Booka!

Allez hop, le départ en w-e sur fond de B.A vraiment top Sourire

Attention les rétines, attention les tympans! Cette B.A déchire! Le nouveau Blue Sky peut faire très mal : pour ce qui est de la B.A, c’est la symbiose parfaite entre l’image et le son!

 

Dans un tout autre registre, une production Tarantino, Here comes THE MAN WITH THE IRON FISTS

 

Excellent, tout simplement : le prequel (puisque c’est la mode Clignement d'œil) de MONSTERS INC s’appelle MONSTERS UNIVERSITY

Après CARS… ben PLANES, évidemment!

Fête du cinéma 2ème partie : un des films à voir

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21 JUMP STREET (2,5*) : Eureka! Voilà le type même d’adaptation totalement réussie. 21 Jump Street, le film, remet au goût du jour la série homonyme qui lança la carrière de Johnny Depp dans les années 80. L’intelligence du script et des 2 “directors” réside dans la liberté de ladite adaptation : d’une série plutôt sérieuse, on bascule dans la comédie. A la fois subtile, comme lors de la scène ou nos 2 énergumènes apprennent dans le bureau de leur chef qu’au vu de leur catastrophique dernière affaire ils vont être transférés dans un programme des années 80 qui vient de “ré-ouvrir”, et de dire que rien n’a changé hormis l’emballage, ce qui fait croire aux imbéciles que c’est mieux! Vous aurez compris l’auto-critique assumée du film. J’adore ce genre d’humour Sourire Et à la fois bien lourde, comme la scène les scènes de prise de la nouvelle drogue. Là aussi, c’est tellement con que j’adore Sourire

Et que dire de cette ambiance de fraicheur, de cette osmose entre les 2 protagonistes? Je n’aurais pourtant pas donné cher du duo Channing Tatum/Jonah Hill. Mais ça marche à fond. Les références à Die Hard, Rain Man mais aussi à la série elle-même montre le sérieux des gars aux commandes, leur amour du cinéma, surtout celui des années 80-90, le meilleur Clignement d'œil Et le caméo de Depp et DeLuise restera dans les mémoires!

En somme, beaucoup de bons gags, de bonnes tirades, une histoire bien tirée par les cheveux mais qui passe toute seule grâce aux acteurs et à la mise en scène, d’une rare énergie pour une comédie, des réalisateurs de Tempête de Boulettes Géantes. Si seulement toutes les comédies US étaient de ce niveau!

Fête du cinéma 1ère partie : les films à éviter

Salut à tous les amoureux du 7ème art, je prends enfin le temps en ce dimanche matin de faire un petit topo des films vus ces 2 dernières semaines. Il faut avouer qu’entre le boulot et le dodo, il reste peu de place pour le ciné,encore mois pour les billets (de blog).

La fête du cinéma qui commence aujourd’hui et finira mercredi est l’occasion rêvée de synthétiser tout ça en 2 billets. Voici le 1er répertoriant les 3 films à éviter.

Le deuxième viendra dans la journée et présentera un des films à voir, en plus de ceux dont j’ai déjà parlé et qui sont toujours à l’affiche (et de ceux que je n’ai pas vus?)

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SNOW WHITE AND THE HUNTSMAN (0,5*) : Roh la bouse! Nous sommes en présence du film à gros budget qui essaie d’embrasser le plus grand nombre de genres (actuels) pour capter un max de spectateurs, mais qui n’abouti dans aucun des registres qu’il aborde. On prend les très tendances Theron et Stewart pour faire venir ces messieurs, Hemsworth (Thor) pour ces dames, un univers heroic-fantasy mélangeant Le Seigneur Des Anneaux et Harry Potter (le dernier) pour ameuter les geeks et adulescents, une image rappelant Les Frères Grimm (Terry Gilliam) pour amadouer les amoureux de contes revisités version lyrico-trash. Bref, un véritable gâchis! Pourquoi faire un scénario qui est censé développer une histoire sur 4h de temps dans un film qui au final n’en fait que la moitié!? Et merde, l’emprunt au Princesse Mononoke de Miyazaki pour la représentation de la Vie est totalement déplacé et m’a fortement gonflé. A croire que le réalisateur inconnu Rupert Sanders à croqué à pleines dents la pomme du cinéma US avariée… 

