“Je crois avoir bien résumer la situation” ai-je écrit dans mon billet d’il y a 5 minutes! Mais pourquoi je ne prends pas 3 minutes pour me relire!!! Je ne supporte pas ce genre de faute, et pourtant je la fait!
Merde!
Bref, il fallait lire 
“Je crois avoir bien résumé (!) la situation”
Gros con de moi, va!
Et j’entends l’appel du blog, chaque soir.
Il me chuchote au creux de l’oreille : “Mais que deviens-tu JR? Pourquoi ne postes-tu plus de billet depuis ton retour de Malaga?”
Et je me retiens, ohhhh ouiiii, je me retiens de hurler : “Parce que j’ai pas le temps, hey, connard!”
Je crois avoir bien résumer la situation.
Va-t-elle s’arranger? Il faudra bien…ou j’exploserai en plein vol, pour reprendre l’expression de Gz (qui se cramponna justement quelques fois au siège de l’avion un certain dimanche après midi 
)
Je pourrai encore vous parler de mes petits problèmes de santé, mais j’ai bien peur que ce faisant je ne les attise finalement. Alors je vais m’en garder et essayer de positiver…un peu 
Je pourrai aussi vous dire d’éviter “Kung Fu panda 2” si vous avez aimé le premier! J’y reviendrai dessus ce w-e, j’aurai le temps, j’espère, de faire un vrai billet.
Je pourrai aussi vous parler du tome 13 de la saison 2 de “Ippo” qui atteint les sommets du shonen. Je l’ai dévoré en écoutant du Dirtyphonics à fond les ballons (pas bon pour mes acouphènes…mais au moins ça ne sifflait plus ) et ça m’a refilé une pêche du tonnerre! Du bonheur, du bonheur, du bonheur! Vous avez déjà vu un mec hurler plusieurs fois en lisant? Hurler de bonheur, mais aussi hurler pour encourager le personnage du manga o_O?!!! Qui me traite de fou??? 
La bise d’un type épuisé qui pense sérieusement à se remettre au vélo car rien ne vaut une bonne fatigue physique qui aura l’avantage de faire oublier la fatigue psychologique! On est tracassé ou on ne l’est pas
Et voilà, c’en est fini du Very Malaga Trip. Retour à la vie française avec escale dans la ville de merde qu’est Paris (que tous mes amis vivant là bas m’excusent…). Il fait 13 degrés alors qu’il en faisaient 28 à 8h ce matin à Malaga et qu’il fait 31 à Toulouse! Bon, je profite des 2h30 d’attente à l’aéroport pour taper ce petit mot qui clôture notre long w-e.
Tout d’abord merci à Florian, dit “ »Dave Growl”, pour avoir organisé le séjour (mais j’attends toujours les 50€ que j’ai, comme tout le monde, filé en trop 
).
Merci à Julien, dit “En mode…”, pour son rire communicatif et son énergie dévastatrice (heureusement qu’il est humain, la 1ère soirée l’ayant fatigué, on a pu “respirer” un peu le lendemain).
Merci à Cédric, dit “Kiloutou” ou encore “Le Karcher”, pour nous avoir généreusement rafraîchit à chaque soirée (l’eau étant une denrée rare à Malaga, ses bonne vieilles pluies de postillons à 3 grammes étaient salvatrices ).
Merci à Pascal, dit “The Earthquake” pour nous avoir fait partager, à Hervé et moi (nous étions dans la même chambre), ses performances musicales chaque nuit : l’instrument de monsieur n’étant autre que la“grosse caisse”.
Merci à Hervé, dit “Le Geek”, pour ne pas m’avoir laissé être le seul à ronfler à en faire trembler les murs et pour m’avoir fait aussi passer pour un geek à cause de mes injures et cris à SF4.
Merci Michael, dit “La Pince” (ou aussi “Pata Negraaaaaaaaa”), pour son sens de l’économie qui m’aurait presque fait passer pour un flambeur.
Merci à Pierre, dit “Œil de Lynx”, pour son 1er achat de camouflage : les lunettes géantes bleues qu’il garda (en faisant un peu tourner) toute une soirée.
