Superman avec une GoPro

Une fois de plus, je suis médusé par la qualité du boulot effectué par les mecs de CorridorDigital. Leurs précédentes vidéos sur les jeux vidéos, notamment, m’avaient enchanté. Mais là, le coup de Superman qui va rapporter une GoPro à son proprio en la laissant tourner, c’est une sacrée bonne idée Sourire

I hope…

Je croise les doigts!

La 2ème B.A de X-Men Days Of Future Past est arrivée on the web, et elle claque sévère. La 1ère était déjà énorme.

Mais là, franchement, la dimension s’annonce épique!!!

Et gros avantage, on peut la regarder en entier sans savoir pour autant ce que sera le film o_O : vous avez bien entendu lu, elle ne le résume pas! Incroyable mais vrai. Raison de plus pour y croire Clignement d'œil (après tout ce que j’ai balancé sur les B.A dans un précédent billet, je suis le 1er surpris)

Sombre et grandiose…mmmmm Sourire

Dans mon top des 3 plus mauvais films de 2012

Five%20Year%20Engagement,%20The

THE FIVE-YEAR ENGAGEMENT (0.5*) : Accrochez-vous à votre siège si vous décidez de regarder ce film…pour ne pas avoir à le quitter au bout de 5 minutes! J’ai failli, mais par respect, j’ai décidé de poursuivre l’expérience me disant qu’une telle intro à la guimauve saupoudrée de pseudo blagues-trash cachait un film qui pouvait partir dans tous les sens côté humour, et donc me faire rire.

Mais non, ce n’est qu’une rom-com de plus, particulièrement nulle puisqu’elle persiste à faire le grand écart entre 2 genres : la bleuette amoureuse et sirupeuse (celle qui me fait vomir) et le film potache avec humour salace (celui qui peut bien me faire rire). Le grand mal du XXI,1ème siècle : essayer de rassembler un maximum de spectateurs en mélangeant les genres pour que les publics se mélangent. Monumentale erreur! Et ce n’est pas le casting composé d’un Jason-How I Met Your Mother-Segel en très petite forme et d’une Emily Blunt bien fade qui va sauver les meubles…non, ils finissent de faire sombrer ce looooong métrage Triste

Quel dommage, Nicholas Stoller, le réal, nous avait pourtant bien amusé avec son 1er Forgetting Sarah Marshall en 2008 avec le même Jason Segel.

Maintenant je me dis qu’en regardant bien l’affiche…c’était tellement prévisible!

A vos masques et tubas

Das_Boot

DAS BOOT (3*) : Tenté par un huit-clos de 3h30? Je vous présente la version “Director’s cut” de Das Boot.

Franchement, un film dont la 1ère moitié (donc presque la durée d’un film standard!!!) nous décrit le quotidien ennuyeux d’une équipe de sous-mariniers allemands pendant la seconde guerre mondiale ne vous fait pas rêver?!

Arrêtez!

Un film qui a plus de 30 ans, tourné en allemand, réalisé par Wolfgang Petersen avant L’Histoire Sans Fin, vous n’y croyez pas?!

Un film sur la guerre dont les effets spéciaux se cantonnent à de brusques mouvement de caméras pour simuler des explosions, et ou les vagues et la tempête sont envoyés à coups de seaux d’eau, ça vous laisse de marbre?!

Ben mes cocos, vous auriez tort de réduire ce film à vos préjugés, même si tout ce que je viens de dire est vrai…euh, je dis ça parce que je les avais bel et bien! Et oui, je n’avais jamais vu ce film!!! J’ai fait le pari de l’acheter parce que j’en avais souvent entendu parler et parce que la version Blu-ray était à la fois hyper qualitative (selon les canards spécialisés) et parce qu’elle était director’s cut. Et après la séance, je me suis demandé quelles scènes ils ont bien pu enlever???

