Une chauve-souris, des combats de sabre, et de l’imaginaire

  N’allez pas croire que je passe mon temps à mater des films! Je pense aussi à manger et dormir (bien qu’en ce moment mes douleurs post-opératoires semblent incompatibles avec mon sommeil )

Bref, je ne prends à peine le temps de parler de ces 3 animés que maintenant alors que je le ai vu en mars. Et dans le lot, il y en a un qui vaut vraiment le détour. Alors commençons par celui-ci :

SWORD OF THE STRANGER (2,5*) : Enfin un film d’animation “traditionnelle” ou la mise en scène, le montage et surtout la fameuse animation sont à couper le souffle. Le chara design m’a rappelé l’excellent NINJA SCROLL, mais je n’ai pas vu d’autre lien. Et pour ce qui est des combats, c’est du jamais vu, rien que ça! Je pense qu’il n’est d’ailleurs pas possible d’avoir un équivalent en images de synthèses. Lorsque les protagonistes entrent en scène, la tension est palpable, et leurs courses, leurs assauts, déchirent la rétine. L’effet de vitesse est décuplé par l’aspect “caméra à l’épaule”! Allez, voici la bande annonce (qui ne donne qu’un infime aperçu)

http://www.dailymotion.com/swf/video/x9et14
Bande-annonce 1 Sword of the Stranger par toutlecine

Même l’histoire est assez originale : un jeune orphelin engage le ronin (sans nom) qui vient de le sauver pour être son garde du corps. Les évènements tragiques que chacun a vécu vont les lier par une amitié grandissante. Mais le destin, incarné par un fanatico-mystico-mégalomane, a d’autres plan pour notre jeune ami. En effet, son sang peut donner la vie éternelle! Rien qu’ça! Alors hop, ni une, ni deux, il se fait enlever. Et notre ronin de découper tous ceux qui se mettront en travers de la route qui le mène au petit orphelin, jusqu’à un final grandiose et jamais vu dans un animé!

BATMAN UNDER THE RED HOOD (1,5*) : Voilà un animé au style graphique en opposition totale avec ce que font les japonais. Presque tout est basé sur l’antagonisme ombres/lumières, ce qui est du meilleur effet pour un Batman. Le tout n’étant pas trop mal animé (si on ne le compare pas à un long métrage cinéma, on est ici dans le domaine du direct-to-dvd) et l’histoire bien contée. Seule ombre au tableau : Robin! Je ne l’ai jamais aimé, ça ne s’explique pas…et il est la base du film. So bad!

MAI MAI MIRACLE (1*) : L’histoire de l’enfant qui se réfugie dans un monde imaginaire (ici dans le japon féodal alors que l’action se déroule dans le japon de l’après guerre), on connait le principe. Le dessin est charmant, mais les ficelles sont grosses. Et le message poético-écolo est loin d’atteindre la force d’un Ghibli. Un coup dans l’eau!

PS : cet animé n’a pourtant reçu que des critiques élogieuses… j’ai dû passer à côté de sons sens profond

L’heure du bilan a sonné

  Parlons de moi, tiens! Si, si, j’insiste! Il y a bien longtemps que je n’avais fait un billet perso. Bah, c’est pas que j’ai grand chose à raconter…pas d’anecdote croustillante ou débile…juste un besoin de faire un point sur la situation. Ma situation, et plus précisément physique. 

Alors allons-y, faisons le compte :

En même pas 33 ans, déjà 4 anesthésies générales pour 3 passages sur le billard (2003-2011). La 1ère en 89 pour une fracture du poignet qui avait “bougé”!!! Pas de chirurgie, mais la manipulation du poignet étant extrêmement douloureuse, on m’avait totalement endormi. Comment était-ce arrivé? A 11 ans? Ben voyons, en tombant de balançoire bien évidemment! Pour ma décharge, j’avais monté le siège jusqu’au torse

Pour les 3 autres, c’est dans l’ordre : épaule gauche (chute au boulot), épaule droite (mal formation de l’acromion) et re-épaule gauche (triple-verrouillage pour consolider la 1ère opération puisque mon épaule se faisait presque la malle!). A savoir que je ne conseille cette dernière opération qu’en dernier recours car la semaine qui suit le réveil de l’épaule est de loin la plus douloureuse (bon, il faut dire que je ne pouvais pas prendre d’anti-inflammatoire).

