Au niveau des ricains, la french touch en plus :)

Astérix-Le-Domaine-Des-Dieux-Affiche-Finale

ASTERIX : LE DOMAINE DES DIEVX 3D (2.5*) : Alexandre Astier et Louis Clichy ont réalisé ce qui me semblait jusqu’alors inimaginable, à savoir un film d’animation d’une excellente qualité qui n’a rien à envier aux gros studios américains (le premier plan sur/dans la forêt avec le sanglier qui dort est à la fois bluffant de réalisme et hilarant) doublé d’une adaptation irréprochable de la BD de Goscinny et Uderzo. Oubliez toutes les (pitoyables) adaptations ciné, à part le Mission Cléopâtre de Chabat qui était tordant car 100% esprit canal. Revenez plutôt aux bons vieux D.A, mais dopés à la potion magique!

Voici une liste non exhaustive des raisons qui doivent vous pousser à aller le voir :

  • pour le scénario, tout d’abord! Rarement D.A (français de surcroit, j’insiste) nous aura proposé un si bon matériau. Ok, la base est solide : l’album Le Domaine Des Dieux fait partie des meilleurs. Il n’empêche, l’adaptation sur grand écran force le respect puisqu’elle réussit à développer tous les travers de notre société de manière presque anodine, mais surtout très drôle (pour les grands et les petits).
  • pour les sangliers qui, ici, sont meilleurs que dans la BD! Chacune de leur apparition vous garantit un fou-rire Sourire
  • pour LA voix d’Astérix! Ouiiiiiii, c’est sa voix Sourire Sourire Sourire (celle des vieux D.A…nostalgie, quand tu nous tiens)
  • pour les rapports de force entre esclaves et légionnaires, légionnaires et centurions et le tout mélangé!
  • pour la folie générale.
  • pour le dynamisme incroyable de la mise en scène.
  • pour les références au cinéma US et français (ça pleut!)
  • et presque surtout pour Obélix dont le rôle prend de l’épaisseur (pardon Clignement d'œil) au fur et à mesure de l’histoire pour terminer par nous mettre une pression grosse comme un menhir à la fin…et déclencher rires et applaudissements! Les supers héros de Marvel peuvent aller se rhabiller Clignement d'œil

Bravo Astier, on attend la suite!!!

PS : la 3D ne rentre pas dans la note sinon je mettais 3* tellement c’est bien fait ET non négligeable Clignement d'œil

L’araignée qui faisait la belle

Comme je n’arriverai jamais à faire d’aussi belles photos d’araignées, je mets en avant celles des autres (enfin, du Marcal, tout simplement 😉

La coquille du bigorneau

Celle qui faisait la belle

Quelques heures de dressage et voilà une petite saltique bien obéissante.

J’avais presque réussi à lui faire donner la pa-patte… 😉

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Séance de rattrapage 09 : Samsara

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SAMSARA (3*) : Pour ceux qui ont eu la chance de voir l’excellent Baraka, du même réalisateur (Ron Fricke), Samsara ne sera pas une surprise. Pour les autres, préparez-vous à un voyage initiatique à la limite de la méditation.

Samsara est un film sensoriel. Sa force, et seule raison d’être, est le parfait mélange entre des images d’une beauté exceptionnelle qui nous font voyager à travers les 5 continents et une musique magnifique et planante. Pas de dialogues ici, même pas une voix off pour décrire ou présenter! Samsara est un film muet!

Cette expérience (appelons un chat un chat) est bien évidemment à vivre au cinéma (pour le coup, c’est un peu tard) ou en Bluray avec une bonne installation. Et à ce propos, la qualité d’encodage du Bluray surpasse presque tout ce qui s’est fait jusqu’à présent. Une image et un son au top, mais surtout une image (issue d’un master 8K!!!).

Donc expérience sensorielle + cinématographique + démo technique = bonheur & apaisement Sourire

Séance de rattrapage 08 : Beasts Of The Southern Wild

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BEASTS OF THE SOUTHERN WILD (1*) : Beaucoup de bruit pour rien autour de ce film. Entre Cannes, Sundance et l’intervention d’Obama chez Oprah Winfrey, le film a fait parler de lui et a remporté les prix nécessaires pour être élevé au rang de petit bijou du 7ème art.