Et oui, le film est un régal : construction scénaristique irréprochable, mise en scène dynamique (et je dirai même hyper dynamique pour l’époque) malgré le peu de place et de profondeur de champs, personnages loin des stéréotypes (et le seul qui le soit se fait copieusement critiquer, c’est trop fort Sourire), commandant avec une vraie “gueule” de cinéma (prenez Eastwood et Newman, secouez, vous avez Jürgen Prochnow!) et surtout, tout du long, une put***de tension palpable!!! Qu’elle soit symbolisée par les couleurs, les sons (pfff, la pression de l’eau quand ils passent sous les 150m! Je peux vous dire qu’en Blu-ray 5.1 DTS Master Audio j’étais tout en bas avec eux!!! Tout simplement énorme), les gouttes de sueurs qui perlent sur les visages (à la Sergio Leone), les boulons qui pètent (et ceux qui pètent un boulon), elle est omniprésente. A part lors de la 1ère et mémorable scène d’entrée en matière, inimaginable de nos jours, ou une fête de départ tourne à la beuverie puissance 10.

Et avec tout ça, je me rends compte que dans le fond je n’ai même pas parlé du plus important : le fond!!! Présenter des jeunes partant en guerre, sans les juger, mais au contraire en essayant de présenter sous un angle nouveau ce qui peut les “motiver”, au milieu d’une guerre qu’ils ne comprennent pas, poussés par une idéologie monstrueuse, ne réalisant qu’au milieu des explosions qu’ils ne sont finalement pas invincibles, qu’ils ne sont pas les sur-hommes qu’on a voulu (avec succès) leur faire croire, est un sacré pari. Et il est réussi! et que dire de ce commandant qui semble être le seul doué de raison, et qui se permet de critiquer ouvertement le régime en place (dans son sous-marin, pas fou quand même Clignement d'œil)?

En résumé : il n’est  jamais trop tard pour découvrir un film, surtout lorsqu’il est bon! Et quand il est très bon, il s’avère souvent être, comment dire, “intemporel” peut-être?

Quand j’étais petit…

Ma mère me disait souvent “Arrête de faire des grimaces, tu vas rester comme ça!”

A croire que celà ne suffisait pas puisqu’elle ajoutait quelques fois dans la même phrase “si la lune bouge”, juste après la virgule respiratoire, certainement pour (r)éveiller en moi le côté scientifique (toute chose ayant un sens, une explication, la crainte de cette lune qui bouge pouvait suffire à me calmer…quelle andouille j’étais Clignement d'œil)

Au fond, c’était reculer pour mieux sauter : je ne peux m’empêcher de faire l’idiot sur les photos…à 35 ans!!!

IMG_0652IMG_0654IMG_0655IMG_0657IMG_0658IMG_0659

Un citoyen modèle

LawAbiding

LAW ABIDING CITIZEN (2.5*) : Sorti en 2009 aux USA et en décembre 2010 en France (pas bon signe ça!), Law Abiding Citizen réalisé par l’oubliable F. Gary Gray est passé inaperçu dans les salles obscures. Pourtant épaulé par un casting alléchant et un scénario qui sent bon le thriller des 90’s, j’avais à cette époque moi aussi fait l’impasse.

Et puis, j’ai dû lire une ou deux bonnes critiques l’an dernier qui m’ont laisser penser que, finalement, ce film valait peut-être le coup.

Je veux mon n’veu!

Tu parles Charles!

—Quand je vous disais 90’s Clignement d'œil

Dans la plus pure tradition du film de vengeance, Law Abiding Citizen nous entraine dans les méandres d’un esprit torturé, celui de Gerard Butler, qui vit sa femme se faire tuer sous ses yeux et sa gamine enlever (et laissée pour morte) dès les premières minutes. C’est l’un des points forts du films : la scène d’ouverture est d’une rare violence pour un film cinéma. Qu’elle se situe au milieu du film, et l’effet est diminué de moitié (on a vu bien pire). Mais là, ça m’a prit par surprise et du coup, je suis resté scotché. Très vite, les choses partent en vrille : l’avocat (Jamie Foxx) préfère une entente avec l’accusé principal qui a balancé son acolyte plutôt qu’un procès qu’il risque de perdre. Son client (Butler, vous aurez comprit) ne l’entend pas de cette oreille. Et…