En parallèle, à 12 ans, un ongle incarné (pour avoir “confondu” le pied d’un pote avec le ballon- j’ai toujours été très bon au foot -) m’a valu une opération à l’hosto avec amputation du côté de l’orteil (j’exagère un peu, mais il en manque quand même ).

Des problème de dents qui, entre 2007 et 2010, m’ont couté 2 prothèses. Et pour la 1ère, mon ancien dentiste (vous allez comprendre pourquoi j’en ai changé), un vieux d’la vieille, m’a dévitalisé une molaire (ou pré-molaire, on s’en fout!) sans anesthésie. Je vous laisse imaginer les éclairs de douleur fulgurants à chaque attaque du nerf. Il m’avait expliqué que ça permettait de ne pas aller trop loin…quand la dent est endormie, comme le patient ne sent rien, ça peut déraper!!! Mouais, maintenant je vais chez la sœur d’un ami, ça dérape pas et ça fait pas mal!

Des problèmes de genoux qui m’ont obligé, un été, à descendre d’une montagne à reculons!!! Enormissime!!! Seul moyen pour avancer reculer sans trop de douleur . Après moult examens, il s’est avéré que mes genoux n’avaient rien. Il a fallu se tourner vers les pieds. Voilà maintenant 2 ans que j’ai des semelles orthopédiques.

Et la putain d’épicondylite du coude gauche qui m’a fait souffrir des mois durant et a enrichie mon kiné , tout ça à cause du boulot! Ce même boulot à l’origine de ma 1ère opération d’épaule et, à priori, de ma pancréatite. On ne saura jamais vraiment si c’en était une (ch’uis pas un ivrogne môssieur!). Il semblerait que les monstrueuses douleurs qui m’ont clouées 3 jours à l’hosto seraient dues à un calcul bloquant la vésicule biliaire. Et d’ou vient ce genre de calcul? Ils ne savent pas, mais certains laissent entendre une belle parenté avec le stress. Tiens, tiens…

Et, pour couronner le tout, il semblerait que je fasse un rejet des lentilles (problème à l’œil droit depuis février, ça brule un peu en milieu de journée et quand je suis fatigué, la paupière se ferme à moitié, comme un ivrogne ). Etant myope comme une taupe et n’aimant pas les lunettes, je me dirige peut-être vers une opération au laser. On verra. Rdv est pris avec le professeur Malecaze à Purpan mi-mai pour faire une batterie de tests (2 à 3h, ça rigole pas!).

Et je ne vous parle pas de ce sifflement continu que j’entends quand il n’y a pas de bruit. Alors c’est faible, certes, mais suffisamment audible pour focaliser dessus au coucher, quand le silence se fait, et avoir donc du mal à trouver le sommeil (du coup je mets de la musique, ça le masque!).

C’était l’heure du bilan présentée par JR. Il n’est pas très glorieux, ch’uis un peu le mec en carton. Chacun ses merdes, ouaip! Mais j’ai quand même l’impression d’avoir de belles bouses! Et ma date de péremption est, je l’espère, encore loin!!! Urgh, ça promet…

Tatata-taaaa, tatatatatatatatata-taaaaaaaa

Que de souvenirs, que de frissons…

Après les photos comparatives, enfin un peu de mouvement : voici 3 vidéos d’Ocarina of Time. Celle du dessus, vous vous en souvenez Les suivantes sont du gameplay.

PS : je tiens quand même à m’excuser auprès de ceux qui se sont inscrits à mon blog et qui n’en ont rien à foutre des jeux vidéos, parce que les pauvres reçoivent systématiquement ces m.a.j.

Mais que voulez-vous, Nintendo n’ayant écoulé “que” 3,61 millions de 3DS au 31 mars au lieu des 4 millions prévus (satané tsunami, c’est au Japon que les ventes sont les plus basses alors qu’elle est sortie avant!), je me sens obligé de leur faire un peu de pub

Roh putain, le gyroscope en action!

