Double Franco, 2ème partie : le magicien

Oz The Great And Powerful (3)

OZ, THE GREAT AND POWERFUL (2*) : Comment faire le lien avec mon précédent billet alors que tout les oppose? Je dis : James Franco! Roh…le type se paie le luxe d’être simultanément à l’affiche d’un des plus gros block busters de l’année (du moins en terme de budget) sous la bannière Disney et d’un des films les plus “choquant”.

Ce qui va suivre risque d’en étonner plus d’un : il est meilleur dans Oz que dans Spring Breakers! C’est dit! Une fois encore, ça reste mon avis. Je sais, je sais, je viens de dire que son rôle de malfrat dans Spring Breakers était l’un des plus mémorables de sa carrière. Il n’empêche, les expressions de son visage, sa gestuelle (qui ne sont pas sans rappeler, dans une moindre mesure, un certain pirate de chez Disney) mais surtout le fond de son personnage de grand charlatan dans ce film en font un rôle de composition équilibré. Il faut noter qu’il est rare d’avoir des rôles si épais dans ce genre de méga-production! Bravo Franco Sourire

Sinon, quoi? Le film…bah, rien d’exceptionnel. Mais du très grand spectacle et, surtout, une 3D hallucinante! La meilleure depuis sa création, pas moins. Sam Raimi a repoussé les frontières du système de 2 manières. Mais avant d’expliquer, sachez que je parle de 3D en salle IMAX. Le film est une claque visuelle monumentale (à part 3 effets bien visibles, le revers de la médaille des écrans IMAX : précision et grandeur…).

Bref, revenons à nos “manières”. La 1ère, et l’un des coups de génie de Raimi, est de présenter le film dans un format d’époque (4:3) et en N&B. Ce N&B qui lisse tout et rend la 3D ultra fluide. Et surtout le 4:3 avec ces larges bandes noires sur le côté qui permettent aux effets de sortir totalement du “cadre” de l’écran, comme par exemple les oiseaux sur la place du cirque : effet de surprise garanti!

La 2ème est d’être revenu aux effets de jaillissement, très présents et parfaitement maîtrisés, lorsque le film passe au format IMAX et en couleur (à ce niveau là, c’est de l’ultra-couleur si seulement ça existait Clignement d'œil).

On est certes loin de la qualité d’un Spiderman, encore plus d’Un Plan Simple, mais force est de constater que Raimi ne renie pas ses origines. En effet, les références à Evil Dead sont nombreuses (la scène dans la nacelle du ballon, pour ne citer qu’elle). Les effets horrifiques (ok, on est dans un Disney, je sais) aussi. On a droit une fois de plus, pour notre plus grand plaisir, à une apparition comique de Bruce Campbell. Et le vert semble être la couleur fétiche de Raimi, les similitudes entre sa sorcière de Oz et le bouffon vert de son Spiderman étant légion.

Oz est un film familial à grand spectacle, un conte coloré qui ne peut laisser insensible et dont les clins d’œil raviront les cinéphiles.

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