Nintendo vient de manger un champignon

mariograf1128x-wide-communityC’est dit, il fallait bien un Mario pour vendre la Nintendo 3DS. D’après les chiffres de Nintendo of America, la 3DS aurait subit un regain fulgurant d’intérêt depuis ces dernières semaines. Entre la semaine du 7 au 13 novembre et celle du 14 au 20, la console portable 3D aurait augmenté ses chiffres de 49%, mais la semaine du "black friday" fut encore plus monumentale., avec une augmentation de 325% des ventes de consoles.
Durant la seule journée du 25 novembre (le vendredi suivant Thanksgiving en Amérique), il s’est également vendu plus de 535 000 Wii, faisant de lui le meilleur Black Friday de la console. Cela est sûrement du à la sortie de Zelda Skyward Sword, qui bat un record en devenant le Zelda qui se sera vendu le plus vite de toute la saga.
Pour sa part, Super Mario 3D Land se classe lui aussi comme étant le Mario qui se sera vendu le plus vite, du moins sur console portable, avec 500 000 unités vendues au lancement.

Source : next-nintendo.com, from gonintendo.com

Troisième et dernière partie…euh de l’ennuyeux chez les ricains!

Bonjour Bonsoir à tous.

Voici la dernière partie axée sur les films des mois d’octobre-novembre que j’ai vu bien à la bourre et dont je parle encore plus tard! Du coup, pas de billet long et chiant ce soir (parce que les 2 films ne sont pas folichons et parce que je travaille tôt demain Sourire)

Time-Out1IN TIME – TIME OUT – (1*) : En voilà une déception. Le nouveau film d’Andrew Niccol est étrangement inintéressant! Merde alors, le mec a quand même fait les excellents Bienvenue à Gattaca et Lord of War (et accessoirement le sympathique Sim0ne). Le sujet avait pourtant tout pour plaire : notre société dans un futur “proche” ou l’argent remplacé par du temps (dès 25 ans on crève si l’on n’en gagne pas assez!) et bien évidemment le pouvoir appartient à ceux qui sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Bref, la métaphore n’est là que pour le visuel (et encore, ça fait cheap) et la critique que l’on était en droit d’attendre est balayée par le côté “action” de ce film…d’action donc! Et Justin Timberlake qui avait fait ses preuves dans Alpha Dog et surtout excellait dans The Social Network est livré à lui-même dans ce long métrage qui fait le grand écart entre “studio” et “indépendant” sans réalisateur aux commandes!

Et puis, on adore les “traductions” de titre françaises…franchement, on pouvait pas garder In Time???

the_secret_the_unicorn03LES AVENTURES DE TINTIN : LE SECRET DE LICORNE (1*) Ok, on a ici ce qui est certainement l’histoire de Tintin la plus fidèle au cinéma. Il n’empêche, le film est plat et si ce n’était pour la qualité de la 3D sur le super écran IMAX de Labège avec une spatialisation du son qui déchire, le film aurait chopé un 0,5*. Petite précision : je n’ai jamais été fan de tintin, et pour ce qui de Spielberg (réalisateur), je n’aime que ses films “adultes” (je déteste “E.T” par exemple).

Ceci explique-t-il celà?

Deuxième partie : du très bon au pays du ciné US

Le-Stratege-Affiche-FranceMONEYBALL – Le Stratège – (3*) : Difficile d’être objectif en parlant de ce film.

Suis-je bête, un avis est tout SAUF objectif!

Alors tout va bien.

Disons qu’il est possible que j’eusse apprécié (et paf, un imparfait du subjonctif qui sert à rien, qui n’a aucune raison d’être dans cette phrase, mais qui m’a toutefois traversé l’esprit…c’est pour ça Sourire). Donc, que j’eusse apprécié plus que ce qu’il ne mérite pour son premier quart d’heure, lorsque Billy-Brad Pitt-Beane explique a son patron qu’il lui est impossible de gagner le championnat avec les moyens qu’on lui donne. Identification, quand tu nous tiens…

Tout film américain qu’il est, ça reste une histoire vraie dont la fin n’est pas forcément celle qu’on imagine.

2002, les Oakland Athletics ne remportent pas pas le championnat de baseball. Leurs meilleurs joueurs partent dans d’autres équipes pour des raisons financières. Brad Pitt, manager général va alors chercher de nouvelles solutions pour retourner la situation. Il engage alors Peter Brand (parfait Jonah Hill) dont les théories statistiques vont révolutionner ce sport.