Un cri dans la chine du VIIème siècle

Si ça c’est pas un titre de dingue pour introduire “Scream 4” et “Detective Dee”

DETECTIVE DEE, le mystère de la flamme fantôme (1,5*) : Il est loin le temps ou Tsui Hark me faisait rêver. Et ce film, dont les critiques étaient plutôt élogieuses, ne change pas la donne. Pourtant l’ambiance et la mise en scène s’exposent clairement : chine du VIIème siècle, nous allons assister pour la 1ère fois au “couronnement” d"’une impératrice. Les jours précédents l’évènement, une série de morts mystérieuses par “auto-combustion” sème le trouble. Et l’impératrice de devoir faire appel à Dee qu’elle fit emprisonner 8 ans plus tôt pour s’être élevé contre son pouvoir. Du mystère donc, des combats à la TIGRE ET DRAGON. Là, c’est du tout bon. Et le budget certainement conséquent qui permit une incroyable reconstitution d’époque. Malheureusement, à vouloir mélanger 3 genres, Tsui Hark s’emmêle les pinceaux, ne va pas au fond des choses et n’arrive pas à garder un rythme qui se devrait d’être soutenu. Rien à redire sur l’acteur qui joue Dee. Quant aux autres, ils sont dans l’exagération…et ça, c’est dur!

SCREAM 4 (1*) : C’était prévisible…pourtant, jusqu’à l’apparition du logo “Dimension films”, je me suis forcé à y croire, à me dire que ça pourrait être un film bien sympa. Alors oui, new decade, new rules. Mais franchement, ils ne sont pas allés les pêcher bien loin leurs nouvelles règles! Pour faire simple, on prend les films d’horreur classiques (inclus Scream/Stab) et on ne leur emprunte plus rien! Oui, oui, oui, j’épure à fond, mais c’est pour pointer du doigt la bêtise des scénaristes (Williamson s’étant fait remercier sur la fin). Et pourtant, l’avant-dernière scène est un copier-coller de la dernière du 1er Scream, le grain de folie et la surprise en moins. Tout cela bien sûr pour justifier les meurtres et pour se dépatouiller d’un scénario qui partait presque dans tous les sens : tout le monde est suspect, tout le monde est potentiellement coupable et tout le film ne joue que sur cet aspect, là ou le 1er réinventait la narration, mettait au goût du jour les codes du genre! Du gâchis. Et on dira ce qu’on veut, on ne pourra jamais remplacer la voix (en v.o) au téléphone qui débutait par “Hello, Sidney…"

Je reconnais au film un point intéressant : son introduction, bien que maladroite (le film dans le film dans le film…), qui permet de critiquer à fond le système! Notre film ne s’en détachant finalement pas, on n’est pas loin de l’auto-parodie

Pas de Café, que du nomade…

  C’est-y pas Shigeru Miyamoto qui s’est baladé il y a peu dans les rues de la Capitale? Et oui, le papa de Mario, Zelda et Donkey Kong est venu faire une conférence de presse surprise! Le génie du jeu vidéo, la légende vivante! C’est dans ces moments-là qu’on se verrait bien journaliste .

Et putain, il avait sa 3DS, comme les 20 journalistes présents! Gras de Street Pass en perspective mes salauds!!!

Bref, pour ceux qui sont intéressés et qui n’ont pas eu l’occasion de lire d’article sur cet évènement, je m’en vais vous rapporter les points essentiels glanés sur la toile.

