Nouvelle B.A de Mario Kart 8 qui sortira le 30 mai sur Wii U!
Accrochez vos ceintures:
Et un p’tit bonus : Donkey Kong Country Tropical Freeze qui fait du bien au yeux , sortie prévue le 21/02
Nouvelle B.A de Mario Kart 8 qui sortira le 30 mai sur Wii U!
Accrochez vos ceintures:
Et un p’tit bonus : Donkey Kong Country Tropical Freeze qui fait du bien au yeux , sortie prévue le 21/02
LE VENT SE LEVE -Kaze Tachinu- (3*) : Je l’attendais fébrilement, le dernier Miyazaki. Entre la peur de le voir s’enfoncer dans le tout-mignon comme se fut le cas avec Ponyo, le moins bon de ses films, et celle de faire une œuvre tout public, il ne restait que peu de place à l’espoir de retrouver la puissance d’un Mononoke Hime.
Puis vint la B.A et son coup de vent qui balaya toutes mes craintes!
Puis vint le moment ou les lumières s’éteignirent dans la salle, le logo du studio Ghibli apparaissant sur l’écran, et les premières images qui défilent devant mes yeux.
Je sens que ça va être bon, je sens que Miyazaki revient en force (alors qu’il vient d’annoncer qu’il mettait un terme à sa carrière, pour la 2ème fois…?). Je sens que le vent se lève. Oui, c’est même Paul Valéry qui l’écrit, “Le vent se lève!…Il faut tenter de vivre!” Cette phrase, prononcée par Jiro, le personnage principal, résonnera tout au long du film. Un film sombre, aux antipodes de ce que fait Miyazaki. Un film sur la survie d’un peuple (les japonais dans les années 30) qui se sent brimé, en retard sur son temps. Ce qui aboutira aux mauvais choix que l’on connait, ouvertement critiqués par Miyazaki lors d’une scène entre Jiro et un allemand. Pourtant, il restera tout du long le mettre d’œuvre d’un spectacle auquel il ne prendra pas parti, et dont les actions de ses personnages ne seront jamais jugées.
J’ouvre ici une parenthèse : pour avoir vu le film, je ne comprends pas les critiques et la controverse à son sujet!
Enfin, c’est un film sur l’Amour, le vrai, entre 2 personnages animés qui semblent réellement doués de vie. C’est aussi la première fois que Miyazaki aborde ce thème de façon si frontale! Et c’est magnifique, émouvant et tellement frustrant…
C’est le film de la maturité pour Hayao Miyazaki. C’est un aboutissement. Je le comprends lorsqu’il dit que ce sera son dernier. Il a tout dit. Il a atteint des sommets en terme de narration animée : visuellement, le résultat est une fois de plus épatant! J’en veux pour preuve les rêves de Jiro dont l’audace visuelle est à certains moments incroyable!
Mais attention, ce film est clairement à réserver aux adultes, bien trop complexe et sombre pour des enfants et certainement aussi un peu ennuyeux.
Ma préférence reste toujours à Mononoke Hime, plus poétique et au message écolo (cher à Miyazaki) plus développé. Mais Le Vent Se Lève n’est pas en reste, ne vous inquiétez pas!
THE WATCH (1.5*) : Ben Stiller et Vince Vaughn : 2 noms qui, sur l’affiche, peuvent suffire à nous donner envie de voir le film.
Sauf que la B.A nous laisse craindre le pire! Le nom du réalisateur n’étant pas là pour nous rassurer : quelqu’un a-t-il vu le seul film ciné Hot Rod de Akiva Schaffer en 2007???
Au final, on a un film sans prétention qui vous fera sourire presque tout du long et marrer à plusieurs reprises. Mais pas inoubliable.
Sous l’impulsion de Ben Stiller, habitant modèle et rangé d’une petite bourgade des USA, une unité de bras cassés surveillance de quartier est créée (“The Watch”) suite au meurtre non élucidé de l’agent de sécurité d’un supermarché. Attention, nous ne sommes pas dans un thriller mais dans un délire : le tueur (enfin les) est un extra-terrestre!!! Entre gags bien gras (et à voir absolument en V.O pour le vocabulaire et les jeux de mots qui, m’est avis, ne pourront être bien retranscris en V.F) et têtes de cons en action, le film avance sans trop se préoccuper d’une quelconque crédibilité. Bah, on ne lui demandait pas, donc tout va bien
A voir pour déstresser et reposer le cerveau après une dure journée de taf.
12 YEARS A SLAVE (3*) : Difficile d’écrire sur un film dont tout le monde parle à l’heure actuelle. Entre la course aux oscars et un sujet profondément encré dans la culture américaine, l’avis d’un petit français du fin fond de la Haute Garonne, d’origine Ariègeoise, peut faire sourire.
D’autant que je ne me sens pas d’attaque pour disserter dessus.
Ce qu’il faut savoir :
Bref, un film qui vous remet les idées en place, qui fait réfléchir et aussi relativiser beaucoup de choses! J’aime ce cinéma!
MINUSCULE -La Vallée Des Fourmies Perdues- (2*) : Connaissiez-vous la série tv Minuscule? Ces histoires de 6 minutes sur “la vie privée des insectes” qui nous entourent en images de synthèse mais tournées dans des environnements réels. Chaque épisode (une centaine répartis sur 2 saisons) est bourré d’inventivité, drôle et aussi mignon. Parfait pour les 7 à 77 ans
Quid du passage au long métrage? L’exercice, en générale casse-gueule, est ici réussi : le studio Futurikon a su transposer cet univers de courts-métrages en un long pour le cinéma en gardant le côté drôle et dynamique de la série et, pour que les spectateurs accrochent pendant presque 1h30, a tissé une histoire autour d’une boite à sucres en morceaux découverte par une coccinelle blessée et un groupe de fourmis noires. Ces dernières décident d’emporter le butin jusque dans leur fourmilière, mais le chemin, semé d’embuches (les méchantes fourmis rouges à l’œil mauvais ) ne sera pas de tout repos.
