Sommaire…

Manque de temps, retard,

Manque d’envie, d’espoir,

Excuses bidon et j’en passe,

Toutes dans ma tête se passent.

Ce sommaire qui n’en est,

Masque des faits

Qui, dans la réalité, hélas,

Me font boire la tasse.

 

J’essaie de faire des rimes

Qui ne valent pas un Marceau de mime.

Celle-là, particulièrement, fait mal

Non à l’oreille mais au mental!

Non, je ne suis pas sous l’emprise de l’alcool…juste une connerie ambiante qui me fit taper, malgré moi, des doigts sur le clavier! J’aurais aimé vous parler de ces bons films que j’ai pu voir pour vous donner l’envie de vous déplacer vers les salles obscures qui, ponctuellement, illuminent mon quotidien. Ou crier gare (même si vous habitez non loin d’un aéroport), n’y allez pas, économisez votre temps et votre argent.

Avec un tel retard, non seulement l’exercice perd (de) son utilité, mais devient même plus compliqué pour moi, l’élément “mémoire” jouant en ma défaveur!

Il en va de même pour les bouquins : la dizaine lue entre 2 périodes de grandes vacances (là aussi, le temps fait défaut pour en lire plus ) et dont je voulais parler risque de finir en billet expéditif genre “A lire ou pas”, et terminé  

Et que dire des mangas….bouhou. Et des BDs…bouhouhou. Et des photos…bouhouhouhou. Et des séries TV…bouhouhouhouhou. Et de la musique…bouhouhouhouhouhou.

Bref, si vous avez eu la force de me supporter jusque là (et aujourd’hui jusqu’ici), je vais peut-être essayer de continuer (l’idée ma traversé l’esprit, plus d’une fois, de mettre un terme à ce blog dont je me sens quelques fois plus l’esclave que le maître ).

Un dernier effort sur ce w-e pour préparer les billets de Snowpiercer, L’Extravagant Voyage Du Jeune Et Prodigieux T.S. Spivet, This Is The End au cinéma; Brick et Your Highness en vidéo (sortis il y a quelques années). J’en posterai un par jour pour faire une belle semaine avec certainement Cartel que je vais voir ce w-e.

Si je peux caler un aperçu des vacances en photos, je m’y attèle aussi.

Et plus tard tout ce qui m’a fait faire bouhou (et tous les “hou” de hiboux)

Wish me luck (ils disent souvent ça dans les films, si ça peut me booster, tant mieux )

Et donc, I’ll be back

 

 

C’est le plus grand boss de toute la ville…

PICSOU hou hou!

Et telle la pépite brandie par Picsou sur la couverture, ce livre vaut de l’or! A mes yeux, bien sûr, sinon vous pouvez le trouver à 30€ chez n’importe quel libraire

Depuis presque 2 ans, Glenat sort un magnifique ouvrage d’à peu près 350 pages, tous les 2 mois, intitulé “Intégrale Carl Barks : La Dynastie Donald Duck” en 24 tomes!!! Carl Barks, aussi appelé “l’homme des canards” puisqu’il a donné vie dans les années 30 & 40 à Donald, Picsou, Riri, Fifi, Loulou, Daisy, Gontran, etc, etc!

Un très grand monsieur, donc, grâce a qui mon enfance fut bercé par les plus belles histoires que l’on peut espérer lire dès 5 ou 6 ans.

Mon enfance et…je l’avoue, mon adolescence! Mais point de honte, puisqu’à 35 ans, et après une pause d’une quinzaine d’années, je me replonge avec le plus grand plaisir dans ces histoires (pas forcément d’un autre temps). J’en connais d’ailleurs encore certaines par cœur (“puré” –comme je disais petit- j’ai du les lire un paquet de fois pour les avoir si bien mémorisées!!!).

Ce monsieur, toujours, a suscité des carrières, et pas des moindres : celle de Don Rosa, né 50 ans plus tard, dont l’enfance fut bercée par les mêmes histoires (bon, lui en a fait quelque chose puisqu’il est devenue dessinateur!). Il se spécialise dans les années 80 sur Picsou et crée “La Jeunesse de Picsou” dont la l’image du début représente la couverture du 1er tome lui aussi édité par Glénat. Le 2ème sort le 18 juin, viiiite!

Bref, Barks a beau avoir créé le personnage de Picsou, ma préférence va à Don Rosa pour le coup. Deux raisons :

• le côté maniaque avec lequel il a reconstitué ce qui a du être la jeunesse de Picsou à travers tous les indices laissé par Barks au fil des aventures,
• le dessin que je trouve plus “travaillé” (mais ça, c’est très personnel)
• les histoires qui sont d’une rare qualité, rapport à la psychologie du personnage : le type (Picsou) en a clairement chié pour y arriver et chacune de ses facettes (qualités et défauts) est liée à la somme de ses expériences!

Le visage que lui donne Don Rosa est le plus humain (de tous les personnages de BD?). Franchement, c’est incroyable : ce canard avare, colérique –pas autant que Donald – égoïste (?) est tout autant malin et surtout généreux! Oui! Et pourtant, la fin de certaines de ses histoires le font clairement passer pour un sale con!!! Si bien qu’on ne peut jamais vraiment saisir sa personnalité.

Une chose est sûre, il a beau être le canard le plus riche du monde, on ne peut que le plaindre…

Allez, pour ceux que ça intéresse, et si tant est que vous ne lirez pas l’intégrale (sinon ce qui suit risque de gâcher le plaisir de la découverte), voici quelques-uns des moments les plus forts (en général des fins d’histoires) :