sens ou il n’y aura pas de numéro 1, 2, 3, etc. Trop difficile pour moi.

Cette page sera en “Work in progress” pendant quelques mois. Je viendrai de temps en temps la compléter avec une nouvelle série jusqu’à être à court Sourire. En fait, la plupart d’entre-vous doivent lire le billet puisque je publie d’abord et ensuite le transforme en page (comme toutes celles qui sont en haut du blog). C’est la première fois que je teste ce système, mais ça m’a l’air d’être mieux que ce que j’avais pu faire auparavant avec mes autres “Top”. L’objectif est d’avoir une page complète et présentable à la fin, alors que les billets seront noyés dans mon blog!

J’attaque directement avec 2 auteurs représentants à eux seuls 5 séries. De quoi vous occuper s’il vous venait la manganite (cherchez pas, je l’ai inventé celui-là!)

NAOKI URASAWA

14rwsrid20th CENTURY BOYS : Chef d’œuvre de Naoki Urasawa (finalement, il ne sait presque faire que des chefs d’œuvre!). Son style graphique est à tomber!

   1969
Un groupe d’enfants se retrouve régulièrement dans une base secrète ; sous l’impulsion de Kenji Endô, les enfants inventent une histoire de science-fiction racontant la destruction de l’humanité par une organisation maléfique à laquelle ils s’opposaient pour finir par devenir les sauveurs du monde. Ils consignent cette histoire dans un Cahier de Prédictions.
   1997 
Après le suicide de Donkey, un des enfants du groupe, Kenji, devenu depuis gérant d’un convini, se retrouve impliqué malgré lui dans les sombres desseins d’une secte apocalyptique dirigé par un certain Ami, qui réalise une à une les prédictions que lui et les autres enfants avaient imaginées.2611172722_small_1

Qui est Ami ? Probablement un ancien ami de Kenji, mais lequel ? Kenji arrivera-t-il à empêcher la fin du monde qu’ils avaient annoncée dans leur cahier pour le 31 décembre 2000 (fin du XXe siècle) à minuit ?

20thcbParticularités du manga : la narration navigue entre plusieurs époques, ce qui instille un rythme soutenu tout au long des 22 volumes

Du même auteur :

HAPPY (9 volumes?)

MONSTER (18 volumes)

PLUTO (8 volumes)

Et zut! Je suis obligé de parler de Monster car il est presque sur un pied d’égalité avec 20th! Qu’ont ces 2 mangas en commun (et PLUTO aussi). Une histoire parfaitement construite et qui nous fait nous retourner les méninges, une ambiance pesante jamais égalée dans un autre manga, des personnages avec un énorme background, et hyper crédibles et un coup de crayon aux traits abyssaux!

9431MONSTER : Kenzô Tenma est un homme à première vue sans histoire. Neurochirurgien de génie travaillant en Allemagne, promis à un brillant avenir, ce jeune japonais va soudain voir sa vie basculer dans l’obscurité et la solitude à la suite de meurtres non résolus dont il va être accusé. Il découvre vite qu’il en est en partie responsable du fait d’avoir, 9 ans auparavant, sauvé un jeune garçon au lieu d’une personnalité politique, mettant par la même occasion en péril sa carrière professionnelle. Mais comment imaginer que sous les traits d’un petit garçon de 10 ans pouvait se cacher un des pires monstres que l’humanité pouvait engendrer ? Froid, ne connaissant ni la peur, ni l’amour ni aucun autre sentiment, sachant sonder l’âme humaine et manipuler qui il souhaite, Johann va accumuler au fil des années les meurtres parfaits, laissant ici et là suffisamment d’indices pour que le Dr Tenma le suive mais pas suffisamment pour que la Police puisse faire un lien avec lui, devenu un jeune homme à l’allure respectable et au visage d’ange. Quoi de plus effrayant qu’un monstre humain, à l’apparence anodine et rassurante, que personne ne semble capable de voir, de prévoir et surtout d’arrêter… On ne connaît pas son but, ni ses origines. Sa sœur jumelle, semblant aussi innocente que lui est machiavélique, ne le sait pas non plus mais, vite rattrapée par son passé trouble, elle va bien être obligée de prendre elle aussi part à la traque du monstre…

monste10Monster plonge au plus profond de l’être humain, là où règne l’obscurité la plus complète, là où sont enfouis nos peurs et nos secrets, aux racines même du Mal et du Bien qui nous habitent tous.

