Le plus grand écrivain?

Une question à laquelle je ne saurai totalement répondre. En effet, le plus grand écrivain reste à mon sens Asimov, et pourtant, le plus grand livre n’est pas de sa main mais de celle de Daniel Keyes : Des Fleurs Pour Algernon.

Daniel Keyes…mais qu’a-t-il écrit d’autre? Euh…

?

Je viens de le découvrir : LES MILLE ET UNE VIE DE BILLY MILLIGAN (3,5*)

Pour commencer, il est important, je pense, de préciser que :

1- Keyes est un prof de fac, il enseigne l’anglais, la littérature américaine et l’écriture à l’université de l’Ohio.

2- Il a écrit 3 livres, se faisant mondialement connaître avec le 1er (Des Fleurs Pour Algernon) en 1966 qui remportera le prestigieux prix Hugo de la meilleure nouvelle, et…le prix Hugo spécial de la meilleure nouvelle de tous les temps 30 ans plus tard! Ouaip, je valide . Le suivant (celui dont je parle) sort en 1981! Il terminera par Les Mille Et Une Guerres De Billy Milligan que je vais courir acheter (sorti en France en 2009, script terminé en 1993 mais jamais sorti aux USA car interdit!!! Je vous en parle dès que je l’aurai lu)

3- Le livre dont je vais parler raconte l’histoire vraie de Billy Milligan. L’auteur explique le processus dans sa préface. Une sacrée bonne idée. Sans elle, je ne serais pas aller regarder sur le net pour m’ôter d’un doute, et j’aurais cru à une histoire imaginée tellement elle est in-croyable. Et pour le coup, ça change sacrément la donne. Billy est atteint de SPM (Syndrome de Personnalité Multiple) à un stade extrême : dans son esprit cohabitent 24 personnes qui, selon les moments ou les cas de figures, “prennent le projecteur” comme le dit Billy.

Ce joli petit pavé de 630 pages, d’emblé austère de par son style clinique, est en réalité d’une facilité déconcertante à lire. La manière dont Keyes a décidé de raconter l’histoire, un enchainement de faits qui semblent rapportés par un observateur relativement proche, nous immerge dans l’histoire de la 1ère à la dernière page. C’est comme un film : imaginez une caméra qui suivrait le protagoniste à une dizaine de mètres, qui zoomerait sur les actions et qui passerait en vue subjective lors de certains changements de personnalité! Je n’ai pas souvenir avoir déjà lu quelque chose de ce genre…à part Des Fleurs Pour Algernon? Il y a des similitudes dans le procédé, l’auteur du roman est clairement le même et l’on ne peut que constater qu’il était l’un des rares à pouvoir retranscrire une telle “folie” (mais Billy n’est pas fou!).

Qu’est-ce-qui pourrait vous décider à le lire? Jetez un œil vite fait sur le Net, Milligan = simulateur ou victime? Ces accusions de viols sont avérées. Criminel donc. Et pourtant, tout en restant neutre, Keyes arrive à nous faire ressentir de l’empathie pour Milligan, et c’est peu de le dire. Ce qui peut sembler fou, voir ignoble! Mouais, et pourtant…je vous le dis, il faut le lire et on en reparle

Et surtout, je vous le demande : y croyez-vous???

Moi oui!

Ghost In The Shell 2.0 : vraie m.a.j ou escroquerie?

Il y a presque 2 mois sortait en Blu-ray la version “2.0” du 1er Ghost In The Shell du génial Mamoru Oshii.

Le 2.0 signifiait nouveau master, nouveau pressage mais aussi scènes et musique retravaillées!

Aie…Oshii ne jouerait-il pas les apprentis Georges Lucas avec l’un de ses chefs-d’œuvre?

