Quelle agréable surprise!

The-Secret-Concours

THE TALL MAN (The Secret) (1,5*) : Malgré la note qui peut vous sembler faible (pourtant 1,5 = pas mal), ce film vaut le coup d’être vu pour 4 raisons (et au cinéma) :

1- Parce qu’il nous prend à contre-pied comme rarement un film l’a fait, surtout depuis les années 2000

2- Parce que le réalisateur est français

3- Parce que la réalisation ET la photo sont d’une redoutable efficacité. La 1ère nous happe et nous balade comme si nous étions de jeunes spectateurs. C’est assez particulier et traître. L’histoire semble classique, archi vue et revue, et pourtant ce con de Laugier transforme le genre Sourire. La 2ème nous plonge au cœur de l’action, la tension est palpable et surtout, dès la toute 1ère image (un flic –je crois qu’ils disent Marshall par là-bas- de dos, le point se fait, le fond est brumeux, le cinémascope pète…c’est du très pro, ça fait grosse prod!)

4- Parce que Jessica Biel est réellement une actrice! Incroyable, j’en suis le 1er surpris! Comme quoi, un bon sujet, un bon réalisateur (entendre ici dans le sens “non conventionnel” car je ne saurais dire si habituellement Laugier est un bon) et hop, on découvre une star Sourire 

Pourquoi pas 2* alors? Ben ça serait mérité mais les 20 premières minutes m’ont laissé un peu trop dubitatif. En fait je me suis dit “merde, encore un slasher-movie à la con, ou un truc d’épouvante foireux!”

Que nenni, fort le Laugier j’vous dit Clignement d'œil

Le château d’Abbadia et le Fort de Socoa

Hi there! Ma série de photos de vacances touche à sa fin avec ces 2 derniers albums importés du Pays Basque.

En 1er vous trouverez des cliché du château d’Abbadia en extérieur (pas le droit aux photos dedans, donc nous ne sommes pas entrés Triste). Très intéressant : l’archi devait avoir un grain ou(/et) une passion folle pour les animaux exotiques! Intriguant et magnifique.

En 2ème, j’ai risqué ma vie en bravant les vagues qui s’explosaient contre la digue du Fort de Socoa, avec une douche à la clef : ce sont les clichés 64-65 (Danger Vagues) et 68-69 et le 70 ou je prends la photo au moment ou je me baisse pour me protéger et surtout protéger l’appareil!

 

2 albums pour le prix d’1

Avant-dernier jour de diffusion de mes albums-photos vacances. Comme j’en ai sélectionné peu, je vous mets un coup de Coucher de soleil sur la plage, c’était à Hossegor, à 300 mètres de la Centrale entre 20h30 et 21h. Ainsi qu’un coup de Un Pic dans la brume. Ouaip, là on a fait très fort : on a dû choisir le seul jour au pic du Midi sans vue!!! Vous verrez (si vous pouvez Clignement d'œil) que ça donne un petit côté effrayant à la chose, notamment en téléphérique Tire la langue

 

L’animation dans tous ses états!

Deux D.A à voir si vous aimez le genre. Deux D.A en complète opposition. Mais pourtant deux D.A qui se rejoignent sur 2 points : la couleur et la lumière. Je vous en parle.

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VOYAGE VERS AGARTHA (2,5*) : En 1er lieu, le titre. En français, je pense qu’il est clair. En v.o (jap), je ne le connais pas. Mais là ou ça devient intéressant, c’est en anglais : “Children who chase lost voices”. De suite, ça fait un peu plus poétique.

Ce qu’il faudrait, c’est un mix des 2.

Que voit-on sur la jaquette? “Le nouveau chef d’œuvre de Makoto Shinkai”. Le Mr qui a fait le sublime 5 cm Per Second dont je vous ai déjà parlé ICI (click).

Soyons clair, le terme est un brin fort. Voyage…est certes un très bon D.A mais il n’est pas du niveau de son prédécesseur. Shinkai a semble-t-il tenté de se “Ghibliser”. Regardez l’image, elle parle d’elle même. Attention, ce n’est pas forcément une critique. Cependant, a trop vouloir standardiser son œuvre, il en oublie un peu la poésie qui faisait sa force. Bon, rien de dramatique. Il compense avec des couleurs enchanteresses et un travail sur la lumière hors-normes! C’est bien simple, je n’avais jamais vu ça!slide

L’animation n’est pas en reste, bien au contraire, elle met une claque magistrale à nombre de D.A. Les rares scènes de combats sont d’une dynamique à couper le souffle. Pour vous donner une idée, un p’tit click sur la couverture pour être redirigé vers la B.A.

L’histoire aussi est du style Ghibli, du fantastique encré dans la vie de tous les jours.

Et le thème central, celui qui parcourait l’œuvre magistrale de Shinkai (5cm per second) est là encore au cœur du sujet.

Superbe, mais il manque une once de vie.

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LES CONTES DE LA NUIT 3D (1,5*) : C’est la 1ère fois que je vois un film de Michel Ocelot (Kirikou), et je dois reconnaître que le type est balèze. Son cinéma s’adresse à toute la famille, mais ici, un peu trop accès enfants à mon goût. Je sais, ce sont des contes, c’est normal. Personnellement, je retiendrai l’aspect technique du D.A : décors aux couleurs éclatantes et personnages en ombres chinoises. La 3D donne un effet de profondeur saisissant et immerge dans l’action.