Et je me remercie, tout simplement, d’avoir su rester moi, c’est à dire un peu “rabat-joie” ;p
Notez bien que certains surnoms sont issus de mon imagination (pas trop débordante malheureusement), qu’ils ne sont pas forcément représentatifs des personnes nommées, mais que dans mes souvenirs ils résumeront parfaitement l’état d’esprit de chacun lors de ce séjour, ou du moins le trait de caractère que nous voulions bien nous donner les uns les autres 
. J’avoue particulièrement aimer “La Pince”, surtout prononcé par Pierre, la gestuelle en plus. Et “Kiloutou” prononcé par Michael.
Aller, ce soir retour à la réalité : le boulot m’attend et la semaine risque d’être épuisante (pour changer).
See you soon.
Qu’y a-t-il de beau à raconter sur Malaga après 48H? Bah, qu’il fait chaud…très chaud…très très chaud. Et que l’alcool coule à flots pour trois fois rien. On ne parle plus de doses, mais de “dosasses”! Avec une bouteille ils font 5 verres! D’un autre côté, c’est compréhensible : j’vous ai dit qu’il fait très chaud, il faut donc penser à se réhydrater souvent.
De mon côté, ça reste soft. Et il faut une grande force d’esprit, un mental à toute épreuve, pour résister à l’appel de la boisson!
Enfin, le temps aidant, je deviens sage. Mais pour ce qui est de certains, leur soif dépasse l’entendement. Les mélanges ne les repoussent pas (quand on enchaîne bière, Gin, Whisky, Rhum et Vodka…) et leur débit d’alcool force le respect.
Première journée terminée, fatigué. Les doses d’alcool en Espagne sont toujours aussi impressionnantes…3 verres m’auront suffit entre 18h et minuit (plus la fatigue cumulée du boulot) pour me retrouver en 1er au lit sur les coups de 1h30 du mat’ pendant que les autres artistes continuaient leur fiesta!!!
“I’m too old for this shit” disait Danny Glover…put***, faudrait pas que je termine comme lui, ça serait triste!
Bref, voici 2-3 photos d’ivrognes pour vous donner une idée 
Un petit test en direct de Paris CDG depuis mon iPhone avec l’application WordPress. On a vu plus pratique, mais bon, c’est toujours mieux que le pigeon voyageur pour donner des nouvelles!
Bref, debout à 4h10 ce matin (couché un peu après 1h…) et c’est vers 4h45 que Mr B est passé me prendre pour ensuite récupérer Mr G. Arrivés à l’aéroport à 5h20 et décollage 6h30.
Vol tranquille, si on met de côté la rouste que m’a infligé Mr B à SSF4…
Et maintenant, on attend notre vol pour Malaga (à peine 5h)
To be continued…
Yeeeeeeesssssss!!!!!!
Enorme, vivement la fin de l’année.
Allez hop, un trailer et une vidéo gameplay, j’en frissonne…
Enorme j’vous dis!!!
Des Karts customisables (carrosserie, roues, accessoires), des niveaux bien inédits (sous l’eau), l’apparition d’une voile genre deltaplane. A ça on ajoute des niveaux du Mario Kart DS retravaillés (maison fantôme), la 3D bien sûr, et le studio qui a bossé sur le dernier Donkey Kong Wii qui a réalisé un circuit jungle. Et certainement encore plein de surprises…mais surtout, le multi-joueurs qui va nous faire copieusement nous insulter à distance.
Merci Big N!
Retour sur mon dernier handicap en date : mes acouphènes.
Alors, problème de dos, de mâchoire, de dents, de rhume mal soigné, ou bien?
Selon l’ORL vu jeudi, un rhume mal soigné (dont je n’ai aucun souvenir!) remontant à 2 mois et ayant provoqué une double otite (mon médecin me l’avait aussi dit). Donc un truc abimé dans les oreilles ou je ne sais quoi. Bref, traitement de 15 jours pour remise en état de mes esgourdes. Wait and see.
Selon un osthéo, ayant passé 3 semaines à dormir en position 3/4 assis après mon opération, il est plus que probable que mes vertèbres aient chargé…j’irai me faire remettre en place dans un mois, quand on pourra me manipuler sans que j’hurle de douleur à cause de mon épaule pas encore stabilisée…et pis faut que je change le matelas, vallonné comme un paysage Ariégeois!