Rahhhh, et PLUTO alors?! Mêmes qualités, même univers sombre, mais une histoire plus courte.

pluto_urasawaPLUTO : Dans le monde futuriste de Tezuka, la société voit les êtres humains partager leur vie quotidienne avec des robots qui leurs ressemblent étrangement. Ces robots vivent, pensent, agissent, vont a l’école, font des enquêtes, sont secrétaires, chauffeurs de taxi… Un code de lois régit la vie des robots comme par exemple le fait qu’il leur est interdit de tuer le moindre être humain.

L’inspecteur Gesicht d’Europol est un robot fatigué et déprimé qui se voit confier une nouvelle enquête : découvrir qui, et pourquoi, assassine l’un après l’autre les robots les plus puissants de la planète… Chaque corps (robots ou humain) se retrouve avec des cornes plantés dans le crâne par le meurtrier.

Chaque victime a en commun d’être des robots ou des humains vétérans de la 39e guerre d’Asie mais tous ont maintenant une nouvelle vie plus calme et rangée comme Mont Blanc, la première victime, qui était devenu garde forestier.pluto-extrait-astro-avril-2010

En dépit du fait qu’il n’est pas le héros, Astro, le personnage principal de l’ancienne version de l’histoire, est présent comme personnage récurrent dans cette adaptation.

MASASHI KISHIMOTO

 

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NARUTO : Déjà 52 volumes (54 au japon et ce n’est pas fini) et pourtant je ne l’ai découvert qu’il y a 6 mois! Tout ça parce qu’étant pro-Dragon Ball, je n’avais même pas daigné jeter un coup d’œil à cet ersatz de mon manga fétiche à l’époque ou les gens commençaient à en parler. Monumentale erreur, comme dirait l’ami Schwarzi! Il est largement au dessus de DB et de la plupart des autres mangas! En fait, il est dans mon top 3 ex-aequo avec les 2 autres (le trio Urasawa et le duo Kishiro, j’en parle après).

“Il existait jadis un démon-renard à neuf queues. Celles-ci étaient si puissantes qu’un simple battement de l’une d’entre elles faisait s’écrouler les montagnes et soulevait des raz-de-marée. Accablés par ce monstre, les hommes réunirent  une troupe de ninjas. L’un d’entre eux, particulièrement vaillant, parvint à neutraliser la bête. Mais son exploit lui coûta la vie. Ce valeureux ninja était le quatrième maître Hokage”

Voici comment débute le manga “Naruto”. Pas joyeux-joyeux…et pourtant, dès la deuxième page, on voit un garnement peindre des immondices géantes sur les 4 têtes surplombant un village (genre Mont Rushmore). C’est Naruto! Et tout au long des nombreux volumes, Kishimoto s’astreindra à trouver l’équilibre entre l’humour (plutôt débile, tout ce que j’aime Tire la langue) et le sérieux (très très quelques fois) d’une histoire bien plus complexe et poussée que ce que laissent imaginer les dessins, les premières pages et l’image que l’on s’en fait à cause de jeux vidéos réducteurs.

naruto_logo_Tout commence dans le village caché de Konoha. Naruto, un garnement dissipé et hyper actif suit, comme tous les enfants, les cours dispensés à l’école de ninjas. Il en est malheureusement l’un des plus mauvais éléments. En effet, rejeté par tous car se trouve scellé en lui Kiyubi le démon-renard qui failli détruire le village, il passe son temps à faire les 400 coups pour se faire remarquer. Orphelin, ayant déjà, et malgré son très jeune âge, fait l’expérience de toutes les afflictions dont peut souffrir le cœur humain, il recherche un peu de reconnaissance dans le regard des autres. Et c’est d’abord sous l’aile du professeur-ninja Iruka, dont on apprendra par la suite que les parents sont morts en combattant Kiyubi (!) alors qu’il n’était qu’un enfant, que Naruto va se donner une raison “d’être” . Puis Kakashi et Jiraya viendront compléter son éducation.

