Movie : The Movie : 2V

Pour ceux qui n’ont pu (ou voulu) voir la cérémonie des Oscars dans la nuit de dimanche à lundi (et dire que dans ma jeunesse je faisais des nuits blanches pour y assister du début à la fin Sourire), voici peut-être le meilleur moment, du moins le plus drôle : la bande annonce parodique de la suite fictive d’un film fictif rassemblant tout ce qui se fait de plus gros dans le cinéma US!

En commençant par les Sexy Vampires (Twilight), Avengers, Taken (et Butler qui prend sa voix de Leonidas dans 300), on a même droit à Bruno Mars, etc, etc.

C’est très con…donc très drôle. Mention spéciale à Matt Damon mangeant un sandwich (fallait oser Sourire) et le “Release the Tatum!” (aussi, pour Channing Clignement d'œil), à hurler de rire!!! 

Attention à l’ascension!

Mes interventions sur les jeux vidéos sont plutôt rares, alors je vous en colle 2 pour le prix d’1 dans ce billet de Geek!!!

J’en appelle à votre imagination en posant le cadre : j’écris ces lignes le casque vissé sur les oreilles, les douces mélodies de Avenged Sevenfold expulsées des écouteurs, mon sweat-capuche blanc Billabong sur le dos, l’iPhone à portée de main, le Banga l’Oasis pas loin…attendez, marche arrière, de nos jours c’est le Red Bull Clignement d'œil, et une pile de mangas au coin de la table attendant patiemment que je prenne le temps de les lire.

Mode “Geek attack” enclenché, je peux sereinement vous parler de la suite d’un des rares jeux que j’ai pu finir ces 5 dernières années : GOW.

Ici, c’est la sortie imminente de God Of War : Ascension sur PS3 qui va en exciter plus d’un! Car s’il s’avère être aussi bon que le 3, ça va être une tuerie!!!

Allez zou, la B.A qui déboite (sur grand écran, je vous raconte même pas Clignement d'œil), âmes sensibles s’abstenir.

 

Le 2ème, je le conseille à tous les possesseurs de 3DS (ou iPhone, je crois qu’il est sorti dessus) : Theatrhythm  Final Fantasy. Ce que j’ai pu rire lors de l’annonce de ce jeu, ce que j’ai pu me moquer de SquareEnix qui sortait une fois de plus un “truc” estampillé FF…ce que j’ai trouvé la présentation nulle…

Et puis un jour, pourquoi? Mystère…bref un jour je tombe sur une critique quasi dithyrambique du jeu! What??? Je fouille la toile à la recherche d’avis et, surprise, tout le monde s’accorde pour dire du bien du soft!

Alors je me dis “pourquoi pas?” (“Why not?” en anglais – typiquement la remarque entre parenthèses qui ne sert à rien Sourire -)

Ni une, ni 2, j’entame des fouilles et le débusque rapidement en occaz (le seul, pas vu d’autres depuis).

Lors du lancement, la mélodie me fait frémir : un air connu, un cristal à l’écran… il ne m’en faut pas plus, je sens que ça va être bon. Et ça l’est! Tellement qu’il est même difficile de s’arrêter! Pourtant, je n’ai jamais été très bon à ce type de jeu, mais là, je m’éclate. Quel type? Regardez :

La vengeance des sept croix

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Ou quand Caïn s’invite dans un groupe de metal!

Je ne m’amuserai pas à disserter sur le nom qu’ils se sont donnés, mal placé que je suis Sourire, mais je toucherai 2 mots de ce groupe à qui veut bien l’entendre (ou plutôt le lire) : faut écouter!

Voilà, 2 mots, c’est fait Tire la langue

Bon, sans aucune maîtrise du groupe, je me permets cependant un conseil pour ceux qui voudraient s’y essayer : écoutez en 1er “Critical Acclaim” de leur Album homonyme (qui pour une fois n’est pas le 1er mais l’un des derniers –2007-). Pas la meilleure, ni la plus bourrine, mais certainement la plus représentative du mélange de genres propre à ce groupe. A ce propos, un point peut vous choquer : la voix du chanteur.

La 1ère fois, après quelques morceaux, j’ai cru halluciner! Le mec arrive à moduler sa voix comme il le veut…à tel point que l’on croirait passer de James Hetfield (Metallica) à feu Tony Sly (No Use For A Name)!

Ah, que vois-je sur le clip? Le guitariste chante? Le batteur aussi!!!???? Roh l’halu! Je comprends mieux Sourire

Que du très normal finalement, pur un groupe qui jongle avec le metal, heavy, skatecore (etc, je m’y perds toujours)

Essayez aussi sur You tube “Beast And The Harlot” de City Of Evil (2005), mais surtout “Danger Line” de l’énorme Nightmare (2010). Cette double de fou Sourire Sourire Sourire  tempo emo, voix à la Iron Maiden (et chœurs en fond à la Millencolin), et tout et tout! Mais faut demander aux pros du secteur qui en parleront mieux que moi. Je laisse donc la parole, s’ils le souhaitent, à Pascal (découverte, merci) et Philippe (pour tout ce qu’il m’a fait découvrir et dont je n’ai (presque?) jamais parlé Clignement d'œil) à travers un commentaire???

Hell Yeah!

Comment ça ils ressemblent à rien?

Le retour du cinéma de genre?