Selon le meilleur dentiste de Toulouse situé à Castelginest (big up à Mr B & sister), c’est la mâchoire. Après avoir passé une radio panoramique, la question posée fut la suivante : “grincez-vous des dents la nuit”? Pas que je sache et on ne m’a pas fait la remarque…la dernière à laquelle j’ai eu droit avait plutôt un rapport avec mes ronflements (Mr G s’en souvient certainement encore, il était d’ailleurs pris en tenaille entre votre hôte et Mr B 
). En tout cas, j’ai la mâchoire crispée (stress) et l’on voit clairement que mes mandibules rentrent d’1mm dans je sais pas quoi alors qu’il devrait y avoir un espace! Je me suis donc fait faire une empreinte pour que l’on me crée une “gouttière” (quel drôle de nom) que je devrais poser sur les dents du bas pour m’empêcher de me crisper la nuit! Et puis je vais aussi me faire faire un implant là ou il manque une dent, parait que que ça arrangera aussi beaucoup de choses (mais Dieu que c’est cher!).
Bref, avec tout ça, si ça continue à siffler, me reste plus qu’à aller me pendre!
Je vous tiens au jus.
“L’homme qui valait 3 milliards”
Standby sur la lecture ces derniers mois…jusqu’à mon opération de l’épaule. En effet, à part aller chez le kiné, marcher et regarder des films (et bosser un peu), je n’avais pas grand chose à faire à part souffrir et m’emmerder! Bref, je me suis donc replongé dans l’univers des romans que j’avais mis de côté. je vous en dit 2 mots :
AMERICAN TABLOID (James Ellroy) : Le fameux “pavé” du titre, et 1er volume d’une trilogie (ouch!). C’est aussi le 1er ouvrage d’Ellroy que je lis. N’y allons pas par 4 chemins : c’est dense, recherché, travaillé, crédible, monstrueux! Mais du coup difficile à lire quand on est pas habitués…ceci étant, j’ai beaucoup appris. Les Kennedy, la mafia, la CIA, Hoffa, Hoover, la baie des cochons…bref, les coulisses du pouvoir entre novembre 58 et novembre 63. Le tout traité de manière extrêmement noire, pessimiste et quelques fois glauque. Et quand la réalité et la fiction en arrivent à se mélanger sans que l’on ne s’en aperçoive, on se dit que certains ont du devenir fous en lisant ce livre 
Message perso : merci aux types qui m’ont offert la trilogie, j’en ai jusqu’à 2013 
LE DIT D’AKA , suivi de LE NOM DU MONDE EST FORET (Ursula Le Guin) : l’avant dernier roman du cycle de l’Ekumen est un poil en dessous des précédents. Le style est le même, les préoccupations aussi : la place de l’homme dans la nature et à travers l’histoire, le pouvoir autoritaires des gouvernements, la transmission du savoir, la vie. On se laisse toujours autant bercer par les descriptions de ces nouveaux mondes et par les pensées des protagonistes. On lit des rêves et on voyage.
THE MAN FROM EARTH (3*) : Un homme, alors qu’il déménage, informe ses amis (tous scientifiques, chercheurs et professeurs) qu’il est vieux de 14000 ans. Est-ce possible, ou serait-il devenu fou?
Huit clos métaphysique méconnu de la plupart des français puisque inédit. Merci à Rémy C qui m’en dit tout le bien qu’il en pensait il y a quelques mois. Effectivement, passées les 5 premières minutes qui font un peu peur (image vidéo, mise en scène plan-plan et jeu d’acteurs douteux), ce long métrage est un pur régal qui va crescendo et dont le climax, même s’il est pressenti quelques instants avant, ne peut que nous “upercuter” de sa folle intelligence!
DANS SES YEUX (3*) : Magnifique histoire d’amour sur fond de thriller ou magistral thriller sur fond d’histoire d’amour? Impossible à départager tellement les 2 genres s’imbriquent parfaitement tant le scénario, la réalisation et le jeux des acteurs sont éblouissants. Structure en flash-back ou Esposito écrit un livre sur l’enquête qu’il mena en 1974 à Buenos Aires pour retrouver un meurtrier. Ressurgissent alors des souvenirs avec ses collègues : un ivrogne hilarant (pour nous spectateurs) et une femme qu’il n’a jamais cessé d’aimer. Il la retrouve aujourd’hui.
