L. Di Caprio, by Eastwood

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J. EDGAR HOOVER (1,5*) : Figure emblématique (de l’ombre) des Etats-Unis, J. Edgar Hoover fait ici l’objet du dernier long métrage de Clint Eastwood, réalisateur qui se passionne pour les histoires dont le sujet marque les consciences (Impitoyable, Mystic River, Million Dollar Baby…).

Quelque soit le film, le personnage central reste l’Homme avec un grand “H”. Di Caprio ne s’y est pas trompé en acceptant le rôle : J.E.H a contribué plus que quiconque certainement à façonner pendant 40 ans l’Amérique telle que nous la connaissons aujourd’hui, en créant le F.B.I et les nouvelles techniques d’appréhension des malfaiteurs.

Mais ce qui est intéressant, c’est de découvrir le rapport de ce “petit homme” à sa mère et à son adjoint. Le contraste entre vie publique et privée est saisissant. La figure maternelle en impose comme c’est habituellement le cas pour la figure paternelle. En résulte un caractère lunatique.

Son penchant non avoué pour les hommes est clairement mis en avant par Eastwood au travers de scènes plutôt maladroites. Heureusement d’ailleurs que la mise en scène reste minimaliste, car la musique appuie déjà un peu trop le propos.

Il est regrettable qu’un Eastwood ne nous fasse pas plus ressentir la rage de cet homme. Ou ses démons intérieurs. Le film navigue constamment entre deux eaux, comme ces allers-retours incessants de l’histoire qui n’avance que par flash-back, moyen pour dynamiser un récit trop pantouflard.

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