D’une certaine manière, oui. Mais pour l’avoir acheté et regardé, je peux vous assurer qu’il l’a fait à bon escient et qu’il me sera maintenant impossible de le re-voir sous son ancienne forme (j’ai testé par curiosité, et ça fait mal ). Finalement c’est un nouveau coup de génie pour 2 raisons : d’un point de vue marketing, c’est imparable (en plus ça va le faire découvrir aux petits jeunes qui ne jurent que par les conneries du moment), et d’un point de vue technique, ça embrasse tout naturellement l’univers de Ghost In The Shell imaginé par Oshii. Le film entre en symbiose totale avec son sujet, ce dernier traitant justement de symbiose homme-machine et de l’âme (ghost) de ces dernières, si tant est qu’elles en aient…le mélange CG/D.A est dans cette version haute définition d’un naturel confondant.

Là, je n’ai parlé que des scène retravaillées. Mais quid de la qualité technique de la galette?

Monstrueuse!

L’image est claire comme de l’eau de roche, éclatante de beauté et le D.A semble avoir été fait cette année. Moi je dis, c’est fou!!!

Et pour le son, non seulement la superbe musique du génial (“génie”, “génial”…ils sont vraiment forts ces jap’ ) Kenji Kawai est mise en valeur comme jamais (rahhhh le thème d’ouverture “Aaaaahhhhhh taaaaaa,…” ) par une spatialisation hors-norme et un son cristallin, mais en plus chacun des coups de (?)* sont ressentis dans l’estomac par des basses d’une puissance et d’une précision fulgurante!

  * (?) = désolé, je ne suis pas musicien…mais alors paaaaaas du tout

Pour finir, même si cette édition peut paraitre chère au 1er abord (25€ mais en se débrouillant on la trouve à 20€), son contenu et sa qualité valent chaque euro dépensé. De plus la jaquette est magnifique, elle est en carton et, comme un livre, laisse découvrir, lorsqu’on l’ouvre, des pages de papier glacé de très bonne qualité remplies de photos et de commentaires sur le film.

Donc vraie m.a.j!!!    

Un avis sur la 3D feat. Kelly Slater & des chouettes!

THE ULTIMATE WAVE : TAHITI 3D (2,5*) 

LA claque! 45 minutes de pure démo technique! Voilà de quoi est capable la 3D aujourd’hui, voilà ce que l’on devrait voir à chaque film ou D.A estampillé 3D, voilà ce que l’on est en droit d’attendre! Et voilà ce qui aurait fait s’envoler la 3D. Avatar avait lancé le mouvement. Deux erreurs ont en suite été commises : les producteurs se sont jetés dessus et ont fait n’importe quoi, validant des films dont la 3D ajoutée en post-prod était catastrophique (Le Choc Des Titans faisait mal à la tronche…en plus du fait qu’il était naze ); et le Blu-ray 3D d’Avatar n’est jamais sorti…enfin, il était offert pour l’achat d’un téléviseur Panasonic 3D à 2500 €, un truc du genre…autant dire qu’il n’y en a pas beaucoup en circulation. Ils se décident à le sortir en octobre, soit 2 ans plus tard, trop tard?

Il serait vraiment dommage que la 3D ne se standardise pas (dans le bon sens du terme) car elle apporte une réelle valeur ajoutée au film lorsque ce dernier, bien évidemment, est pensé pour! Surtout que niveau prix, elle s’est bien démocratisée (certes en “passive”, donc moins qualitative que l’active, mais c’est déjà ça).

Revenons à nos moutons : du surf en 3D. J’avais un petit doute, je me demandais comment on pouvait bien retranscrire l’eau en 3D? Et ben, j’en suis revenu : c’est le truc le plus impressionnant qu’il m’ait été donné de voir en 3D, c’est est même presque dérangeant quand ça tangue Le plus fort : lorsque Slater passe devant la caméra en surf, éclaboussant tout au passage, les gouttes s’écrasent directement sur les lunettes! Si si, c’est incroyable!!! Je me suis retrouvé à vouloir les essuyer Et ne parlons même pas de la caméra embarquée lors de certaines scène (celle de la photo par exemple).

