Le retour du cinéma de genre?

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GANGSTER SQUAD (3) : Encore un film dont le scénario est basé sur des faits réels, à savoir l’histoire de Mickey Cohen (Sean Penn), sorte de baron de la drogue et criminel médiatique dans le Los Angeles de la fin des années 40. Pour mettre un terme à son “entreprise” (oui, on peut dire que ça en était devenue une!), le chef de la police décide de mettre sur pied une équipe spéciale de police dont le seul but est d’arrêter Cohen par tous les moyens. Autant dire que la frontière entre policiers et gangsters va être allègrement franchie Sourire 

Ruben Fleisher, dont le CV mentionne l’excellent Zombieland, n’était pas forcément le mieux placé pour ce sujet. Pourtant, à y regarder de plus près, Gangster Squad est un film de genre comme pouvait l’être Zombieland, la folie-moderno-comique sur fond de metal en moins Tire la langue

Et ça marche. Certes, le film est souvent maladroit (ellipses étranges, raccords, maniérisme outrancier…) mais ses points forts balayent finalement ce que l’on pourrait appeler des erreurs de jeunesse. D’ou le 3* représentatif de ce que j’ai ressenti en voyant le film (100% subjectif), et non pas de ce qu’il est foncièrement. Et lorsque vous verrez Gosling entrer dans le restaurant après la tuerie sur le trottoir (j’essaie de ne pas trop en dire), “larme” au poing, vous ne pourrez vous empêcher de frémir : entre son regard et la perfection de la mise en scène (le chef op et le directeur photo ont dû se régaler), il n’y a pas de place pour respirer!

Sean Penn, dont le maquillage est juste à la limite du crédible, campe un bandit, un vrai, un dur, un de ceux qui font du cinéma un art sur pellicule (enfin, sur disque dur maintenant Clignement d'œil).

Brolin trouve petit à petit des rôles sur mesure. Ici, un flic qui vit à la limite, sur un fil tendu entre 2 immeubles…un flic qui vit lorsqu’il échange des coups pour sauver la veuve et l’orphelin, un flic, lui aussi un dur, qui vit en risquant la sienne.

Gosling trouve enfin l’équilibre entre un rôle de beau gosse et un rôle…plus mature Sourire

Et enfin, Emma Stone en femme fatale dont les formes la robe (sa 1ère scène) ne peuvent laisser insensible! Tire la langue 

Bref, un film qui fait du bien car “à part” dans le paysage cinématographique de notre époque, comme pouvait l’être le superbe Lawless.

On en redemande!!!

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