Woody’s back!

Rampart UK poster

RAMPART (2*) : D’un côté les bou*** genre Twilight qui sortent sur 1 millier d’écrans en France, de l’autre les bons films comme Rampart jamais distribué dans notre beau pays (sorti en 2011 aux States)

Un film torturé pour un acteur qui n’en est pas moins : le retour au 1er plan du génial et mésestimé Woody Harrelson qui ne m’avait pas autant bluffé depuis l’excellent Natural Born Killers. Flic corrompu jusqu’à la moelle, raciste (envers TOUT le monde), polygame et j’en passe. Bref, la grande classe.

J’oubliais, il a une fâcheuse tendance à sombrer dans l’alcoolisme au fur et à mesure que le film avance, et force est de constater que son jeu est d’une grande crédibilité! Sourire Aurait-il des antécédents? Tire la langue

Mais malgré un casting 3* (Sigourney Weaver, Steeve Buscemi, Robin Wright Sourire Sourire Sourire , Anne Heche, Ben Foster), le réalisateur Oren Moverman peine à donner l’ampleur nécessaire (et méritée) à une telle histoire. Il manque 30 minutes (il fait 1h45) et un Oliver Stone des années 90 à la barre (justement, tiens…) pour mener le bateau à bon port, à savoir vers une folie sourde qui ne demande qu’à exploser. Dommage car la mise en scène et la photo m’ont emballé, certaines scènes donnant littéralement le tournis Clignement d'œil

Difficile à expliquer cependant, vous me pardonnerez… 

Quoi de mieux que la B.A, plutôt révélatrice, pour vous faire une idée.

Coup d’estoc

The-Impossible-poster-quad-final

THE IMPOSSIBLE (3*) : Un nouvel exemple “d’expérience cinématographique”. A ceux qui se demanderaient encore la signification de ces termes, je ne peux que vous engager à aller voir The Impossible : l’histoire vraie (encore, décidemment c’est la journée Sourire) d’une famille de touristes en vacances en Thaïlande pour le Noel 2004. Arrivés le 24 dans un somptueux hôtel donnant sur la plage, ils se retrouvent en plein tsunami 2 jours plus tard. Débute alors un douloureux périple avec d’un côté la mère (Naomi Watts) et l’ainé, incroyable Tom Holland –la révélation du film!-, et de l’autre le père (Ewan McGregor) et les 2 plus jeunes frères.

De souvenir, je ne pense pas avoir vu catastrophe naturelle aussi crédible, terrifiante, étouffante à l’écran. Le malaise dans la salle était palpable pendant toute la projection. La manière dont sont retranscrits les faits immerge (c’est le cas de le dire Clignement d'œil) les spectateurs, la qualité des effets est hallucinante! Au risque de me répéter, la terrifiante vague lors de LA scène anthologique et tout ce qui s’ensuit nous colle un uppercut au menton, et l’on aura de cesse, tout au long du film, d’essayer de se remettre de ce K.O technique. On s’y croirait!!!

Mais ne vous y trompez pas, c’est grâce au jeu de Watts, et surtout à l’incroyable performance du jeune Holland (aucun lien de parenté avec qui-vous-savez Clignement d'œil) que le film prend aux tripes.

Malheureusement, quelques grosses ficelles lors de la 2nde partie font râter de peu au film l’excellence. La musique omniprésente (et vas-y que j’t’y colle des violons) ainsi que “l’avant-retrouvailles” romancée à l’extrême casse la pression et nous empêche d’imaginer une fin plus terrible. C’est pas pour être salaud, bien sûr, mais quel dommage…

Que celui qui ne serre pas les dents de douleur pendant la projection vienne m’en parler Clignement d'œil

Bravo Mr Juan Antonio Bayona! Après L’Orphelinat, vous confirmez votre qualité de grand réalisateur. Puissiez-vous nous faire vivre encore de tels moments. 

Argoccupe-toi d’ton cul

Une fois n’est pas plus coutume, je parle d’un film plus d’une semaine après être allé le voir. Ma mémoire étant loin d’être légendaire, mon avis n’en sera que moins précis (et donc plus court, certains en seront ravis Clignement d'œil)

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ARGO (2,5*) : Pour son 3ème film en tant que réalisateur, Ben Affleck (qui tient aussi le rôle principal) adapte à l’écran une incroyable histoire vraie, celle de Tony Mendez, agent de la C.I.A spécialiste des exfiltrations, qui, pour rapatrier un groupe d’américains cachés chez l’ambassadeur du Canada à Téhéran suite à la révolution iranienne de novembre 79, l’idée presque saugrenue de se faire passer pour une équipe de tournage hollywoodienne en repérage pour un film de SF.

Rien que ça!

“Argo” était le nom du projet à la C.I.A. Et Mendez, à l’aide d’un producteur de cinéma et d’un spécialiste des effets spéciaux, réussit son coup, non sans stress pour le spectateur. Car en effet, la fin a beau être connue, Affleck utilise comme ils se doivent les codes du thriller pour nous tenir en haleine tout du long. La dernière demie-heure atteint des sommets et nous rappelle que le cinéma “traditionnel”, lorsqu’il est mené par des amoureux du 7ème art, peut encore nous faire activement vivre ce qui se passe sur la toile.

Affleck a clairement progressé depuis Gone Baby Gone et The Town. Pourtant, je reste toujours un peu plus fan de ces 2 là. Il est quelques fois plus intéressant de regarder l’imperfection. Argo est tellement propre et carré qu’il se fond un peu trop dans la masse.

