Un Besson peut en cacher un autre

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THE LADY (2,5*) : Lorsque j’avais découvert la B.A de The Lady, et sachant que le film était réalisé par Luc Besson, j’avais ouvertement émis de sérieux doutes!

Et paf, bien fait pour moi! Que dis-je? Mais c’est tant mieux!!! J’adore ce genre de bonne surprise, l’inverse est tellement plus courant et chiant!

Pour faire simple, The Lady offre a Besson son premier VRAI personnage féminin fort. Tous les autres n’étaient que fantasme. Michelle Yeoh interprète Aung San Suu Kyi, citoyenne anglaise d’origine Birmane dont le père fut tué par la Junte qui renversa le pouvoir au début des années 50.

De retour au pays 40 ans plus tard, elle découvre avec effroi les violences perpétrées contre son peuple, en particulier sur les étudiants, par la Junte militaire. Elle décide alors de représenter le parti démocrate. Elle remporte les élections et…ni une, ni deux, se retrouve enfermée, pardon, assignée à résidence pendant les 20 années qui suivirent! Notons cependant que derrière la femme se trouve l’homme, son mari, Michael Aris (superbe David Thewlis) dont l’amour à toute épreuve est déjà en soi un acte de bravoure Clignement d'œil Son acharnement et sa combattivité trouveront écho lors de la remise du prix Nobel de la paix à sa femme (à distance!)

Besson met en scène le destin de cette femme de manière très cinématographique mais aussi didactique. En ce sens, le film est une réussite. Ensuite…ça reste un Besson : c’est édulcoré et le fond laisse quand même souvent la place à la forme.

Bref, c’est finalement le parfait compromis entre le film de cinéma version “divertissant & dépaysant” et le film d’auteur version “documentaire”, si vous voyez ce que je veux dire. On en ressort bien moins con qu’avant et on ne peut qu’avoir envie d’en savoir plus (souhait exaucé avec le documentaire inclus dans la version Blu-ray : une pépite!!! Il devrait être diffusé dans les écoles)  

  

IP Man

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THE GRANDMASTER (2*) : Un film sur le Kung Fu par Wong Kar Wai…c’est comme si Fincher se mettait à la comédie : improbable. Pourtant, le résultat est là. Bon même!

Oubliez les films de baston genre The Raid ou Ong Bak. The Grandmaster est une l’histoire de destins croisés dont les personnages centraux sont Ip Man et Gong Er, magnifiquement interprétés par le très classieux Tony Leung Chiu Wai et la non moins sublime Zhang Ziyi. Ip Man est le potentiel successeur, côté sud, d’un grand maître des arts martiaux. Et Gong Er, la fille de se dernier, la seule à connaître les 64 poings dont la feuille cache la fleur (ou un truc du genre Tire la langue)

L’histoire s’étale sur 20 ans à Fushan et Hong Kong au milieux des conflits majeurs de l’époque (invasion japonaise, 2nde guerre mondiale).

Et finalement, on s’en fout un peu. Le réalisateur n’en parle que pour être juste dans son histoire. Vraie, rappelons-le, Ip Man se trouvant être l’entraineur, pardon, le maître de Bruce Lee!

Et tout ça aussi, on s’en fout. Le film n’est là que pour permettre à Wong Kar Wai de réaliser une magnifique peinture géante des arts martiaux.

Les combats sont magistraux (chorégraphiés par Yuen Woo-ping, une fois n’est pas coutume) et de toute beauté : le 1er sous la pluie rappelle la scène mythique de Road To Perdition dont les mitraillettes seraient remplacées par des poings et pieds. L’autre combat hallucinant a lieu sur un quai de gare, rythmé par une musique diablement efficace, il devrait vous filer des frissons.

Tout le reste est filmé avec une élégance hors norme.

Mais une fois encore, nous sommes ici sur de l’apparence. Le fond reste léger, malheureusement.

Et ce qui fait sa force en fait aussi sa faiblesse : l’utilisation à outrance des ralentis peut taper sur le système. Un peu dommage, on rate un grand film finalement… 