Minuscule, c’est donc Les Aventuriers De l’Arche Perdue au pays des insectes, les trouvailles comiques en plus : il n’y a qu’à voir ce plan (et les bruitages qui l’accompagnent) au bord du ruisseau après que la boite à sucre se soit échouée par exemple. Et pour les trouvailles, je vous laisse vous régaler de l’attaque finale des mines de la Moria de la fourmilière ou médicaments (oui, vous avez bien lu!) et frondes de fortunes assurent un spectacle digne d’une grosse production
Techniquement, il n’y a rien à dire. Ce n’est certes pas un Pixar…pour autant, l’intégration dans les environnements est tellement bonne que je le positionne au niveau des meilleurs!
Pour finir, je ne peux que crier “Cocorico”!!!
Pour info : ne vous fiez pas à la B.A : il n’y a pas de voix off (ouf!), il n’y a même aucun dialogue!!! Bah oui, vous avez déjà entendu des insectes parler vous?
Et pour le coup, j’en mets 2 pour le prix d’1!
En effet, tout en étant bien différentes (la 1ère dégage une ambiance un peu folle, la 2ème une folle ambiance ), elles n’en disent finalement que très peu sur le film. Car reconnaissons une chose, la B.A n’est plus vraiment un art à part entière mais plutôt un résumé du film à venir…ce qui peut énerver. Et plus ça va, plus je conseille de ne pas les regarder!
Là, je ne me fais pas de la pub…
Ceci dit, je continuerai à en poster car, à la base, elles sont le déclencheur de l’envie de voir le film
Et donc, celles-ci sont vraiment à part et ne peuvent gâcher votre futur potentiel visionnage du film! Et puis mince, y’a Wallace-Vizzini-Shawn dedans
Transcendence avec J.Depp et un réalisateur inconnu aux manettes. Pour le meilleur ou pour le pire??? Je dis aie aie, mais sait-on jamais!
Pourquoi ça me fait penser à Le Cobaye?!
Une fois de plus, on voit bien que les types de l’époque ne rigolaient pas trop…mais ils savaient creuser dans la caillasse
La visite était vraiment intéressante, mais finir par les appareils de torture pouvait retourner l’estomac! Une chose est sure, ils avaient une imagination débordante!!!
Quelques clichés pris dans un village d’époque reconstitué, au fin fond de la Dordogne (pourquoi est-ce-que je pense à l’Ariège )
Son moulin (qui fonctionne!) à la Sleepy Hollow m’a fait triper
HOMEFRONT (1.5*) : Statham, pour moi, c’est avant tout l’acteur anglais à l’allure sérieuse qui me fit maintes fois rire dans Lock, Stock And Two Smoking Barrels ainsi que dans Snatch. Un accent qui pique l’oreille et nous tient en éveil, un demi sourire en coin qui laisse entrevoir un certain potentiel (de) charmeur. Mais ça, c’était avant que Luc Besson écrive Le Transporteur!
Alors, un potentiel gâché?
Loin de là! Mais pour le moment, il n’est pas développé à hauteur de ses capacités. Disons qu’il fallait trouver un remplaçant à Bruce Willis, version XXIème siècle. Statham avait la gueule et la carrure. Manquait plus que le(s) rôle(s). Petit à petit on y arrive. Homefront en est la preuve.
Sauf que le gars, là, il part avec un sacré handicap…le film démarre, ça s’annonce comme une bonne série B de dimanche soir sur TF1 (enfin, je sais même plus s’il y a un film du dimanche soir ), le titre apparait, les noms d’acteurs, une partie de l’équipe technique et…le scénariste…SYLVESTER STALLONE.
Là, j’en ai pris un coup et j’ai sérieusement remis en question le choix du film (je crois bien qu’on était 2 à avoir sursauté de peur!)
Bref, ça c’est pour le côté “ambiance”, je ne vous ai pas encore parlé du film! On va accélérer.
Le type, ex-agent infiltré dans un réseau de trafiquants, se retire suite à une arrestation qui vire à la tuerie. Les années passe, sa femme meurt, il trouve un bled paumé pour élever sa fille, essaie de refaire sa vie peinard, sauf qu’il a peut-être un peu trop poussé sur l’entrainement d’auto-défense de la gamine qui éclate une tête à claques de sa classe (elle est en primaire, hein!). Bref, il n’en fallait pas plus pour que, de fil en (grosse) aiguille, Stallone nous pond un lien avec l’ancien trafiquant qui va pimenter la nouvelle vie de Statham.
Sauf que Statham, c’est le plus fort! Il les éclate tous, à coups de poings, de coudes, de genoux, de pieds, de tête, de couteau, de décors et j’en passe. Les bruitages dépassent les meilleurs Steven Seagal . Ces scènes sont jubilatoires et suffisent à se marrer et passer un bon moment au cinoche. Ce qui est autour, on s’en fout un peu. Même, ça vient gâcher le film. Par exemple James Franco, que j’apprécie énormément, n’est pas du tout crédible. Winona Ryder mérite des baffes. Et le pseudo méchant de fin est un looser.
Voilà, le seul qui vaille le coup, c’est Jason Statham!
Et peut-être un peu sa casquette