Here comes the Men in Black…galaxy defenders!

MenInBlack3

MEN IN BLACK 3 (2,5*) : Déjà 15 ans que le premier nous avait fait rire au cinéma, et 10 ans depuis un 2nd volet certes plus spectaculaire et plein de références, mais qualitativement et scénaristiquement bien en deçà du 1er…un brin foireux, quoi!

Alors remettre un épisode (3) en chantier, avec les mêmes acteurs (ok, y’a Brolin en plus et ce n’est pas peu!) et le même réalisateur pouvait inquiéter. Sans parler des rumeurs de tournage chaotique (jamais bon signe…).

Mais non, ce MIB 3 est non seulement divertissant mais en plus bien ficelé. Attention, quand je dis bien ficelé, j’entends par là que pour un film se voulant très grand public, les scénaristes se sont quand même bougés.

Alors d’un côté nous avons un Will Smith égal à lui-même en MIB : cool, drôle, mais aussi capable d’assurer.

D’un autre le vétéran Tommy Lee Jones dont l’air de chien battu n’aura jamais été aussi prononcé que dans cet épisode. Il porte clairement le poids du monde sur ses épaules mais à priori aussi un lourd fardeau, un secret remontant à plus de 40 en arrière.

Smith va alors devoir remonter le temps à l’année 69 pour sauver son partenaire, la Terre et découvrir le fameux secret de l’agent K qui le rend si hermétique à toute émotion, rien que ça! Et de faire équipe avec lui en jeune : Josh Brolin, la trouvaille du film! Trouvaille car :

-la ressemblance présumée en Tommy Lee Jones jeune est claire (2-3 prothèses et hop, l’affaire est dans le sac)

-parce que c’est un sacré bon acteur (souvenez-vous de W et No Country For Old Men)

-il crée le rire chez le spectateur par son économie de mots (vous verrez)

Et sinon, il y a du spectacle, de la bonne musique, et surtout l’expérience ultime qui doit justifier la 1/2* en plus : IMAX 3D! Rétine, tympans, tout y passe, tout explose! La 3D est elle aussi très bien gérée (il semblerait qu’ils s’appliquent enfin en post-prod!)

Et de l’émotion Clignement d'œil

PS : pour ceux qui iront, le “bad guy” ne vous fait pas violemment penser à un français?

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Malade mental : plateformeur de fou!

Et celui-là, il dépasse l’entendement! Super Mario 64 en 6mn. Il faut le regarder, c’est à mourir de rire tellement le mec est habilement monstre. Je ne parle pas des problèmes liés au temps de calcul de la N64, mais bien de la dextérité de notre ami jap’

Faster Than Light

Salut les mecs! Ouais, les mecs!!! Ceux qui ont joué à Zelda Ocarina of Time sur la N64 en 98 (sic!).

Ah, tu es seul cher lecteur?

Je sais donc qui tu es Clignement d'œil

Mais peut-être y en a-t-il un deuxième???

Bon, ce que je viens de découvrir est un truc de barges! Comment peut-on en arriver là? Faut être totalement siphonné, non? La vidéo qui suit montre, explications audio à l’appui, la folie d’un type qui doit passer son temps enfermé dans sa caverne chambre à bouffer des corn flakes et du lait concentré, les yeux (derrière les lunettes, très important le détail Clignement d'œil) rivés à l’écran aux écrans (2 PC certainement, et une TV).

Accrochez-vous, il termine Zelda OoT en 23mn!!! Je sais bien que vous ne vous taperez jamais cette vidéo en entier, alors attaquez directement à 3mn43 jusqu’à 4mn 50 (ou un peu plus car les commentaires sont sympas Sourire), les poules entre 7mn02 et 9mn08, et enfin de 13mn30 à 16mn30 : là c’est tout simplement énorme! Soit 6mn13 de votre temps seulement

 

Dépressifs : s’abstenir! Et sinon, c’est le dernier du jour, le retard est rattrapé :)

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DE BON MATIN (2,5*) : Rien de tel qu’un bon vieux “copier-coller” du synopsis d’AlloCiné Sourire