Pour ce qui est de l’intérêt du documentaire, ça reste très limité. On est plus dans le domaine de la carte postale , mais on en apprend un peu. Bah, quand on voit écrit Tahiti 3D, on est pas trompé par la marchandise : on veut voir de superbes paysages, des grosses vagues, un Kelly Slater au top et quelques belles naïades, le tout mis en avant par la 3D…et on est pas déçus!

THE OWLS OF GA’HOOLE 3D (2*): Point d’avis sur le film (si vous le souhaitez, j’en ai déjà parlé ICI), mais plutôt un avis sur la 3D. Au cinoche, c’était bien top. Chez moi en Blu-ray, j’ai cru redécouvrir le film! La 3D est monstrueuse! Je ne dis pas que c’est le meilleur film d’animation en 3D, je dis juste qu’en Blu-ray ça l’est! Ok, je n’ai pas encore revu Dragons dont la 3D au ciné m’avait enchantée, ni même Ice Age 4. Je vous en reparlerai le jour venu.

Pour conclure ce billet un peu particulier, axé sur le technique (dans le home cinema), je dirai simplement qu’avec du bon matériel (diffuseur 3D active entre-autre), un bon calibrage, et de bons Blu-ray, on vit une expérience qui dépasse celle du cinéma. Les films en sortent grandis et notre plaisir est à son comble. Mais attention, un film de merde reste un film de merde! Et un drame social, ou une comédie n’ont rien à gagner à passer en 3D

Du rhum, des retraités et des ados plutôt balèzes

THE RUM DIARY –Rhum Express- (1,5*) : Dans un style moins déjanté que Fear And Loathing In Las Vegas, Johnny Depp reprend le rôle de Hunter S. Tompson. Point de Terry Gilliam derrière la caméra cette fois, ni de Benicio Del Toro devant et à ses côté pour que le film s’envole, mais un réalisateur plutôt stable (Bruce Robinson, qui n’avait pourtant rien fait ces 20 dernières années…depuis Jennifer 8) qui délivre un film agréable à regarder sur un journaliste (Depp) à côté de ses pompes dans les années 60 qui se retrouve parachuté à Puerto Rico dans un service foutraque dont même le rédacteur en chef ne semble plus se soucier.

Picole, prise de drogues louches, argent sale, femme fatale (Amber Heard) et requin de “Double Face” Aaron Eckhart. Bref, un film qui se regarde tout seul, plutôt en fin de soirée estivale

CHRONICLE (2*) : X-Men + X-Files + Cloverfield, je crois que c’est pas trop mal résumé Le premier pour le fond, des jeunes qui découvrent leurs nouveaux supers-pouvoirs et les dangers inhérents à tant de puissance; le deuxième pour le côté mystérieux et fantastique, la force extra-terrestre au fond d’une forêt (bon, c’est vraiment pour chercher un parallèle ); le troisième pour la mise en scène, caméra embarquée (l’un des 3 jeunes filme), ainsi que pour la qualité des effets spéciaux pour un film qui semble bien à petit budget. Du coup, on (s’)y croit, et l’on suit avec plaisir et intérêt cette bande de jeunes qui découvrent le monde avec de nouveaux yeux. Quel trip quand ils apprennent à voler. Notons tout de même qu’au contraire des X-Men qui se retrouvent au ban de la société à cause de leurs pouvoirs, c’est la personnalité de l’un des 3 jeunes qui le tient à l’écart des autres (le côté geek-autiste) alors que ses futurs pouvoirs le mettront sur le devant de la scène, le feront être apprécié des autres, pour ensuite causer sa perte. D’une manière ou d’une autre, les paranoïaques s’auto-détruisent… 

RED –Retired Extremely Dangerous- (1,5*) : Quelques fois, on est con! Et quelques fois, c’est cette connerie qui nous fait découvrir des trucs plutôt sympa Prenons ce film : je vois la B.A au ciné l’an dernier. Lors d’une scène ou Bruce Willis conduit une bagnole de flic, il se fait percuter et la caisse part en dérapant faire un 360. A ce moment, il sort de la caisse en ouvrant la portière (qui tourne!) au ralenti, flingue à la main et marche d’un pas décidé vers son assaillant en vidant ses chargeurs! Surréaliste? Oui et non C’est Hollywood, c’est un film d’action et surtout…c’est Bruce Willis, le flic increvable des Die Hard, quand même!