ZELDA OoT est bien terminé et devrait sortir mi-juin comme prévu. En plus de la refonte graphique totale, le jeu tournera en 30 fps et en 3D (of course) contre 20 fps sur feu la N64. Il sera donc beaucoup plus fluide. L’écran tactile du bas simplifiera grandement l’utilisation des objets, de la carte, etc. Un Mode Boss a été ajouté pour les furieux (permet d’affronter tous les boss du jeu à volonté). Un Super Guide, à l’instar de New Super Mario Bros, est inclus sous forme d’indices cachés et de flashbacks. Et bien sûr la Master Quest, sorte de mode difficile du jeu (donjons plus ardus et ennemis au comportement différent). Seul point étrange, il a parlé du gyroscope, mais on sait que son utilisation est incompatible avec la 3D, à moins de faire les mêmes mouvements de la tête –_-,

STAR FOX est aussi terminé, sera jouable à l’aide du gyroscope et en 3D (encore un mystère) et l’on pourra ajuster la mise au point du viseur pour les phases de tir en 3D.

MARIO 3D, l’un des projets les plus importants mais aussi les plus secrets de Miyamoto. Il jouera énormément sur la profondeur en terme de gameplay et se situera à la croisée de Mario 64, Mario Galaxy et New Super Mario Bros. Wait and see…

 

  Et le Project Café dans tout ça Mr Miyamoto???

Snifffff…

Cours de rattrapage, 2ème partie

Terminons-en avec le cinéma (pour aujourd’hui puisque j’ai pour projet de me faire 2 ou 3 toiles de plus cette semaine)

RANGO (1,5*) : Le dernier film d’animation en date des studios Dreamworks essaie autant de faire les yeux doux aux adultes qu’aux enfants. Mais n’est pas Pixar qui veut. Le sujet est certes universel : la recherche d’identité et de but, de reconnaissance dans le regard des autres, puisque ce sont eux qui nous font exister (et savoir que l’on existe). Le traitement plutôt mature : les personnages ont tous des tronches patibulaires, le sujet est grave et le “héro” est un menteur fini. Et le côté écolo, habilement mis en images, de nous frapper à l’estomac tellement la honte nous envahie face à “la révélation”. Je ne peux en dire plus.

Mais voilà, notre lézard est plutôt du genre sympathico-peureux-baratineur : les gags sont donc à sa hauteur, c’est à dire plutôt limites. Et la réalisation plutôt molle…quel dommage! Car certaines idées sont excellentes : le doublage en v.o par Johnny Depp; le rêve de Rango, véritable le clin d’œil à ARIZONA DREAM (tiens, avec Johnny Depp); l’apparition du journaliste Thompson en virée avec son “avocat” (tiens, c’est Johnny Depp qui interpréta Hunter S. Thompson dans “Fear and loathing in L.A”); et surtout l’apparition de Clint Eastwood, celui des grands westerns! Mais aussi le running gag “Que fait-on maintenant? On chevauche!”.

La qualité visuelle est là, le cadrage aussi, la musique même, le sujet surtout, putain! Mais ça ne passe pas comme il faudrait. Whyyyyyyy?

Ben je sais pas! J’adore le chocolat, j’adore le whisky, j’adore les pates. Mais si je mélange les 3, ça risque de pas trop le faire…pareil pour Rango

LA PROIE (1,5*) : Voilà le genre de film qui repose entièrement sur son acteur principal. Dupontel, l’œil noir, le regard fou (comme d’hab quoi!) est victime d’une machination le faisant passer pour un tueur en série. Il s’évade donc de prison (il est “simple” braqueur de banques ) pour faire valoir ses droits comme il l’entend! On s’énerve avec lui, on court (beaucoup, c’est le Tom Cruise français) avec lui, bref, on est à ses côtés. En toute logique, dès qu’il n’est pas à l’écran, on s’ennuie un peu car le film est plutôt formaté télé…ce qui n’est pas forcément une critique…mais venant de moi, si ^_^,

Pourtant, le scénario est bon dans le genre “course-poursuite” pour rétablir la vérité, meilleur que bien des films américains pour le coup! Mais la mise en scène est brouillon et les acteurs sur-jouent (ou récitent gentiment leur texte).

Côté vidéo, qu’avons-nous cette fois? Un transformiste, une garce, une famille déglinguée et un vieux documentaire sur l’esprit Canal. Let’s go, comme dirait l’ami plombier moustachu.

