Un insecte dans la tête et un pet au casque :)

BUG (1*) : Dernier film en date (2006) de Mr William-L’exorciste-Friedkin, Bug est une sorte de cauchemar éveillé qui se révèle sur le tard…au bout d’1h et le film dépasse à peine l’heure trente . Comment faire alors pour l’apprécier correctement. C’est comme si on vous ouvre un pot de Nutella, qu’on met le ventilo dessus, miam miam…mais pas touche! Voilà! On a un super acteur, le toujours paisible Michael Shannon capable de retranscrire la folie dans son regard en 1/4 de seconde. Et puis Ashley Judd comme je ne l’avais jamais vu! D’ailleurs, dans quoi ai-je bien pu la voir? En tout cas, cette fois je m’en souviendrait.

Mais je râle, je râle, car même dans le fond, dans le propos, l’histoire avait tout pour être excitante et dense : des perdus, laissés pour compte, en proie à leur cauchemar bien réels (l’ex de Judd, aussi ex-taulard et amant frappeur, pour Shannon c’est l’armée et la guerre) sombrant dans une folie retranscrite de fort belle manière (photo) et contagieuse l’un pour l’autre. Et la critique d’une société s’enfonçant toujours plus dans la psychose comme nos 2 protagonistes.

Bref, il manque 30 minutes, un peu de budget, et un Friedkin un peu plus exorcisant

Tiens une affiche inédite et bien sympa, juste pour le plaisir et on click pour la B.A

DEFENDOR (1*) : Parent pauvre de Kick Ass, passé inaperçu chez nous, ce film de faux super-héro sonne comme la tentative d’un réalisateur d’humaniser la figure du super héro (merde, ça fait répétition là…). L’intention est plus que louable, d’autant qu’avec un Woody Harrelson en vengeur masqué simple d’esprit, il y avait de quoi faire à la fois rire et émouvoir.

On sourit plusieurs fois, mais aucun son ne sort.

On s’émeut aussi, et de manière bien naturelle. C’est toute la (seule) force du film. Harrelson aurait pu trouver le rôle de sa carrière (après Natural Born Killers bien sûr! ) si le film avait été écrit par un scénariste spécialisé dans l’adaptation de Comics (ça manque clairement de punch, notamment pour la partie recherche du fameux “Captain Industry”, la vraie trouvaille du film) et réalisé par un vrai conteur de l’image. Et surtout, les autres acteurs auraient été “dirigés”. Là, le protagoniste féminin est juste une tête à claque!

Zut, zut, zut!