Regardez-le attentivement car chaque moment clef est amené par un ou des regards. Le réalisateur n’a pas besoin de faire parler ses acteurs (je vous rassure, il y a autant de dialogues que dans un autre film). Un film dont on ne peut décrocher et qui nous laisse un sentiment de pitié mêlé à une profonde tristesse.
X-MEN : FIRST CLASS (1*) : Mieux que le 3 et que “Wolverine”, mais bien en dessous des 2 premiers. Matthew Vaughn, le réalisateur de “Kick Ass”, épaulé par Brian Singer (ici producteur mais aussi réalisateur des 2 premiers opus), débute son film de façon magistrale : il reprend la 1ère scène de “X-Men” et la poursuit dans les camps de concentration en introduisant celui qui va s’avérer être le “super vilain” : Kevin Bacon! C’est tout ce début qui est le plus intéressant et le mieux traité : l’enfance des différents protagonistes. Le reste ne sera que redite : attributs de chacun à l’adolescence, incompréhension, racisme, méfiance. Tout a déjà été dit, mais en mieux. Quel dommage, alors que :
1- le matériau de base se prêtait parfaitement à un film sur l’enfance et le passage à l’adolescence, les super pouvoirs ne faisant qu’imager les difficultés à surmonter.
2- Michael Fassbender est parfait en futur Magneto…
THE LINCOLN LAWYER –La Défense Lincoln– (2*) : Un film comme on aimerait en voir plus souvent à notre époque (alors qu’ils polluaient les écrans de cinéma il y a une dizaine-quinzaine d’années). Matthew McConaughey incarne à merveille un avocat limite véreux qui tombe sur une affaire à priori en or : un riche et jeune héritier, bien sur lui, est accusé du meurtre d’une prostitué. Rien de plus facile pour se faire un paquet de fric sans se fatiguer. Mais les apparences peuvent être trompeuses. Et la route risque d’être finalement plus longue que prévu et semée d’embuches.
Enquête policière, faux semblants, coup de théâtre, meurtres et acteurs parfaitement choisis : tout les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment. Moins fouillé que “La Firme” ou “L’affaire Pélican”, moins dynamique que “Out of time”, “La défense Lincoln” a pourtant tout ce qu’il faut pour passer un agréable moment.
LIMITLESS (0,5*) : Bradley Cooper a le vent en poupe, et en profite pour devenir un super-mec le temps d’un film : en ingérant une nouvelle drogue, ses capacités intellectuelles se développent en 30 secondes et…il apprend le piano en 3h, est mieux habillé (sur-mesure), mieux coiffé (cheveux plus courts et lissés en arrière avec 3 tonnes de gel), apprend une langue en l’entendant, etc. Moi, perso, ça m’a un peu rappelé un film vu au ciné alors que j’étais au collège : “The Lawnmower man” et son héros qui apprend le latin en 2h (ça m’avait fait rêver à l’époque, quand je galérait pour faire une traduction!). Enfin, les 2 films n’ont rien en commun…à part ce point là et le ridicule qu’ils partagent. Dommage, la bande annonce m’avait alléché.
LA TRAVERSEE DU TEMPS (2*) : (copie de synopsis) : Makoto est une jeune lycéenne comme les autres, un peu garçon manqué, pas trop intéressée par l’école et absolument pas concernée par le temps qui passe ! Jusqu’au jour où elle reçoit un don particulier : celui de pouvoir traverser le temps. Améliorer ses notes, aider des idylles naissantes, manger à répétition ses plats préférés, tout devient alors possible pour Makoto. Mais influer sur le cours des choses est un don parfois bien dangereux, surtout lorsqu’il faut apprendre à vivre sans !
Un bien joli dessin animé qui mélange habilement l’insouciance à travers cette jeune lycéenne, et la maturité qu’il faut avoir pour avancer et grandir. Alors oui, on rigole les 2 premiers tiers du film mais quand on découvre, en même temps que l’héroïne, le résultat de sa légèreté ainsi que l’impact qu’a un tel comportement sur les sentiments des autres, on ne peut que se remettre en question et avoir un peu honte. C’est très bien amené. Si seulement tous les films pouvaient être aussi bien écrit que la plupart des D.A japonais…
Quartier Lointain 