Un autre point de vue de la 2nde guerre mondiale

00 Fury

FURY (1.5*) : J’aurais aimé vous dire tout le bien que je pensais de ce film…avant d’aller le voir. Malheureusement, le réalisateur David Ayer était certainement “ailleurs” au moment de réaliser son œuvre (j’étouffe un rire…ma blague est naze et a certainement été faite 200 fois Tire la langue).

Tout d’abord, il est difficile de mettre en boite une histoire censée tourner autour de 5 soldats de la 2nde guerre mondiale et de leur char. La promo tournant autour de ce Fury (nom du char et par-là même du film) et de Brad Pitt, le char étant présenté comme un personnage à part entière, je m’attendais à une sorte de huit-clos éclairé par un Pitt version Tom Hanks de Il Faut Sauver Le Soldat Ryan. Que nenni, Ayer filme tout comme un jeu vidéo. Les rares incartades sont mielleuses et cassent la dynamique du film (si tant est que…).

Les acteurs sont sous exploités car les rôles mal écrits et Pitt est, c’est triste à dire, trop “beau gosse” pour le rôle. Je l’adore habituellement, mais là, ça colle pas! Triste  De plus, le directeur de la photo semblait faire une fixation sur son regard (à moins que ce ne soit le maquilleur) : plusieurs scènes semblent le montrer éclairé comme dans les vieilles romances. Un effet bien kitch et qui fini de gâcher le film. D’autant que ça saute aux yeux (c’est le cas de le dire, décidemment…), Ayer et son équipe s’étant échinés à rendre l’image et les scènes les plus sales possibles! Quelques fois c’est nickel, d’autres fois, c’est bien foireux. J’en veux pour preuve la toute première scène ou je pensais que le projectionniste s’était raté dans ses réglages!

Ayer : out, il n’est pas fait pour ce genre (End Of Watch était bien plus réussi). Bouhou, j’ai encore la ridicule scène du “repas” sur l’estomac (mouhahaha!)

Que reste-t-il alors (béh oui, je lui ai quand même donné 1.5*)? Simplement la dernière 1/2 heure, celle qui justifie le titre du film, celle qui permet au char de “vivre” et aux acteurs de (bien) jouer. Celle qui porte toute la tension d’un huit-clos. Celle qui réussit à nous tenir en haleine par l’espoir, et donc celle qui se termine comme il se doit (à un truc près).

 

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