PICSOU hou hou!
Et telle la pépite brandie par Picsou sur la couverture, ce livre vaut de l’or! A mes yeux, bien sûr, sinon vous pouvez le trouver à 30€ chez n’importe quel libraire 
Depuis presque 2 ans, Glenat sort un magnifique ouvrage d’à peu près 350 pages, tous les 2 mois, intitulé “Intégrale Carl Barks : La Dynastie Donald Duck” en 24 tomes!!! Carl Barks, aussi appelé “l’homme des canards” puisqu’il a donné vie dans les années 30 & 40 à Donald, Picsou, Riri, Fifi, Loulou, Daisy, Gontran, etc, etc!
Un très grand monsieur, donc, grâce a qui mon enfance fut bercé par les plus belles histoires que l’on peut espérer lire dès 5 ou 6 ans.
Mon enfance et…je l’avoue, mon adolescence! Mais point de honte, puisqu’à 35 ans, et après une pause d’une quinzaine d’années, je me replonge avec le plus grand plaisir dans ces histoires (pas forcément d’un autre temps). J’en connais d’ailleurs encore certaines par cœur (“puré” –comme je disais petit- j’ai du les lire un paquet de fois pour les avoir si bien mémorisées!!!).
Ce monsieur, toujours, a suscité des carrières, et pas des moindres : celle de Don Rosa, né 50 ans plus tard, dont l’enfance fut bercée par les mêmes histoires (bon, lui en a fait quelque chose puisqu’il est devenue dessinateur!). Il se spécialise dans les années 80 sur Picsou et crée “La Jeunesse de Picsou” dont la l’image du début représente la couverture du 1er tome lui aussi édité par Glénat. Le 2ème sort le 18 juin, viiiite!
Bref, Barks a beau avoir créé le personnage de Picsou, ma préférence va à Don Rosa pour le coup. Deux raisons :
- le côté maniaque avec lequel il a reconstitué ce qui a du être la jeunesse de Picsou à travers tous les indices laissé par Barks au fil des aventures,
- le dessin que je trouve plus “travaillé” (mais ça, c’est très personnel)
- les histoires qui sont d’une rare qualité, rapport à la psychologie du personnage : le type (Picsou) en a clairement chié pour y arriver et chacune de ses facettes (qualités et défauts) est liée à la somme de ses expériences!
Le visage que lui donne Don Rosa est le plus humain (de tous les personnages de BD?). Franchement, c’est incroyable : ce canard avare, colérique –pas autant que Donald – égoïste (?) est tout autant malin et surtout généreux! Oui! Et pourtant, la fin de certaines de ses histoires le font clairement passer pour un sale con!!! Si bien qu’on ne peut jamais vraiment saisir sa personnalité.
Une chose est sûre, il a beau être le canard le plus riche du monde, on ne peut que le plaindre…
Allez, pour ceux que ça intéresse, et si tant est que vous ne lirez pas l’intégrale (sinon ce qui suit risque de gâcher le plaisir de la découverte), voici quelques-uns des moments les plus forts (en général des fins d’histoires) :
Quartier Lointain 