Sachez que si comme moi vous ne comprenez rien au baseball, ce n’est pas grave (sauf lors des 5 minutes techniques ou je me suis vraiment senti seul et français au fond de mon siège de cinéma), le film n’est pas sur le sport mais sur les hommes qui en vivent et dont c’est la passion. Enfin, surtout un : Billy Beane. Il ne regarde pas les matchs de son équipe préférant rester seul, dans son coin, assis dans un stade vide, faisant de la muscu, ou conduisant avec juste un petit transistor qu’il allume et éteint au grés des points marqués ou ratés. Un caractériel qui n’hésite pas à tout casser quand il est énervé. Qui fait payer les canettes de soda dans le vestiaire de son équipe. Mais qui peut tout aussi bien verser une larme devant sa fille en l’écoutant chanter! Et nous avec…l’une des plus belles scènes du cinéma cette année, toute simple (vous ressortez en fredonnant “The Show” quoiqu’il arrive Sourire). Bref, Billy est un homme entier dévoré par sa passion du baseball (tiens, il est divorcé…ne peut-on concilier travail et vie sentimentale?) et par l’amour qu’il porte à sa fille.

Techniquement, le film est plutôt neutre. Scénaristiquement, il est parfaitement construit (merci Mr Sorkin, scénariste de “The Social Network”, tiens donc!). Mais Brad Pitt est ce qui pouvait arriver de mieux à ce film. Un Brad Pitt qui se bonifie avec l’âge et qui, du haut de ses 48 ans (putain, c’est dingue quand même!), magnifie le rôle qui lui est confié. Ok, le temps passe et les tics restent…mais on s’en fout. Après tout…c’est Brad Clignement d'œil

Contagion-Affiche-Comic-Con-375x500CONTAGION (2,5*) : J’en entends déjà au moins un qui crie au scandale! Mais il est loin de Toulouse Tire la langue J’irai droit au but, Contagion n’est vraiment pas le meilleur Soderbergh, et ça fait bien longtemps que ce dernier ne nous a pas retourné. Il n’empêche, ce film travaille les engrenages. Son seul défaut sera de ne pas tenir la distance, bien qu’encore celà ne m’ait pas gêné, l’aspect cinématographique de l’œuvre ayant fini par l’emporter. En tout cas, les 10 premières minutes font mouche, en ce sens qu’elle traumatisent la rétine par ces gestes de la vie quotidienne, tous plus banals les uns que les autres et qui pourtant nous amènent inéluctablement à la catastrophe planétaire : on le sent plus qu’on ne nous le dit au début! Fort le Steven!!! La suite n’est qu’un constat, un enchaînement de faits (dans le sens “actes”) genre documentaire, la forme et l’intrigue en plus.

La partition du sieur Martinez est une fois de plus au rendez-vous et surtout au diapason. Cette musique entêtante, lancinante et belle à la fois nous hypnose.

Bref, n’allez par chercher une explication ni même un sens au film. Il n’existe que par lui même et pour tous ceux qui sauront l’apprécier.

Ok, c’est facile de dire ça…ça veut tout et rien dire, mais il faut bien terminer par quelque chose Tire la langue

Ah, j’aime bien aussi ce visuel, alors je vous en fait profiter :

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The-Ides-of-March-Affiche-TeaserTHE IDES OF MARCH – Les Marches Du Pouvoir – (2,5*) : Nouveau film de et avec Clooney. Maintenant ça y est, on peut dire “c’est un film de Clooney” car on reconnait parfaitement sa patte. Une belle pattoune en plus. Toujours à 100% dans l’histoire, pas d’esbroufe aucune. Ici, il adapte un roman racontant les dessous du monde politique, en particulier les manipulations, trahisons et autres coups bas qui font et/ou défont les hommes du pouvoir. Et qui de mieux, aujourd’hui je dis, que Ryan Gosling pour interpréter le jeune (et pourtant hyper compétent) conseiller de campagne du gouverneur Clooney lors des primaires aux USA. Et comme dans le précédent DRIVE, il tient réellement le premier rôle. Certes il ne l’embrasse pas autant. Il n’empêche, on y croit dur comme fer. On croit à sa passion, son dévouement, son intégrité…tout comme on croira au reste par la suite. Et quelle suite. Logique mais pourrie! Un monde de salopards, tous plus égoïstes et carriéristes les uns que les autres!

A quand l’équivalent français?

Et comme j’ai un faible pour les affiches (de qualité cette année), je vous renvoie à ma préférée sur 2011, juste haut dessus, celle de ce film Sourire

What’s next?

BRAVE, prochaine claque made in Pixar?

 

21 JUMP STREET, do you remember the time?…comme disait MJ Clignement d'œil

Quoique vous en pensiez, jetez tout de même un oeil à cette B.A Tire la langue

 

RAMPART, le Woody qu’on aime, mix entre “Natural Born Killers” et “Zombieland” Sourire

 

SAFE HOUSE : one more Hollywood action movie?

Première partie : du très bon au pays du cinoche français!