Et bien, mettez-vous à sa place! Tiens, c’est ça le film : on ne peut qu’être dégouté pour lui. Et si F Gary Gray n’avait pas fait tous ces mauvais films, je dirai qu’on tient là un réalisateur prometteur qui arrive à traiter d’un sujet délicat sans prendre parti. Qu’il nous laisse spectateur et juge, sans orientation ni compromis…jusqu’aux 2/3 du film (dommage)

Alors certes, Law Abiding Citizen n’évite pas les écueils liés au film hollywoodien (scénario alambiqué pour essayer de masquer les failles, morale en partie foireuse, sorte de happy end), mais on lui pardonne volontiers tant on est happé par l’histoire…enfin, par le personnage de Gerard Butler.

Avec sa mise en scène un brin dépassée, son scénario un peu gros et sa musique patriotique, Gerard Butler et consorts nous font retourner à l’époque des Die Hard et Backdraft. Mais suis-je le seul à voir l’analogie, ou n’existe-t-elle pas et seule ma mémoire y croit?

Bah, l’essentiel est qu’ça plaise Tire la langue

Septembre 2013, 10ème et dernière partie : Le Gouffre de Padirac

Ou comment terminer ma série par des photos foireuses : lumière insuffisante + photo à main levée = beurk.

Et le plus beau est resté au fond du gouffre : en effet, il est interdit de prendre des photos à partir dès l’embarcation…snif!

Septembre 2013, 9ème partie bis : Rocamadour de nuit

Les vacances de septembre touchent à leur fin (oui, on est quand même en mars Tire la langue).

Voici les derniers clichés de Rocamadour, pris à la tombée du jour et en pleine nuit. J’ai ainsi pu tester la pause longue de mon APN avec miroir ouvert et ça marche plutôt pas mal.

Enfin, la dernière photo (la lune) a été prise depuis l’entrée de l’hôtel Sourire

Rrrri rrrrou rrrou rrrou

La B.A que je vous propose aujourd’hui est issue de ce qui se fait de plus mauvais dans le cinéma.

J’avoue avoir honteusement vu le 1er Transformers. Et je m’y suis fait chier comme un rat mort!

Les 2 et 3 étant réalisés par le même Michael Bay, je n’ai pas eu besoin de faire le déplacement pour donner mon avis : certainement nuls!

Et pourtant, je mets la B.A du 4ème : Age Of Extinction. Le titre sous entend-il que ce sera le dernier? J’espère bien, mais rien n’est moins sûr, les billets verts du box office étant les grands décideurs…

Donc, oui, j’y viens, pourquoi la B.A? Simplement car résumé à 2mn30, le film est pas mal et spectaculaire! Pas besoin d’en voir plus Tire la langue 

J’ai cru voir un Grosminet

la-belle-et-la-bete-photo-52cc32a725361

LA BELLE ET LA BETE (0.5*) : Quelle mouche a piqué Christophe Gans? Sans aller jusqu’à juger ses choix, l’adaptation de La Belle Et La Bête ne semblait pas ce qu’il y avait de plus évident pour lui. Crying Freeman, Le Pacte Des Loups, Silent Hill. Systématiquement un personnage fort et central dans chacun de ses films. Ici, l’histoire tourne autour de Belle, bien creuse, là ou tout l’intérêt aurait du être porté à la bête. Et ce ne sont pas les quelques flash back qui vont me faire croire qu’il a fait preuve d’attention pour ce dernier. On voit bien à sa manière de filmer qui a le 1er rôle! De là à dire que les sous de papa ont joué un certain rôle, il y a un pas à franchir que je…

Bref, La Belle Et La Bête est un mix entre Harry Potter et Narnia (pour le côté tout public et les images) avec des acteurs français…entendez par là des types qui se croient au théâtre et ne sont donc jamais crédibles! Le voilà d’ailleurs le putain de fléau du cinéma français : les acteurs qui déclament leur texte!!! Merde, merde, merde!!!

Un bien beau gâchis alors que les moyens étaient là : c’est vraiment très beau…mais c’est réellement très chiant!

PS pour rire : Christophe Gans était-il fan du chevalier des poisson dans Les Chevaliers du Zodiaque? Clignement d'œil