Je n’irai pas plus loin et laisse aux curieux le plaisir de découvrir la plus belle aventure humaine en manga, rien qu’ça! Car “Naruto” est avant tout l’apprentissage de la vie. Les difficultés rencontrées lorsque l’on est jeune : les peines de cœur qu’il éprouve à être seul, à ne pas connaître l’amour de ses parents, l’amitié même des enfants de son âge. Les souffrances physiques font et feront bien pale figure à côté de tout ça.

Et puis, Naruto, cet enfant qui deviendra adolescent sous nos yeux (et même au comportement mature d’adulte par la suite), c’est le courage, le respect, l’amitié avant tout, la force de caractère mais aussi la bêtise (oui, il n’est pas très intelligent…). Bref, toutes les valeurs qui nous font défaut aujourd’hui et qui sont mises en exergue dans ce manga. Certains diront que je vais trop loin, mais je le dis : lire “Naruto” a valeur éducative! La force du trait de Kishimoto se situe dans l’expression des visages, des regards et de la mise en scène des plans. Son manga est extrêmement cinématographique, ce qui ajoute à la profondeur des émotions ressenties. Et je n’éprouve aucune honte à dire devant vous que mes larmes ont coulé plus d’une fois au gré de ses aventures. Aussi bien par tristesse que (surtout) pour la beauté de ce qui est dit et fait.naruto1

Alors certes, comme tout Shonen (manga à destination d’un public de garçons ado), le principe de base est de montrer la résistance face à l’adversité ainsi que le dépassement de soi (et ses bienfaits). On pense bien sûr à “Dragon Ball” (toujours plus fort, mais finalement dans quel but?) ou plus proche et réaliste “Ippo”. Mais aucun ne pousse aussi loin que “Naruto”. Notre jeune héro semble l’image même de l’enfant résilient, dans sa définition psychologique (basiquement c’est la résistance aux chocs), c’est à dire qu’il a la capacité à être heureux malgré les épreuves.

Quoiqu’à y regarder de plus près, même si notre ami à toujours le sourire et a une haute estime de lui-même (“Je serai le plus grand des Hokage”, claironne-t-il à tout va), il n’en reste pas moins profondément meurtri. Allons alors un peu plus loin : Naruto symbolise l’humanité dans ce qu’elle a de plus beau. Il a la force (le pouvoir?) d’apaiser les souffrances! Il ne pense pas qu’à se battre, au contraire, il discute et se lie d’amitié avec l’ennemi (même quand ce dernier refuse ou n’écoute carrément pas). Rendez-vous compte : il a les pires maux et problèmes du monde, mais il passe outre pour aider les autres à s’en sortir encore mieux!

default-26105469aeLe dernier point que j’aborderai concernant cette œuvre, c’est la relation de Naruto avec son “rival” de toujours : Sasuke. Ce dernier est en apparence son opposé, tel qu’on nous le présente dans les premiers tomes. Il est intelligent, il plait aux filles, il est issu d’une famille “prestigieuse” et est à priori le meilleur ninja de sa génération. A ce propos, il faut garder en tête que Naruto pendant la moitié de la série ne gagne jamais! Incroyable!!! Il est pourtant le personnage principal! Donc Sasuke est en tout point au dessus. Mais au fond, il a enduré d’autres souffrances qui sont semblables à celles de Naruto. Il ne les extériorise pas, c’est tout. Alors finalement, on a deux personnages en opposition qui auraient pu partager un même destin. C’est leur rapport avec les autres qui définira ce qu’ils deviendront.

Sasuke pourrait symboliser la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui et Naruto celle dans laquelle il faut tendre. Mais tout n’est pas noir ou blanc. Je vous rappelle que Naruto est considéré comme un délinquant au début, et qu’il est individualiste. Le plus intéressant, c’est son évolution Sourire

Est-ce-que Kishimoto pensait faire un manga aussi génial et abouti dès son ébauche, franchement?

Merci monsieur!!!    

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