Non, non, je n’étais pas entré en pré-hibernation. Juste une histoire sans fin de boulot. Hum, ça pourrait faire un billet. Mais le ciné reste prioritaire. Surtout après une telle trahison : 1 seul film en octobre! Piètre record qui me renvoie directement au lycée ou même collège, quand la passion n’existait pas encore.

Quand est-elle née à ce propos? Non, un autre sujet pour un autre billet. Mais Mr C avec son “Piège de Cristal” n’y est certes pas étranger Sourire

Bref, revenons au sujet du jour, le cinéma français avec 2 films coup de poing.

affiche-l-ordre-et-la-morale-10275424cqzfgL’ORDRE ET LA MORALE (3*) : Le retour du cinéaste français prodige dans son pays se fait par la grande porte : sujet politique, histoire vraie, le tout en superbe cinémascope. La grande classe. Et ce plan séquence d’intro qui nous plonge directement dans l’horreur du jour J, magnifiquement mise en scène, nous fait comprendre que Kasso is back!

J’avais 10 ans au moment des faits, je n’en ai donc aucun souvenirs. 1988, Nouvelle Calédonie, en plein 2nd tour des élections présidentielles (Mitterrand vs Chirac), un groupe de Kanaks prend d’assaut une gendarmerie faisant 4 morts et une quinzaine d’otages. Le commandant Legorjus du GIGN est dépêché pour négocier. A peine sur le tarmac, il comprend le merdier dans lequel il va devoir se débattre : l’état a aussi fait appel à l’armée…sur un sol français! C’est la première fois depuis la guerre d’Algérie.

La force du film tient autant dans son histoire (Kasso adapte à l’écran le livre de Legorjus, les faits sont donc précis et crédibles) que dans son fond (il dénonce l’immoralité des manœuvres politiques et en profite pour ajouter une couche sur notre mode de vie et la société de nos jours). Et bien sûr la réalisation. En plus de la scène de début, il y a ce passage de l’attaque de la gendarmerie raconté à Legorjus par un rescapé, la scène se déroulant autour d’eux : le passé et le présent ne font plus qu’un. Pour terminer, je dirai que connaître la fin dès le départ, lorsque c’est ainsi maîtrisé, ajoute une part de stress. Comment vous expliquer…? Tout simplement par les mots de Kasso en intro “Comment en est-on arrivés là?”

Sa faiblesse : certains passages sonnent faux, les textes font vraiment “récités” (entre militaires, parce qu’entre Kanaks c’est tout l’inverse!) et le doublage lorsque les acteurs sont en 2nd plan n’est pas raccord (notion de distance justement, et gestes incohérents). Doit-on aussi lui en vouloir pour les passages un peu naïfs “nos hommes politiques ne sont pas capables de ça!” dit un des protagonistes indigné? Personnellement, je dis non même si j’ai tiqué pas mal de fois. En effet, il se devait d’avoir un film le plus limpide possible pour être compris par tout le monde et surtout faire en sorte que les spectateurs se questionnent…pour pouvoir continuer de faire les films qu’il aime…je pense.

Polisse-affichePOLISSE (3,5*) : Cannes aura eu le nez creux cette année! Entre “Drive” et celui-ci, le jury a fait mouche! Laissons de côté la réalisatrice (Maiwenn qui se donne aussi un rôle plutôt inutile) et tout ce que l’on a pu entendre sur elle et ses 2 précédents films (que je n’ai de toute façon pas vu) pour nous attarder sur cette Brigade de Protection des Mineurs, plus vraie que nature (même si, une fois encore, je n’y ai jamais mis les pieds…). Un sujet casse-gueule, une histoire genre documentaire “une semaine dans la BPM” et un chanteur coutumier des postes de police qui se fait acteur policier…Joey Starr! Sur le papier, ça a de quoi faire peur. A l’écran, c’est génial. Sans parler du reste du casting aux petits oignions (sauf Maiwenn, encore!). Mais voilà, il est très difficile de parler, d’avoir le recul nécessaire pour analyser un film coup-de-cœur et partager cette expérience. Certaines images sont choquantes, certaines paroles font mal, d’autres font rire (et font justement du bien car le film a la fâcheuse tendance à vous foutre en l’air!). On n’en ressort pas indemne. Et la scène ou une mère, à la rue depuis 6 mois, vient à la BPM pour “donner” son enfant de 6 ans pour qu’il ne vive pas comme elle vous fait plus d’une fois déglutir! Ce gosse qui sait ce qui l’attend. Et quand elle le quitte, il se cramponne. Le crie qu’il pousse ne peut qu’être vrai! Merde, comment ils ont fait cette scène??? Ils le lui ont fait croire, c’est pas possible. Et c’est vraiment là que Joey Starr se révèle.

Allez le voir, franchement, même si certaines ficèles sont grosses, ça vaut le coup.