En ce qui me concerne, je me suis pas mal ennuyé! C’est pas que je n’aime pas les contes (ahhhh, Princess Bride Sourire Sourire Sourire), mais celui-là, qui déboule avec ses gros sabots, se faisant passer pour ce qu’il n’est finalement pas (à savoir un film sur la survie d’un enfant dans un monde dévasté), m’a laissé un goût de bile dans la bouche! Parce que :

  1. Désolé, mais la gamine est un peu une tête à claques.
  2. Le réalisateur ne fait pas dans la dentelle avec ses effets larmoyants et le côté pseudo-documentaire sur les pauvres du bayou en Louisiane…
  3. Du lyrisme, en veux-tu, en voilà, pour spectateurs perdus (bon, ça rejoint un peu le “2” finalement)!
  4. Le titre ne veut rien dire…les fameuses bêtes n’ont aucun intérêt (aucun rapport même) dans l’histoire.

Tout n’est pas à jeter, il y a bien 2 ou 3 bonnes idées et scènes (pas mal avec le père), ainsi qu’une partition musicale assez magique,mais pas suffisamment pour le conseiller!

Machine -fucking- Head

Mercredi 12 novembre 2014, 22h20, Machine Head débarque sur la scène du Bikini à Toulouse. Des lumières rouge-sang sortent des yeux de robots cubiques siglés MH, les cuivres démarrent (petite intro aux violons)…puis déboule la déferlante de guitare-basse-batterie et la voix gutturale et saturée de Robb Flynn qui scande “And with this now we diiiiiiie!”, le premier morceau du nouvel album. Le ton est donné, Machine Head a 20 ans et n’a peut-être jamais été autant en forme! De Burn My Eyes en 1994 à Bloodstone & Diamonds cette année, chaque album a été un obus lancé à pleine vitesse directement dans les tympans (et après on se demande encore pourquoi j’ai des acouphènes Tire la langue).

Rien à redire, ce concert fut le meilleur qu’il m’ait été donné de voir au Bikini (pour rappel, c’est la meilleure salle de France acoustiquement parlant, et la 3ème d’Europe!). C’est simplement regrettable que mon smartphone n’ait pu capter le son correctement (où sont les basses que je sentais à l’estomac tout le long du concert??? Triste). Les ayant vu en 2007 au Hellfest, je peux établir une comparaison : c’était un verre de lait, et, mercredi, c’était un verre de Macallan 18 ans d’âge Clignement d'œil

Je crois bien qu’on a eu droit à presque tous les albums. De souvenir, ils ont joué “Imperium”, “Locust”, “Ten Ton Hammer”, “Bulldozer”, “Aesthetics Of Hate”, “Davidian”, “Night Of Long Nights”, “Halo” et j’en passe. En bref, que du lour Sourire 

Allez, trêves de bla bla, voici une certaine idée du bonheur musical (ou de l’horreur pour les anti-metal Tire la langue) à travers les 3 vidéos qui vont suivre : “Now We Die”, “Imperium” et “Bulldozer”

 

 

Séance de rattrapage 07 : All Is Lost

Affiche

ALL IS LOST (2.5*) : Un huis clos en plein milieu de l’océan. Robert Redford seul face à la caméra. 1h45 de film sans dialogue (à part la minute d’introduction, un “God!!!” et un “Ffff…ffff…fuckkkkk!!!”) et au bout, une nouvelle sorte d’expérience cinématographique. Et ça donne pas envie de prendre le large Tire la langue

A la barre : J.C Chandor! Je l’attendais n’importe où sauf là! Son précédent et premier film, l’excellent Margin Call, m’avait étonné. Une sorte de Usual Suspects sur la crise financière dont on connaissait la fin dès le début Clignement d'œil. Succès critique et film rentable…et pourtant prise de risque totale pour le suivant.

Dans All Is Lost, tout tourne autour des sensations. On se croit à bord avec Redford et on va passer une centaine de minutes à avoir peur, s’énerver, pester, gueuler et surtout le plaindre. Mais quelle horreur!!! Jusqu’à l’arrivée du générique de fin qui m’a fait hurler! Je ne suis toujours pas sûr de ce que ça voulait dire…donc perso, je trouve le film limite traumatisant. Mais attention : je parlais de sensations, d’expérience cinématographique…alors si vous le regardez sur un petit écran avec un pauvre son stéréo, vous perdez 50% de l’effet désiré par l’auteur! Ouaip, ch’uis à la bourre, fallait que j’en parle avant pour que vous alliez le voir au ciné!