Ouais, ben en temps normal j’évite ce genre de films d’action de presque série B, d’autant que le Willis, ça fait une paye qu’il ne nous a pas fait passer un bon moment au ciné.

Sauf que RED c’est Willis, Malkovich, Freeman et Mirren, supers agents de la CIA…à la retraite. Et comme le réalisateur n’est pas trop manchot (bien qu’il n’ait fait que des films oubliables), ça passe plutôt pas mal Disons que c’est un bon film de dimanche soir à la Tv. Je me suis un peu marré, je l’ai trouvé plutôt bien fait pour un film qui mise sur les têtes d’affiches (périmées) plutôt que sur le scénario!

Finalement, si vous avez un temps aimé ces acteurs dans leurs rôles de prédilection, le film sera agréable car il tape direct dans le pédigrée de chacun.

J’enchaîne les bons romans

LES ECLAIREURS (3*) : Le précèdent Les Falsificateurs (à voir dans mon “Top Livres”) était incroyable. Ne bénéficiant certes plus de l’effet de surprise, se replonger dans l’univers du nouveau roman d’Antoine Bello n’en reste pas moins un pur bonheur. Son style d’écriture si particulier, mélangeant le côté très formel des rapports d’enquête et le côté sous tension des thrillers (bien que dans le fond, le ton soit très “posé”, ne vous y méprenez pas) est un atout quand la littérature de cette nouvelle décennie oblige les auteurs à appliquer les règles du “plaire au plus grand nombre”. En tête les Harlan Coben dont la pauvreté d’écriture n’a d’égale que la linéarité des histoires.

Je reste encore ébahis par la qualité et l’audace d’une telle histoire, ainsi que par la continuité avec la précédente qui laisse à penser que tout était prévu! A lire absolument!

AXIS (3*) : Et hop, encore une suite. Et pas des moindres : Robert Charles Wilson nous a offert il y a quelques années le fabuleux Spin. Avec Axis, il reprend l’histoire quelques décennies plus tard, distillant de-ci, de-là, des informations supplémentaires. Mais nous laissant encore suffisamment dans l’ombre pour obliger à dévorer cet Axis à vitesse grand V…et attendre impatiemment le dernier volet Vortex.

Les Hypothétiques existent-ils vraiment? Qui sont-ils? Et cette cendre qui tombe du ciel sous forme d’objets… que représente-t-elle? Cette planète est-elle réellement hospitalière? 

Pas de surprise donc dans la forme, ni le fond. Peu de dialogues, beaucoup de “pensées” et de descriptions. De la SF plutôt contemplative mais qui sait se réveiller quand il le faut. On reste, comme les protagonistes, mitigés quant à la beauté de ces formes de vie (?).

Celui-ci aussi est aussi à lire absolument. Mais Spin avant tout, si vous souhaitez ne pas rester en gare. Aussi dans mon “Top Livres”.   

LA FORET DES MANES (2,5*) : Dernier Grangé au format poche, ce pavé reste dans la même veine que les précédents. Il commence très très fort avec la double enquête (marque de fabrique de JCG) et le mystère entourant ces meurtres opérés par une sorte d’homme des cavernes (là, je vous le fais trèèèèèès très simple ). Là ou le précédent Miserere maintenait plutôt la tension, et encore, dans celui-ci elle chute dès la 2ème partie…dans la forêt. On le lit cependant de bout en bout avec plaisir, mais vivement le retour à du Le Serment Des Limbes, ou simplement à Les Rivières Pourpres.