Chaque conte se termine par une belle morale, un peu comme une fable de Lafontaine. A montrer à vos enfants, pour ceux qui en ont Clignement d'œil

The Legend Of Zelda & souvenirs d’ado

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Tout est dit sur la jaquette : “Acceptez l’ultime défi d’une aventure INTERMINABLE

Parce que, c’est pas pour dire, mais il est chaud le Zelda 1er du nom!!!

C’est grâce à la 3DS et au programme Ambassadeur de Nintendo que je peux enfin jouer gratuitement (Merci Big N Sourire) 25 ans après sa sortie en France!!! Et franchement, graphiquement, putain ça se tient. On savait Miyamoto génial. Le temps qui passe ne fait que le confirmer.

Ce jeu est un enchantement de chaque instant : les décors (mais si, je vous assure, il faut y jouer pour le comprendre!), les couleurs (quel dépaysement), la musique (rahhh, les mélodies n’ont pas pris une ride).

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Mais c’est aussi un énervement perpétuel! “Interminable” qu’ils disaient… Bah, je vais bien finir par le terminer, mais diantre qu’il est dur! On n’en fait plus des comme lui. Un pur “Die and retry”. J’en suis au 7ème donjon (du 1er monde, gloups) et j’ai bien dû mourir 100 fois!!! Et encore, heureusement qu’il y a internet pour découvrir certains secrets. C’est là que je me demande : comment faisait-on à l’époque pour savoir que dans l’une des 128 “cases” du monde extérieur il faut bruler le 5ème buisson en partant de la droite pour découvrir un passage menant à un cœur!!!??? Bref, je n’avais pas autant crié et râlé en jouant à un jeu depuis bien longtemps. Grrr

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Mais j’oubliais, ce jeu était aussi en avance sur son temps pour la bonne et simple raison qu’il est en monde ouvert! Un truc de dingue. Dès le début, on peut aller ou l’on veut (sauf dans le donjon 4 ou il faut un radeau et le 7 aussi ou il faut assécher un lac). La preuve, en commençant la partie, alors que je me baladais, je tombe sur une entrée de donjon. Ni une, ni deux, je fonce. Je le torche. Je reprends ma balade. Re-tombe sur un donjon. J’entre et là je remarque qu’en haut à gauche de l’écran est écrit “level 3”…tiens? Je sors, je retourne au précédent par curiosité et, je vous le met en mille, en entrant apparait “level 2”! Putain, j’ai même pas commencé par le début!!! Du coup je suis parti à la recherche du 1er.

Rien que pour ça, c’est génial.

Je conseille ce jeu à tous les amoureux d’aventure (depuis leur canapé, ou même un bout de trottoir, c’est la force de la 3DS Clignement d'œil).

Pour terminer, je vais vous raconter une courte histoire, un souvenir d’ado lié à ma découverte de Zelda. J’avais 11 ans, je venais de débarquer dans une ville que je ne connaissais pas, loin de mon Ariège natale : Lourdes. Ma mère venait y faire un bout de vie. On y a passé 4 ans, tous le collège. Une période bourrée d’excellents souvenirs et durant laquelle j’ai pu nouer des amitiés impérissables.

Bref, je suis invité chez un nouveau copain, Pierre. Son petit frère était là, Michel. Un autre nouveau copain était présent, Pierre-Henry. On monte dans une chambre du haut ou se trouve la NES et un petit écran TV. Ils vont me montrer le nouveau super jeu : Zelda. Je pense bien que ce qui est arrivé à ce moment là restera à jamais gravé dans ma mémoire. C’est PH qui insère la cartouche et lance le jeu. Le petit frère pousse un cri et et sort en courant de la pièce (!) et Pierre se planque sous le bureau!

Là, je me suis dit “merde, je suis tombé chez des fous!” N’oubliez pas que je ne les connaissais que peu, c’étaient de nouveaux amis.

10 secondes s’écoulent ou la tension est à son comble. Je reste à regarder, ébahis.

A cet instant, un hurlement déchire l’espace : c’est PH. Putain, je comprends de moins en moins! Mes souvenirs ne sont pas très clairs, mais j’entends le(s) “Nooooon!!!” et des cris.

Et on m’explique. Zelda, me semble-t-il, était la 1ère cartouche à bénéficier d’une pile de sauvegarde. Avant lui, pour finir un jeu, il fallait le faire non-stop! On pouvait aussi faire “pause” et laisser la console allumée (malheur à celui qui l’éteignait par inadvertance!). Comme toutes les nouvelles technologies, cette dernière n’était pas 100% fiable. Et donc, régulièrement, la sauvegarde plantait et il fallait tout reprendre à zéro! Je venais de comprendre le drame qui s’était joué devant mes yeux.

Avec le recul, et pour enfin connaître le jeu (oui, j’avoue, à l’époque il ne m’avait pas attiré…un traumatisme? Clignement d'œil), je comprends d’autant mieux les cris Sourire

Bon, c’est pas tout, mais faut que j’y retourne.

Bye!

The Legend of Zelda Nes Gold Cartridge