C’est l’histoire d’un mec…

…qui adore le cinéma au sens très large du terme : l’industrie, l’art et le lieu.

L’industrie pour ce qu’elle est capable de créer (des milliers de films par an), d’engendrer (des réalisateurs, acteurs et techniciens hors norme) et de représenter (notre société présente, passée et future, des univers parallèles, toute sorte de genres…)

L’art de mettre tout aussi bien en images les plus grands fantasmes comme les choses les plus simples, de transcender lesdites images par une musique appropriée nous entrainant encore plus loin dans l’expérience, de faire des hommes ce qu’ils ne sont pas ou de faire croire qu’ils sont encore plus que ce que l’on s’imagine. L’art de rendre le tout cohérent et crédible.

Le lieu pour ce qu’il représente : un temple du divertissement, de la réflexion, de la peur, du rire, de la tristesse, de la beauté et j’en passe. Pour ce qu’il rappelle des moments de partage avec les personnes qui adhèrent au même “dogme”, avec toutefois des niveaux d’adoration différents. Pour la communion, si je puis dire, qu’il appelle.

Ce mec, c’est moi. Mais c’est aussi un peu vous. Beaucoup pour certains même, plus que moi quelques fois (j’ai un seul exemple en tête, mais je l’ai bien mon Pierrot!).

Le problème, c’est qu’une passion ne peut jamais être assouvie. Qui plus est lorsque le temps passe et qu’il nous manque, lorsque le travail et la “vraie” vie prenne le pas, parce que l’insouciance se transforme petit à petit, malgré nous, parce qu’il y a des choses plus importantes dans la vie que le cinéma (j’en rassure certains, je n’ai pas attendu 34 ans pour m’en rendre compte Clignement d'œil). Cependant, difficile pour moi d’imaginer une vie sans cinéma (j’entends aussi par là le cinéma à la maison Sourire). Tout comme certains sports (pour ne citer que le foot, beurk!) sont là pour exalter les foules mais surtout pour canaliser les énergies et empêcher des révolutions (le propos est un peu extrême, mais pourtant ô combien juste : les combats de gladiateurs en étaient les précurseurs), le cinéma à vocation de décompression. Oublier un instant le quotidien pour se plonger dans le rêve, quel que soit sa forme, ou dans la peau d’un autre (plus fort, plus intelligent, ou plus bête, plus malchanceux, etc).

Euh…je crois que je vais m’arrêter là, on risque de s’imaginer que mon blog devient une catharsis. Ce billet en serait les prémices Sourire 

A la base, je voulais juste rappeler que je suis frustré de ne pouvoir voir autant de films que je le souhaite, et surtout de ne pouvoir suffisamment en parler autour de moi. D’ou ce blog en grande partie. Et là encore frustration : je ne trouve pas toujours le temps de taper mon billet!

Alors je vais essayer de le prendre tout à l’heure car j’ai 7 ou 8 films de retard (mais aucun au cinéma, aucun de récent!).

A toute!

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