 

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LE PRENOM (0,5*) : Un très bon sujet, de bons acteurs (oui, même l’insupportable Bruel est parfait dans le rôle), mais un film bien trop convenu, sans subtilité (le prof gauchiste Charles Berling, le commercial capitaliste Bruel et j’en passe), qui joue dans les extrêmes (le côté pièce de théâtre n’y est évidemment pas étranger) et qui au final ne fait pas rire. Quel dommage alors qu’il y avait matière à! Là ou un Toledano-Nakache captent l’essence de notre société et de l’être humain avec les très drôles et très justes Nos Jours Heureux, Tellement Proches et Intouchables, De La Patellière et Delaporte (ça ne s’invente pas!!!) s’enfoncent dans le Vaudeville franco-français digne des 90’s.

Vu le succès du film, un remake US pourrait être fun. Woody Allen n’en a jamais fait, mais qui mieux que lui pourrait conter une telle histoire?

 

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THE DICTATOR (1*) : Adieu l’humour corrosif et la prise de risque de Borat (voire même de Ali G dans une moindre mesure) et bonjour aux film gros (gras?) sans subtilité dans lesquels Sacha Baron Cohen semble prendre un plaisir d’adolescent boutonneux à jouer. Je laisserai cependant de côté tous les défauts du film pour ne vous parler que des 4 très très bons moments/gags qui le parsèment :

-le coup de pied bien violent dans le dos d’une tête à claque de gosse tout grassouillet qui fait tomber un rayonnage

-l’hilarante discussion en hélicoptère ou le dictateur et son ingénieur parlent Wadyan (à l’oreille,pour nous, ça ressemble à de l’Arabe mais on a les sous-titres) et ou les seuls mots compris par les 2 touristes US assis en face sont “Ben Laden” (toujours en vie et caché chez le dictateur), 9/11 (la voiture préférée du dictateur), 9/11 2012 (la nouvelle Porsche qu’il vient de s’acheter, bien sur il se mime en train de se crasher avec Sourire), “Empire State Building” (ils le survolent et aimeraient bien le visiter)…bref, ça s’enchaine jusqu’au final que je garderai secret parce que j’en ai pleuré!

-l’accouchement et le “Ah , catastrophe, c’est une fille! La poubelle?”

-et pour finir le seul moment du film (avec la toute 1ère image, le film est à la mémoire du bien aimé King Jong-il !!!) qui représente tout ce que l’on attend du film réalisé par Larry Charles (Borat, c’est lui!) et interprété par Borat, pardon, Baron Cohen : la dernière scène ou le dictateur explique ce qu’est une dictature devant un parterre de pontes Américains de l’ONU en terminant par “vous ne pouvez pas comprendre, vous qui vivez en démocratie”. Oui, sauf que sa description correspond point pour point à la démocratie Américaine Sourire Génial!

Ho hisse! Et vous l’écririez comment vous???

Qui se souvient de l’intro du bien triste M:I 2, hein?

Voici quelques clichés ou l’on pourrait croire que je me prends pour Tom Cruise, les cheveux en moins Triste

PS : pour une première fois, je suis assez fier de moi Tire la langue 3 ascensions dont 2 aller-retours Sourire. Epaules ok, les vis tiennent le coup!

Séance de rattrapage : en avant la musique

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THIS IS IT (2,5*) : Le documentaire sur la préparation de la dernière tournée de Michael Jackson en 2009 qui n’aura finalement pas eu lieu, faute de présence du principal intéressé…paix à son âme. J’ai toujours aimé ce que faisait MJ d’un point de vue artistique jusqu’au début des années 2000. Et même si je trouve qu’il avait atteint le sommet de son art avec la sortie de l’album Dangerous en 91, je n’ai jamais cessé d’être curieux sur ses travaux. This Is It, au travers des extraits captés en vidéos lors des répétitions pour sa nouvelle grande tournée mondiale lui rend un vibrant hommage. Un homme qui sera resté le danseur et chanteur exceptionnel que l’on connait, malgré ses 51 ans.