THE MASK (2*) : Petit retour sur ce film que tout le monde a vu, pour simplement dire qu’il est toujours drôle 16 ans (ouch!) plus tard. Et les effets spéciaux n’ont pas pris une ride. Pour le coup : valeur sure. Et puis merde, en France nous découvrions alors pour la 1ère fois l’homme élastique : Jim Carrey (Ace Ventura n’est sorti qu’après, à l’inverse des Etats-Unis). Bonus : qu’est-ce-qu’elle envoyait Cameron Diaz à l’époque!!!

LA FILLE DE MONACO (1,5*) : C’est bien simple, on croirait le rôle d’avocat écrit pour le toujours fabuleux Luchini (dire que jusqu’à il y a 6 ou 7 ans je ne le supportais pas!!!). La garce, c’est pour Louise Bourgoin, elle aussi parfaite. Et de confirmer la règle qui veut que toute actrice française qui débute et souhaite “évoluer” doit avoir des scènes de nue dans un film. Ah, ben ça veut dire qu’on a plus trop besoin de s’embêter avec la réalisation, la photo, la musique, le scénario et tout ça quoi

TELLEMENT PROCHES (2*) : Comédie française réussie sur une famille complètement barrée mais qui sonne tellement vraie! Rien de fin, psychologie de comptoir, mais on se marre! Ma préférence est divisée entre la performance de Vincent Elbaz en trentenaire père de famille, ancien G.O Club Med, qui drague les mineures et celle d’Omar Sy, tout en politesse et réservé, pourtant prêt à exploser (magnifique coup de boule enchainé avec une explosion de durite en public).

PAS VU, PAS PRIS (2*) : Je crois bien qu’à l’époque Silvan me l’avait conseillé après l’avoir vu à l’Utopia. Alors mieux vaut tard que jamais! Ce documentaire avait dû faire l’effet d’une bombe! Canal + n’était pas la chaine “différente” qu’elle se prétendait être. Et les problèmes de pouvoirs et de connivence entre journalistes et politiques sont clairement montrés du doigt (d’ou son interdiction de diffusion à l’époque). Les choses ne sont malheureusement pas bien différentes de nos jours…

 

Sonic Generations 20th anniversary

Quand on parle du bon vieux temps…SEGA aussi pense aux trentenaires, voyez ce qu’ils vont nous pondre!

Pour info, il se dit sur la toile qu’il ne sortirai qu’en HD…et qu’il sortirai pourtant aussi chez Nintendo. tiens, tiens…”Project Café”, ça vous dit quelque chose?

  

Vive Nintendo!

  Watcha! Un billet qui sort du sempiternel “je vais vous parler des films qu’il ne faut pas manquer”. Revenons un peu à mes premiers amours Avant le cinéma étaient les jeux vidéos. Tout a commencé en…89 je crois. Je découvris la NES chez un ami d’enfance, Mr C. (qui avait dû l’avoir pour Noel) avec Super Mario Bros. Patatchaclaf!!! Le coup de foudre! Et très certainement aussi chez Mr A. dans les semaines qui suivirent, mais mes souvenirs sont un peu flous. Bref, je dus très certainement faire des pieds et des mains pour l’avoir à mon anniversaire 5 mois plus tard. La NES+Mario pour 690 francs, ça faisait cher à l’époque…

Ce fut le début d’une longue et belle histoire avec Big N

Un rien m’amusait : roh, les parties de tirs endiablées avec mon beauf sur Duck Hunt . Bon, je n’ai quasiment rien acheté comme jeux dessus, la plupart m’étaient gracieusement prêtés (Mr A. était alors mon fournisseurs officiel et le resta pendant les 3 années qui suivirent. Merci!).

Puis vint la Megadrive de Sega avec la révolution “Sonic”, que je dus revendre dans les mois qui suivirent son acquisition, la faute à un carnet de note pour la 1ère fois en baisse (passage de 14,5 à 11 de moyenne me semble-t-il…ouais, ça m’avait marqué \_/ ). Vous remarquez que la faute vient du carnet de notes, non de moi subtil?