Lundi matin, Paul Wertret se rend à son travail, à la banque où il est chargé d’affaires. Il arrive, comme à son habitude, à huit heures précises, sort un révolver et abat deux de ses supérieurs. Puis il s’enferme dans son bureau. Dans l’attente des forces de l’ordre, cet homme, jusque là sans histoire, revoit des pans de sa vie et les évènements qui l’on conduit à commettre son acte…

 

Bon, on va la faire simple, le rôle ne pouvait être que pour Darroussin (ou Bacri à la limite). Un mec vrai à 100%, intègre, mais au bout du rouleau. Jean-Marc Moutout n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il s’était déjà fait les dents en réalisant Violences Des Echanges En Milieu Tempéré, dont le sujet et l’ambiance laissaient à penser qu’il reviendrait avec un sujet encore plus fort. C’est donc chose faite. En déroulant par flash-back intelligents les mécanismes qui ont amené Paul Wertret à exécuter froidement son boss ainsi qu’un autre employé au début du film, il décrit une descente aux enfers inéluctable et d’autant plus impressionnante qu’elle semble sourde.

Sans cautionner de tels actes, et le film ne prend à ce propos jamais parti, on a cependant du mal à ne pas ressentir une sorte de justice. Brrr…

La tragédie, dans cette histoire, n’est pas la mort, pardon, les meurtres de 2 personnes, mais bien au contraire le système bancaire déshumanisé de notre société (qui plus est en période de crise).

A plus grande échelle, ce mois-ci, Margin Call démontait les rouages du milieu de la finance à la veille de la crise de 2008. Les périodes difficiles sont toujours source d’excellence au cinéma…à méditer.

L’avant-dernier du jour! Enfin, le retard est à 2 doigts d’être rattrapé. Est-ce-que ce titre ne deviendrait pas le plus long de mon blog???

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CAPTAIN AMERICA : THE FIRST AVENGER (1,5*) : Découvrir Chris Evans incarnant Captain America dans The Avengers a piqué ma curiosité. Alors, que vaut-il dans le film homonyme?

Euh…ch’uis con moi, j’introduis en posant une question dont la réponse se trouve avant! Vous savez, juste après le titre…le chiffre entre ()! Mes petites étoiles!!! 1,5* ici. Vous aurez compris qu’il ne faut pas s’attendre à du grand cinéma. Cependant, le film peut valoir le coup d’être vu. Alors, comme dirait Obama dans Les Guignols De l’Info, voici les 5 raisons…

-Number 5 : parce que le mec, on l’fout dans une machine, on envoie l’jus, et y ressort comme s’il avait fait d’la muscu tous les jours non stop pendant 5 ans!

Number 4 : parce que c’est le premier “Avenger”, et qu’il se trimballait en moule-bite au tout début!

-Number 3 : parce que l’agent Smith (Hugo Weaving) de Matrix joue l’méchant, et il a pris un putain d’coup d’soleil, mec!

-Number 2 : parce que le Captain, il a un bouclier incassable qui fait boomerang. Du coup, c’est le seul film d’action 2011 ou les méchants ne se font pas tuer mais simplement assommer!

-And number 1 : parce que le Captain, il dort 70 ans et il prend pas une ride!

Du Poulet aux prunes et de la Rock-Star en chaleur!

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GET HIM TO THE GREEK (1*) : Vous souvenez-vous de la fameuse Rock-Star qui apparaissait, abdos à l’air, board-short taille très basse, dans Forgetting Sarah Marshall (Sans Sarah Rien Ne Va en fr) : Aldous Snow. Les studios ont décidé de faire un film sur le personnage britishement déjanté interprété par le langoureux Russell Brand, par ailleurs humoriste anglais, acteur, chanteur et éditorialiste!

Alors, qu’en retenir? Quelques scènes bien filmées ou lui et Jonah Hill “décollent” sous l’emprise de l’alcool et de drogues, et mises en scène de manière fort pêchue. Les excellents caméo de Lars Ulrich (!), Mario Lopez, Pink, Christina Aguilera, et j’en passe. Le clip “African Child” d’un kitchissime absolu, à mourir de rire…et de honte Clignement d'œil. Sean Combs (ce doit être un rappeur à la base?) en producteur fou-furieux, digne de Schwarzi dans T2 lors d’une scène.