Chandor n’aurait pas pu trouver meilleur titre pour son film et Redford pas meilleur film, certainement, pour une fin de carrière (il aurait dû en profiter pour prendre glorieusement sa retraite avec, ça aurait été magnifique).

Donc All Is Lost, mais pas pour le réalisateur qu’il faut suivre de très très près!!! 

Ciné speed 10 : Bai Ri Yan Huo

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BLACK COAL (2.5*) : Le synopsis d’un thriller est important pour qui n’a pas trop le temps de voir des films mais qui aime le genre. Et comme je n’ai jamais été très bon pour résumer, je m’en remets à Allociné :

En 1999, un employé d’une carrière minière est assassiné et son corps dispersé aux quatre coins de la Mandchourie. L’inspecteur Zhang mène l’enquête, mais doit rapidement abandonner après avoir été blessé lors de l’interpellation des principaux suspects.
Cinq ans plus tard, deux nouveaux meurtres sont commis dans la région, tous deux liés à l’épouse de la première victime. Devenu agent de sécurité, Zhang décide de reprendre du service. Son enquête l’amène à se rapprocher dangereusement de la mystérieuse jeune femme.

Du cinéma chinois qui ressemble au cinéma coréen, à quelques différences près Clignement d'œil.

Dans ce thriller plutôt captivant, le réalisateur se borne à narrer une enquête sans laisser la place à une quelconque sorte d’humour (exit donc le comique de situation coréen, souvenez-vous de l’excellent et très sérieux Memories Of Murder : il était aussi très drôle!) ou d’extrémisme visuel (façon Oldboy). Des faits, des faits et encore des faits!

L’image est froide comme le climat. Certains moments font même penser à Fargo (l’apparition de la neige en sortie de tunnel avec le seul gag du film : la moto).

La musique enveloppe juste ce qu’il faut du film pour créer une ambiance de doute et d’inconfort.

Les deux acteurs principaux sont parfaits dans leurs rôles (froids, encore, presque inexpressifs). D’ailleurs, ce style de jeu est propre aux asiatiques et fait ici des étincelles.

La mise en scène est minimaliste. Mais une fois encore, elle colle parfaitement au propos du film. Le réalisateur se permet toutefois une petite fantaisie de vue subjective, un peu comme la première scène de J’ai rencontré Le Diable ,(encore du cinoche Coréen Clignement d'œil). Il cumule en fait puisque c’est celle de la moto!

Bref, si vous aimez les bonnes enquêtes qui s’étalent dans le temps et, à l’écran, savent le prendre, sans “twist” éclatant façon Shyamalan, Black Coal est pour vous. Il vient de sortir en vidéo.

Belfast, 1971

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‘71 (1.5*) : En 1971, alors que les affrontements entre catholiques et protestants font rage dans les rues de Belfast, un jeune officier de l’armée anglaise se retrouve abandonnée après le repli “stratégique” de son unité. Comment passer la nuit (et plus?) dans cet environnement sans savoir vers qui se tourner?

Je pourrai dire “enfin un film intéressant qui sort du lot”, malheureusement le manque d’informations (je suis loin d’être calé sur le sujet, j’ai oublié tous mes cours d’histoire du lycée, à moins que ce ne soit au collège ou l’on parlait de l’IRA Tire la langue) m’a quelque peu empêché de pleinement profiter de l’histoire. C’est d’autant plus regrettable que la première demi-heure est vraiment prenante.

Le parti pris du réalisateur semble être “ne pas relâcher la tension”, mais en commençant trop fort, et malgré la scène de l’explosion au milieu qui ne peut laisser les spectateurs indemnes, il aurait fallu plus de force pour maintenir le cap. Regardons le bon côté des choses : Yann Demange réalise son premier film pour le cinéma et vu le résultat, le monsieur semble prometteur.

En résumé : pour les connaisseurs, c’est, je pense, un très bon film (2.5*?), techniquement maîtrisé (putain cette caméra à l’épaule lors des courses-poursuite!); pour les autres, c’est un peu juste mais ça peut passer Clignement d'œil