ILS NE SONT POUR RIEN DANS MES LARMES (2*) : Attention LVNI –Livre Volant non Identifié- Olivia Rosenthal raconte 14 histoires en rapport avec 14 films. “Quel film a changé votre vie?” Chaque nouvelle a le titre d’un film et son rapport au long métrage peut aussi bien tenir de l’expérience dans le scénario si je puis dire, que de l’anecdote toute relative au film. Je ne me suis pas renseigné sur l’auteur, donc ce que je vais maintenant dire n’engage que moi : tout dans l’écriture et les histoires laisse à penser qu’il y a une part de vécu. Chaque histoire semble posséder sa part d’autobiographie. Si ce n’est pas le cas, alors Rosenthal a un sacré pouvoir de persuasion Alors si comme moi vous allez au ciné pour vous divertir, réfléchir, affuter vos sens, pleurer, rire ou tout simplement oublier…ce livre (qui se lit en 30minutes, c’est aussi l’avantage) est pour vous!

 

Enfin, du bon Soderbergh!

MAGIC MIKE (2,5*) : Un mois après Haywire (Piégée) que je n’ai pas vu, le (parfois) très prolifique Steven Soderbergh (Out Of Sight, Traffic, The Limey, Ocean’s, Solaris et j’en passe…) nous revient en très grande forme avec ce film sur le monde du Striptease, plus particulièrement sur Channing Tatum (alias Mike). Explications : l’acteur qui monte a fait appel à Soderbergh pour mettre en images sa vie d’avant Hollywood. Tatum a en effet commencé en tant que Stripteaseur. Il est ensuite entré dans le monde du cinéma par la porte Sexy Dance pour enfin s’illustrer dans The Eagle et convaincre l’auteur de ce blog qu’il faut quelques fois faire fi des préjugés : impressionné par sa performance d’alors, c’est dans le très drôle 21 Jumpstreet que j’en suis venu à me dire : “ce mec a plus d’une corde à son arc, et c’est un (putain de) vrai acteur!”

Et le voilà qui nous revient dans un film dont le sujet le prédestine à un public de jeunes filles en fleur, clairement en opposition avec ce qu’on attend d’un type qui semble être le pendant de Brad Pitt des années 2010 (et pour avoir été, et toujours être, un fan de l’acteur aux multiples coupes de cheveux, le compliment n’est pas à prendre à la légère).

Bref, au vu de la bande annonce, il est peu probable que le film rencontre le succès.

Et pourtant…ce film est un régal :

-première image, on reconnait la pate Soderbergh : la photo est nette et filtrée, l’image ciselée, la bande sonore colle au sujet et fait preuve d’originalité. Pour les fans, c’est du bonheur.

-viennent ensuite les acteurs (vivement la v.o en bluray) au mieux de leur forme(s) : un Tatum nu et musculeux (de dos mesdemoiselles), un Matthew McConaughey tout en abdos et chaud comme la braise, dont le rôle semble avoir été écrit sur mesure (alors qu’il n’est certainement pas ce genre de personnage dans la vie…mais bon, l’image…que voulez-vous?), et la ribambelle d’autres taillés dans le roc (et qui peuvent nous faire culpabiliser…c’est bon, j’arrête le Nutella et les Mojitos )

-les chorées, punchy au possible, révèlent le travail sous-jacent à ce genre de spectacle. Il y a à ce propos 2 points à retenir : lorsqu’on parle à un mec d’un spectacle de striptease masculin, normalement ça le fait rire ou ça lui fait pitié. Là, Soderbergh réalise l’incroyable : il émerveille. Et je ne vous raconte même pas quand c’est Tatum qui entre en scène, clairement une bête de! Le 2ème point, c’est l’envie pressante d’aller faire la fête en sortant du film!

-enfin l’humour (1er ou 2nd degré) qui traverse le film bien que le sujet soit très sérieux! La scène de la pompe m’a bien fait rire 1 minute non stop, Tarzan est énorme (mais on le voit pas assez), et surtout la scène dans la salle de muscu entre McConaughey dans son petit haut jaune moulant trop court et le petit nouveau! Tordant!!!