Ce qui m’a le plus frappé, ce sont les chorégraphies, sa vitalité, le respect qui lui est porté et sa douceur!

Les choré, je n’en suis guerre friand et je me suis toujours moqué de ce que je pouvais voir lors de retransmission Tv (ou You tube, vivons avec son temps Tire la langue), quel que soit l’artiste! Ben merde, là j’ai été bluffé…c’est beau! Putain alors!!!

La vitalité. 51 ans et il bouge toujours de la même manière. On a dit beaucoup de choses (en mal…) sur lui. Sa mort aura au moins prouvé qu’il était humain…

Le respect. Tout le monde l’appelle Mr Jackson. Ok, normal, c’est une star. Mais c’est bien plus dans la manière et l’intonation que l’on sent l’immense respect, mais aussi la peur de décevoir ou de mal faire…je sais pas, c’est ce que j’ai ressenti. D’un autre côté, ça pouvait quelques fois passer pour un rapport avec un enfant (gâté) que l’on n’ose bousculer…

Enfin la douceur. Il parle toujours doucement, la voix limite fluette (et pourtant quand il chante, il pousse bien!), toujours un “I’m sorry” quand il ne fait pas correctement un pas ou autre. Toujours un “thank you” à tout le monde. Et toujours un “God bless you” à la fin lorsqu’il était satisfait et fier de son équipe! Et quand ce sont les autres qui se trompent, pas d’haussement de ton. C’en est presque dérangeant! Et toujours à l’écoute.

Alors, on aura beau dire, c’était un grand!

Thank You and Good Bye!

Séance de rattrapage : du fun

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30 MINUTES OR LESS (1,5*) : Un des mystère du (marketing) cinéma en France : le choix de sortir (ou non) tel ou tel film en salle, et le nombre de copies disponibles. Recettes US? Qualité du film? Notoriété du réalisateur? Acteurs connus aux States mais pas ou peu en France? Résultat du précédent film du réal? Bref, ça me dépasse. 30 minutes or less en est l’exemple type. Je n’en ai pas entendu parler lors de sa sortie Fr, je dirai même plus, j’ai un doute quant à sa réelle sortie sur notre territoire. En revanche, on en parle pour sa sortie vidéo et VOD. Etrange? Après l’avoir vu, je dirai : pas tant que ça. En effet, 30 minutes or less est un pur produit de la culture US. Le film est bourré de références ciné et est à ranger dans la catégorie “pop-corn movie”. Même la musique peut sembler étrange en France! Alors que je trouve personnellement (et je sais que d’autres partagent à fond mon avis) jouissif d’entendre du Metallica dans un film Sourire Encore plus lorsque l’un des 2 bad guys porte le tee-shirt (quand ce n’est pas celui de Slayer Sourire Sourire) et que sa sonnerie de portable…c’est du Metallica .

Ah, mais j’oubliais, 3O minutes…est réalisé par Ruben Fleischer dont le précédent n’était autre que l’excellent Zombieland. Et l’on s’y retrouve : la photo, la musique, les références, le “style d’acteurs” et notamment le retour de Jesse Eisenberg, l’homme recordman du débit de paroles, parfait dans le rôle de la victime stressée.

Entre-nous, je résumerai en disant que le film est sympathique, agréable, fun, pas prise de tête et bien construit. Oui, mais pour un public averti (et vous l’êtes si vous avez lu tout ce qui précède Clignement d'œil). Cependant, les gags sont trop éparpillés et manquent de punch, tout comme les scènes d’action. Donc, un bon film pour la Tv, tranquillement assis sur son canap’ en grignotant des pop-corn biscuits apéro (on est en France Clignement d'œil)

 

Pourquoi les gouttes de pluie n’écrasent pas le moustique?