Mais ne boudons pas notre plaisir, la mise en scène, les acteurs (Affleck tout d’abord, mais aussi le grand Goodman), les costumes (et moumoutes d’époque Sourire), la musique et l’histoire sont au top. Ce film aurait pu être réalisé dans les années 90, il en a le goût et l’odeur, et c’est ce qui fait penser que tout n’est pas perdu à Hollywood Clignement d'œil

PS : je passe sur un aspect très important du film, l’écho renvoyé par cette histoire située il y a plus de 30 ans qui nous parle plus que jamais aujourd’hui, les mag et sites spécialisés en parlant bien mieux que moi qui suis (très) loin d’être incollable sur le sujet (shame on me!)

La minute bande-annonce du 22/11/12

Oyé, Ho Yeahhhh! Voici les nouveautés de la semaine :

  • On démarre fort avec le 2ème trailer du prochain Sam Raimi (Spiderman, mais surtout les Evil Dead et Un Plan Simple) : “Oz

 

  • Toujours dans la série “réalisateur marquant” et film à “gros effets spéciaux”, je vous présente “Jack The Giant Slayer” de Bryan Singer

 

  • Retour à la “normale” avec cette b.a dont je n’avais pas entendu parler jusqu’à la semaine dernière! “Now You See Me

 

  • Et pour clôturer, 2B.A de films (de) avec des zombies! Bizarre, et ça peut être drôle Clignement d'œil

 

La minute bande-annonces du 12/11/12

Intriguant : World War Z (Brad Pitt ne s’était pas encore essayé au genre!)

Sublime : The Grandmasters (Wong Kar Wai au sommet de son art?)

Surprenant : John Dies At The End (une pointe de folie saupoudrée de MIB trash Sourire)

Soderberghien : Side Effects (avec lui, c’est quitte ou double!)

Fun : Escape From Planet Earth (à moins que ce ne soit ennuyeux comme la majorité des films d’animations qui sortent de nos jours?)

Claustrophobique : Inside (voilà ce qui arrive à ne pas faire confiance…bien fait! Clignement d'œil )

Original : Headshot (malades en mer, s’abstenir Tire la langue )

Ouaf! Ouaf!

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FRANKENWEENIE (2*) : Depuis quelques années, depuis le début du XXIème siècle en fait, Tim Burton n’est plus que l’ombre de lui-même. A de rares exceptions près (Big Fish, Les Noces Funèbres), son cinéma est devenu beaucoup trop lisse et standardisé. Certes, on reconnait toujours sa patte, mais le souffle n’est plus là.

Ce Frankenweenie n’inverse pas foncièrement la tendance mais nous rappelle que Burton est toujours là, et surtout toujours capable. Le film est bon quel que soit l’angle sous lequel on le regarde : suivant que l’on soit adulte, adolescent ou enfant, ça fonctionne.

Pour les adultes, les références au cinéma fantastique des années 50-60 tout comme les auto-références sont un régal. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas mis l’affiche officielle, mais celle plus vintage dont le “back from beyond the grave” ne peut laisser insensible Sourire. Clairement la scène de fin est plus qu’un clin d’œil à Godzilla et aux films de monstres de la Hammer : c’est une lettre d’amour à ce qui a disparu. La famille de Victor s’appelle “Frankenstein”, le maire voisin se nomme “Van Helsing”…bref, que du beau monde Sourire. Sans parler des enfants, cœur de ce long métrage, dont un jeune bossu qui mériterait un film à lui seul, et le diabolique chinois (d’origine) –aurait-il été russe si le film avait été tourné en pleine guerre froide?- 

Pour les ado, l’humour devrait faire mouche (Mr Moustache et sa maîtresse sont La trouvaille du film).

Pour les enfants, c’est le ton du film en général et la relation entre Victor et Sparky.

Et c’est justement ce qui empêche ce film d’être un parfait retour aux sources pour Burton…espérons alors qu’il remet un pied à l’étrier et que le prochain sera plus dans la veine d’un Sleepy Hollow que d’un Alice !

PS : techniquement, la Stop-Motion est au top et se fait oublier dès les 1ères images, tout en apportant ce qu’il faut d’excentricité aux personnages.

Craig m’a fait faux Bond!

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SKYFALLaka James Bond 23- (1,5*) : Il y a tellement à dire sur ce film que je ne sais par ou commencer. Surtout que je l’ai vu le jour de sa sortie…qui remonte à 2 semaines! Et vous connaissez ma mémoire infaillible Tire la langue. Du coup, je vais aller vite. Et puis, quoi que j’en dise (grosse déception, voir la note), les gens sont allés le voir (gros carton au box office mondial) ou vont y aller juste parce que c’est James Bond, ou parce que la plupart, spectateurs comme journalistes, en disent du bien.

Ok, le générique restera certainement ce qui s’est fait de mieux dans un Bond, j’ai vraiment adoré : c’est chiadé à mort, beau à tomber et la musique est envoutante à souhait. Bref, du grand art…qui ne fait que créer un plus grand fossé avec le reste du film!

Pour faire simple, voici les 5 bonnes raisons qui vous feront gagner 2h20 Clignement d'œil

  • Number five : parce que justement mec, le film il fait 3 plombes, et que ça ne sert pas le propos! T’as presque le temps d’en voir 2!
  • Number four : parce que le scénariste, il a cru que reprendre des éléments de The Dark Knight Rises (terrorisme, “mort” du héros, méchant défiguré) sans avoir d’histoire un brin crédible autour, pouvait être suffisant!
  • Number three : parce qu’on a pas le temps de profiter de la James Bond Girl qu’elle se fait dézinguer, mec!
  • Number two : parce que “Q” a une gueule de geek boutonneux!
  • Number one : parce qu’après le climax (explosion du QG), tout fout le camp et qu’on termine sur un épisode (certes classe) de Mac Gyver dans les Highland, mec!