Dommage alors que l’actrice de “1er plan” Cody Horn ne soit pas un peu plus mise en avant, et peut-être dirigée autrement (je ne l’ai pas trop sentie). Et dommage que le film ne dure pas un peu plus longtemps pour écorcher le système actuel plutôt que de simplement l’égratigner comme il le fait. Car dans le fond, qu’essaient de nous dire Soderbergh et Tatum? Ils nous parlent des difficultés rencontrées par les gens qui ne suivent pas le chemin classique “études-boulot-consommation-crédit”. La scène de la banque semblait en être les prémices, la chute tombant comme un couperet, elle balayait toute envie de rire.

Le film aurait peut-être perdu un certain bouche à oreille (celui du public cité plus haut) mais aurait gagné une 3ème étoile    

Quand la publicité fait les yeux doux aux jeux! Badoum ba!!!

Voici une pub Nike extrêmement intéressante puisqu’elle reprend à son compte plusieurs Jeux-Vidéo de manière fort intéressante. En 1 minute vous verrez : Prince Of Persia, Mirror’s Edge, Super Mario Bros, Donkey Kong, NBA Jam (?), et peut-être d’autres…Et d’un point de vue technique, c’est irréprochable…c’est une pub Nike, quoi!

 

Et pour les nostalgiques de l’époque PS1, SEAT vous (re)présente Lara Croft :

Ni No Kuni

Pas le temps de jouer…et pourtant, il va bien falloir avec Ni No Kuni, le nouveau JRPG des studio Level-5 en association avec Ghibli! Jetez un œil aux 2 B.A, ça laisse rêveur!

On en reparle en janvier?

 

 

What did he say?

Je crois bien que c’était “I’ll be back”

Croisons simplement les doigts pour que Kim Jee-Woon (J’ai Rencontré Le Diable) ne nous fasse pas une John Woo-ade de Chasse à l’Homme en passant à l’occident lui aussi. Ok, Schwarzie, c’est pas Van Damme…n’empêche, on peut éprouver une légère crainte, même si la B.A est plutôt alléchante

 

Seems good to me :)

21h30, je suis sur la fin de ma (longue) journée de travail commencée à 7h du mat’ et non stop (j’avoue avoir pris un sandwich vers 14h et l’avoir mangé en tapant une note de service, et un cookie tout chocolat qui déchire à 17h et l’avoir mangé sans rien faire…en 30 secondes!)

Bref, je disais 21h30, je jette un œil distrait à mon téléphone, comme chaque jour, pour voir le million de notifications push en attente sur mon fond d’écran! Banco!

Au milieu, une photo du père Gz avec ce petit mot “2 endroits qui font qu’il est important que l’on fasse des économies pour partir à LA "

J’aurais dû lui répondre “t’as pas fini ta phrase, tu veux qu’on parte à LA plage???LA montagne???”

Cependant, sentant que je serai bien le seul à apprécier ma blague et qu’il serait malavisé d’en parler au boulot (le ridicule ne tue certes pas, mais…bon), je m’abstins. Je décidai de regarder plus en détail la photo (le format vignette est corsé quand il s’agit de lire) que je joins :

Le Gz a voulu me prendre par les sentiments!

Je lui réponds donc à travers mon blog et ce billet, alors que les 12 coups de minuits ne vont pas tarder : “A Toulouse y’a le Planète Rock, mais je ne sais de qui il a bien pu lancer la carrière…si ce n’est d’un nombre incalculable d’ivrognes et autres pochetrons (dont je fus un membre actif dans les années 2000), et le cinéma “Le Cratère” à Ramonville, célèbre pour sa salle de 18 places dont je ne préciserai pas qu’elles sont assises”

Alors Whisky A Go-Go et dôme mythique, pffff, autant garder mes sous, môssieur! Car un sou est sou, et sous les sous il n’y a que des saouls!

Mais quel billet foireux

Allez, je tire ma révérence!

Bonne nuit…