L'exosquelette du moustique lui permet d'encaisser la force de compression exercée par les gouttes d'eau

L’exosquelette du moustique lui permet d’encaisser la force de compression exercée par les gouttes d’eau | Tim Nowack Photography

David Hu, chercheur au département d’ingénierie mécanique et de biologie de l’Institut de technologie de Géorgie à Atlanta (Etats-Unis), explique avoir eu l’idée de son projet de recherche un soir d’été lorsque, sur le porche de sa maison, il vit que son fils de six mois venait d’être méchamment piqué au front par un de ces satanés moustiques alors qu’il pleuvait à verse. Il voulut alors comprendre comment ces frêles insectes se jouent des lourdes gouttes de pluie qui devraient les écraser, un moustique recevant en moyenne un impact toutes les 25 secondes.

Sachant qu’un moustique de 3 millimètres a une masse de 2 milligrammes et que celle d’une goutte de pluie pèse entre 4 et 100 milligrammes, cette dernière a donc une masse de 2 à 50 fois plus grande que celle de l’insecte. Utilisant des caméras filmant 4 000 images par seconde, les chercheurs ont soumis six moustiques à un jet d’eau de 9 mètres par seconde, dont les gouttes s’écoulaient à travers un fin grillage qui recouvrait une boîte en acrylique. La collision avec une goutte propulsait l’insecte sur une distance équivalente à 13 fois sa longueur, au terme de laquelle il parvenait à se détacher de la goutte avant de toucher le fond du récipient, en prenant la tangente pour atterrir sans encombre sur les parois de la boîte. Les six moustiques ont tous survécu à ce déluge.

Les chercheurs ont ensuite soumis vingt anophèles à des conditions moins diluviennes. Ils ont observé que les impacts étaient trois fois plus nombreux sur les ailes et les pattes des moustiques, causant, selon le point d’impact, lacets, roulis et tangage chez le valeureux insecte. Là encore, celui-ci parvenait à retrouver sa position initiale en un centième de seconde. Lorsque la goutte le frappait de plein fouet, entre les ailes par exemple, l’insecte était entraîné à la même vitesse que la goutte. A chaque fois, le moustique parvenait à se séparer d’elle, mais non sans avoir chuté d’une distance de 5 à 20 fois sa longueur. Autant dire que l’insecte a plutôt intérêt à ne pas voler trop près du sol s’il veut éviter un second impact qui lui serait fatal.

Un "maître du tai-chi-chuan"

En définitive, si l’affreux moustique survit à l’impact d’une goutte, il le doit surtout à sa faible masse. Telle est la principale conclusion de cette étude parue dans Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Tout se passe comme si l’insecte choisissait non pas d’éviter les gouttes, mais de se déplacer passivement avec elles plutôt que de leur résister. Après impact, il devient un "passager clandestin" de la goutte, déclare David Hu, pour qui le moustique est le "maître incontesté du tai-chi-chuan, un art martial dont la philosophie consiste à éviter les forces de l’adversaire pour simplement les accompagner dans la même direction". Il semble aussi que le moustique utilise ses longues ailes et ses pattes pour faire pivoter le "couple" qu’il forme avec la goutte afin de s’en libérer.

Au contact du moustique, la goutte ne perd qu’une petite partie de son élan (entre 2 % et 17 %), mais provoque en revanche une énorme accélération de l’insecte de très faible masse : entre 100 et 300 g (constante gravitationnelle), l’équivalent de 50 à 150 fois son poids, alors qu’un être humain ne supporte au maximum qu’une accélération de 25 g. Les chercheurs évaluent la force d’impact qui s’exerce sur le moustique à 300 à 600 dynes, soit plusieurs dizaines de fois le poids de la bestiole, qui peut aisément la supporter. Car ces insectes ont la peau dure. Grâce à leur exosquelette, qui soutient et protège leur corps, ils peuvent encaisser des forces compressives de 3 000 à 4 000 dynes. "Son exosquelette est si résistant qu’il peut supporter l’équivalent du poids de 1 000 autres moustiques sur sa tête et être capable de revoler", souligne David Hu. Ce chercheur estime qu’il reste beaucoup à apprendre du comportement des insectes dans les rafales de vent, le brouillard et autres conditions climatiques défavorables. Son prochain projet consistera à étudier comment les moustiques s’accommodent de la rosée du matin. Encore une histoire d’eau

Extrait de Le Monde