Toujours au top le Tom

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OBLIVION –IMAX- (2*) : Tom Cruise aime bien la SF, et elle lui rend bien : Minority Report et War Of The Worlds entre autres, et maintenant cet Oblivion réalisé par le pourtant oubliable Joseph Kosinski (Tron : Legacy). Des films qui ne sont certes pas les meilleurs dans leur genre, mais restent plus que respectables. Plus, oui…car en ce qui me concerne, je me suis régalé! Même si j’avoue que cet Oblivion aurait gagné à perdre 15 minutes en l’état actuel. Ou bien à en gagner 15 en retravaillant sa forme narrative. Car soyons clair, ce film est visuellement ce qui se fait de mieux en SF, l’expérience IMAX lui fait gagner 1/2* (sinon c’était 1,5) : il a été conçu pour être vu dans ce genre de conditions, alors respectons ce choix et ne nous plaignons pas de payer un supplément car ça les vaut! L’IMAX c’est à la fois une image, mais aussi un son. Et que dire ici, si ce n’est que l’expérience est du niveau de…Tron : Legacy justement, avec sa B.O des Daft Punk! Ici, c’est à l’incroyable partition des inconnus (et prometteurs) Anthony Gonzalez & Joseph Trapaneze que nous avons droit, et , franchement, ça dépote!!! Qui plus est, le “score” est en parfaite osmose avec les images qui défilent devant nos yeux pour nous faire encore plus VIVRE l’expérience.

La promesse IMAX est tenue.

La promesse film de SF de notre temps l’est elle aussi.

Manque cette diable d’histoire pas assez développée, alors que les 20 premières minutes sont au top. Kosinski est certainement encore trop jeune pour ce genre de projet.

Maintenant, pour ceux qui comme moi ont eu la chance de voir le génial Moon, cet Oblivion fait pale figure. Le sujet exposé n’est pas le même, pourtant, à bien y regarder, dans le fond, tous 2 sont des films sur la perte d’identité, de mémoire et…je ne peux en dire plus.

C’est pour celà que Kosinski se rate. Son angle d’approche n’est pas le bon car il est trop dans le compromis (et oui, c’est un film très grand public!).

Rahhhh, si seulement…

Mais ne boudons pas notre plaisir, Tom Cruise (qui se fait encore appeler Jack!) reste LA star d’action la plus crédible de ces 10 dernières années et Oblivion compile tout ce qui s’est fait de mieux dans la SF au cinéma sans toutefois en tirer le meilleur parti. Mais au moins il ne plagie pas, il ne faite que rendre hommage, à sa façon.

 

L’aventure Corse : 3ème et dernière partie

Fait pas bon être fatigué lorsqu’on tient un blog…on se mélange facilement les pinceaux! Pour preuve, je parlais d’Hélico lors du billet précédent alors qu’il n’arrive que dans ce groupe de photos intitulé “Prisonniers”

Aie Caramba!

Et pour clôturer, le dernier groupe de photos appelé tout simplement “Fin d’aventure”, un restau sur la plage, sur fond de (superbe) soleil couchant. C’était leur dernier service, ensuite ils détruisaient la paillote (une histoire de nouveau préfet et de loi…ils rigolent pas trop en Corse!)

 

 

L’aventure Corse : 2ème partie

Salut à tous.

Je continue à poster ma série de clichés, toujours au portable…mais un jour (re)viendra ou…

Bref, aujourd’hui ce sera la “Pause repas” dans un restaurant bardé de recommandations! Peu de clichés car un extérieur en intérieur!!! Et oui, c’est une des 2 particularités de ce restaurant : il existe depuis plus de 30 ou 50 ans (quelle mémoire de merde!) et lorsqu’ils ont dû le déménager (j’ai oublié pourquoi, vraiment, c’est du gruyère dans ma tête!) de la place principale, ils ont décidé de la reconstituer en intérieur!!! C’est magnifique, mais vous ne vous en rendrez pas compte Triste. L’autre particularité tient au fait qu’il n’y a pas de carte : c’est le même menu, celui de leurs grand-mères comme ils disent, depuis l’ouverture!

L’autre série, appelée “Le kidnapping”, se passe en mer et sur un petit coin de paradis, loin de tout (et de tous) : une sorte de trou à Hobbit (vous verrez pourquoi Clignement d'œil), une paillote qui n’ouvre que sur réservation. On y est allés en Zodiac et on en est reparti en hélico!!! Et ça, c’est que du bonheur, putain!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Sourire Sourire Sourire  

PS : désolé pour la série d’hier, dont “A l’aventure” était protégée…certains n’ont pu y avoir accès. Le problème est résolu, plus besoin d’identifiant ou d’inscription.

 

L’aventure Corse, 1ère partie

Après 2 semaines, je trouve enfin le temps de faire ce p’tit billet pour poster mes photos de Corse.

Vous excuserez la qualité de certaines, elles ont toutes été prises au portable. Faudra donc pas trop zoomer!

Cette “aventure” se découpe en 6 parties. Voici les 2 premières : “Arrivée” et “A l’aventure”.

Pour info, c’était une piscine d’eau de mer chauffée Sourire

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