Et voilà…

Enfin, Russel Brand bien évidemment, dont le personnage complètement rock-attitude porte le film sur ses épaules…et sa langue! Oui, je parlais plus haut du langoureux Russell, ce n’était pas pour rien, il passe son temps à se lécher les babines, version Britney Spears si vous voyez ce que je veux dire Clignement d'œil Il est énorme!!!

Mais ce n’est pas suffisant. Jonah Hill est sous-employé et le scénario est chaotique. Bref, le spin-off était “alléchant” sur le fond, mais il aurait fallu un Farrelly Bros à la barre, ou un Paul Feig pour en tirer meilleur parti.

Et pour le fun, une autre affiche plus représentative.

PS : le fameux “Greek” est une salle de concert.

Get him to the greek movie 

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affiche

POULET AUX PRUNES (1,5*) : Après le très bien fait et très critique Persepolis, Marjane Satrapi nous est revenue l’an dernier avec ce Poulet Aux Prunes, conte pour adultes mis en scène comme une pièce de théâtre de rue version marionnettes. Attention, c’est bien à un film auquel nous avons affaire, mais c’est le ressentie que j’en ai eu : le traitement de l’image, le mélange avec de l’animation, le style épuré, les scènes en huit-clos et les décors contrastés.

Mathieu Amalric y campe avec force et conviction un célèbre violoniste vivant à Téhéran dans les années 50. Un mariage arrangé, une histoire d’amour bancale, et un drame : sa femme brisant son violon dont il ne retrouvera nul son équivalent. Il décide alors dans un premier temps de forcer le destin en mettant fin à ses jours. Suite à plusieurs échecs, il attendra la mort dans son lit et, dans une semi-conscience, retracera revivra les moments forts de sa vie et cette histoire d’amour née d’un coup de foudre, à l’origine de son génie, et qui le hantera jusqu’au dénouement tragique.

Pourquoi une telle note pour un film qui semble réussi et dont les critiques furent élogieuses lors de sa sortie? Je ne sais que vous dire…mais le côté confiné lié à une forte imagerie graphique habituellement utilisée dans un autre registre m’a peut-être trop déstabilisé?

Envie de vous marrer?

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TUCKER & DALE VS EVIL (2) : Voilà ce qui arrive à force d’avoir les multiplex gavés de daubes : on passe à côté des vrais bons films bien débiles à l’ancienne! Parce qu’on a peur en voyant la bande annonce, alors qu’elle nous fait pourtant rire. Parce que le titre laisse craindre le pire (en français, c’était “Tucker et Dale fightent le mal”, si, si!). Et parce que le tout cumulé fait disparaitre le film de l’affiche au bout de 2 semaines!

Rendons-lui ici l’hommage qu’il mérite : si vous aimez les comédies genre Scary Movie, alors Tucker & Dale est fait pour vous. Vous y ajoutez une pincée de “slasher” nouvelle génération et bien sûr 2-3 bimbos pour emballer le tout (je vous ai déjà parlé de Katrina Bowden Clignement d'œil), 2 acteurs dont les gueules ont été pensées pour ce film (Alan Tudyk est énorme) et enfin un scénario qui prend le contre-pied des standards actuels du film d’horreur. On secoue. Hop, vous passez presque 90 minutes à vous bedonner!

Le pitch est furieusement simple : un groupe de jeunes partent en balade en forêt et croisent sur leur route 2 “locaux”, sortes de bouseux aux airs de serial killers.C’est alors que vont s’enchaîner les quiproquos hilarants à vitesse grand V. Une des filles tombe à l’eau et est sauvée par nos 2 “benêts”. La force du film réside en la proposition de 2 visions différentes suivant que l’on se place du côté de nos 2 compères (ils sont persuadés qu’ils se retrouvent au milieu d’un groupe de jeunes qui ont décidé de se suicider collectivement dans la forêt) ou de celui des jeunes (eux persuadés que leur amie s’est faite kidnapper pour être sauvagement torturée). La scène de présentation de Dale est un grand moment d’interprétation (“Hey Guys, go camping? Hé hé hé hé…”). En ce qui me concerne, elle a modifié le préjugé que j’avais au lancement du film!

Et la “course"-poursuite” avec la tronçonneuse…le regard de Tucker restera gravé dans votre mémoire et va vous faire rire quelques temps Sourire

Sans gâcher la surprise (le film ne tourne pas autour), il y a quand même un putain de psychopathe! Sourire