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GANGSTER SQUAD (3) : Encore un film dont le scénario est basé sur des faits réels, à savoir l’histoire de Mickey Cohen (Sean Penn), sorte de baron de la drogue et criminel médiatique dans le Los Angeles de la fin des années 40. Pour mettre un terme à son “entreprise” (oui, on peut dire que ça en était devenue une!), le chef de la police décide de mettre sur pied une équipe spéciale de police dont le seul but est d’arrêter Cohen par tous les moyens. Autant dire que la frontière entre policiers et gangsters va être allègrement franchie Sourire 

Ruben Fleisher, dont le CV mentionne l’excellent Zombieland, n’était pas forcément le mieux placé pour ce sujet. Pourtant, à y regarder de plus près, Gangster Squad est un film de genre comme pouvait l’être Zombieland, la folie-moderno-comique sur fond de metal en moins Tire la langue

Et ça marche. Certes, le film est souvent maladroit (ellipses étranges, raccords, maniérisme outrancier…) mais ses points forts balayent finalement ce que l’on pourrait appeler des erreurs de jeunesse. D’ou le 3* représentatif de ce que j’ai ressenti en voyant le film (100% subjectif), et non pas de ce qu’il est foncièrement. Et lorsque vous verrez Gosling entrer dans le restaurant après la tuerie sur le trottoir (j’essaie de ne pas trop en dire), “larme” au poing, vous ne pourrez vous empêcher de frémir : entre son regard et la perfection de la mise en scène (le chef op et le directeur photo ont dû se régaler), il n’y a pas de place pour respirer!

Sean Penn, dont le maquillage est juste à la limite du crédible, campe un bandit, un vrai, un dur, un de ceux qui font du cinéma un art sur pellicule (enfin, sur disque dur maintenant Clignement d'œil).

Brolin trouve petit à petit des rôles sur mesure. Ici, un flic qui vit à la limite, sur un fil tendu entre 2 immeubles…un flic qui vit lorsqu’il échange des coups pour sauver la veuve et l’orphelin, un flic, lui aussi un dur, qui vit en risquant la sienne.

Gosling trouve enfin l’équilibre entre un rôle de beau gosse et un rôle…plus mature Sourire

Et enfin, Emma Stone en femme fatale dont les formes la robe (sa 1ère scène) ne peuvent laisser insensible! Tire la langue 

Bref, un film qui fait du bien car “à part” dans le paysage cinématographique de notre époque, comme pouvait l’être le superbe Lawless.

On en redemande!!!

Embarquement immédiat…

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FLIGHT (3*) : Inspirée de faits réels, cette histoire de crash (dans tous les sens du terme) voit enfin revenir sur le devant de la scène le Robert Zemeckis que j’apprécie, celui des Retour Vers Le Futur, Forrest Gump et autres Seul Au Monde, accompagné d’un Denzel Washington dont le jeu, que dis-je, la partition, ne peut que vous laisser sur le carreau.

C’est bien simple, ce film regroupe tout ce que l’on est en droit d’espérer lorsque l’on paye sa place plus de 10€ : en 1er lieu une excellente histoire (la base), puis une mise en scène à la fois technique (le vol : du pur Zemeckis) et transparente (les 2h qui suivent), un superbe scope, une photo travaillée (roh la 1ère scène dans la chambre à coucher Clignement d'œil), une musique pas pompeuse (rare dans ce genre de production, donc soulignons-le) et une brochette d’acteurs au diapason, Washington et Goodman en tête.

Vous pouvez arrêter de lire ici (hein Cédric Sourire) et foncer au ciné.

Pour les plus curieux, la suite :

    • Le film n’est pas sur les avions, les vols ou LE crash, mais sur Whip, pilote considéré comme un héro après avoir réussit l’inconcevable exploit de faire atterrir un avion voué à s’écraser (“seulement” 6 morts). Whip qui est alcoolique et était en état d’ivresse lors de l’accident!
    • Washington ne joue pas Whip, il EST Whip, cet homme qui se débat avec sa condition et s’enfonce tous les jours un peu plus dans son univers de faux-semblants. Regardez son visage, vous comprendrez : on ressent sa soif, la bouche sèche…
    • Le scénario se déroule à la façon d’un thriller pour un film qui n’est est pas un : sacré tour de force. Whip finira-t-il pas devenir sobre? L’enquête sur le crash va-t-elle le faire condamner?
    • John Goodman, fun au possible, nous amène un peu de légèreté même s’il a un mauvais rôle masqué : celui de son fournisseur
    • La scène d’intro est digne d’un film des années 80-90 pour sa nudité crue, quoique magnifique (osez me dire que vous ne regarderez que Washington Clignement d'œil), peut être considérée comme un tour de force pour ce genre de film à notre époque.
    • L’aspect cinématographique du film a dû être un soucis de chaque instant, ça se voit : le 1er “rail”, l’allure de Washington en sortant, le vol/crash, les apparitions de Goodman…et surtout la scène de la chambre d’hôtel à la fin, et ce plan dément sur la mignonette!
    • Enfin, et même si elle reste légère, la relation père-fils nous travaille en fond, tout doucement, comme un boxeur qui donnerait de petits coups bien placés pour travailler la chair, les muscles de l’adversaire (le spectateur) et au moment opportun, sans qu’on le sente venir, nous décoche un uppercut sous forme de question qui nous met K.O alors que l’écran noir apparait et que les lumières de la salle s’allument!

Djesus is back!

  Franchement, l’équipe du Saturday Night Live a fait très fort : ils viennent de réaliser la B.A du soi-disant prochain Tarantino “DJESUS UNCROSSED”! Oui, vous avez bien lu!!! Et dans le rôle du fils de Dieu, le génial Christoph Waltz, nouvel acteur fétiche de Q.T après son rôle de nazi dans Inglorious Basterds et de chasseur de primes dans Django Unchained.

Tout est dit, franchement c’est trop drôle. Regardez :

PS : il est pas bon le mec qui fait Brad Pitt? Sourire