La véritable claque est arrivée avec la Super Nintendo. J’étais en 4ème, et nous l’attendions comme le Messie. Le débarquement se fit en avril me semble-t-il, un 26??? Avec le chef d’œuvre Super Mario World. Mes amis m’offrirent l’excellent F-Zero pour mon anniversaire. J’étais comblé. Et les hits se sont enchainés. Les Castlevania 4, FF 4 et autres Zelda 3 (qui reste à ce jour un des meilleurs jeux au monde). Ahhhh, le début de l’âge d’or des jeux vidéos.

Bon, j’accélère puisqu’à la base je voulais parler de la 3DS…oui, je suis remonté un peu loin, mais c’est nécessaire pour comprendre le presque culte que je voue à Nintendo!

Arrivée de la N64 qui amorça la chute de Big N alors que les meilleurs jeux seront sur cette machine : Super Mario 64, Goldeneye, Starfox 64, et et et (surtout) ZELDA: OCARNIA OF TIME. Ce qui nous amène à la 3DS de nos jours.

Tout d’abord, achetez cette tuerie de console portable. Elle est magique! Nintendo a une fois de plus tout compris. Et finalement, le plus impressionnant n’est pas forcément l’effet 3D, mais plutôt la réalité augmentée et le principe Street Pass. Mais la 3D, magnifique, immersive, est là. Et les jeux sont beaux puisqu’elle est plus puissante qu’une PSP (portable), et même, selon certaines sources, qu’une Wii! Et devinez ce qui sort sur 3DS le 17 juin : ZELDA OoT, l’adaptation “HD”.

Place maintenant aux visuels, un comparatif de la version N64 avec la version 3DS (qui en plus sera en 3D, effet que les photos ne peut rendre )

 

Cours de rattrapage, 1ère partie

  Pas besoin de plus d’explications, le billet précédent s’en est chargé. Je ne reviendrai dessus que pour dire qu’à priori, et même si la douleur est toujours présente en fond, je suis tiré d’affaire  

Je m’en vais donc vous faire un petit récapitulatif des films à voir (ou pas) au ciné et en vidéo. Et vu mon retard, certains ne font plus l’affiche…vous pourrez les voir (ou continuer à les éviter) en vidéo dans 3 ou 4 mois!

Et sinon, je tape toujours à un doigt…vraiment pas pratique le truc!!!

SUCKER PUNCH (1*) : Aie Ai Aie…Zach Snyder ne serait-il l’homme que d’un seul film, “300”? Parce qu’entre nous, WATCHMEN, L’ARMEE DES MORTS, LE ROYAUME DE GA’HOOLE, c’était pas trop ça. Et SUCKER PUNCH de confirme, pire, de descendre plus bas! Scénario, zéro. Jeux des acteurs, zéro. Bref, tout le film est basé sur le visuel. Et c’est bien dommage car le clip de début, pardon, l’intro est monstrueuse. Rarement un réalisateur aura lancé son sujet de manière aussi forte. La noirceur qui s’en dégage (c’est glauque, sombre et pourtant magnifique!!!) ainsi que la trame de l’histoire qui prend place sur fond de remix de “Sweet Dreams” (allez, la meilleure version pour le coup) n’auront d’égal que la bêtise dans laquelle s’enfonce tout le film et son équipée…

Alors, on attend sa version de Superman pour 2012, sobrement intitulée “MAN OF STEEL”?

THE ADJUSTMENT BUREAU –L’agence- (1*) : Pour le coup, le titre original résume bien l’histoire. Ouaip, des hommes en noir qui arrêtent le temps pour trafiquer les mémoires et mettre en scène le monde comme “il doit être” (l’ajuster donc, car les hommes ne sont vraiment pas responsables, bouh…). Mélange de MIB et DARK CITY? Pas vraiment, ça n’a ni l’humour du 1er, ni la profondeur et l’inventivité du 2nd! Alors Matt Damon fait travailler ses neurones et court, Emily Blunt fait jolie. Tout est dit.

THE COMPANY MEN (2,5*) : Très bonne surprise que ce film qui ne paie pas trop de mine et qui n’a malheureusement pas eu droit à beaucoup de pub alors qu’il est au dessus de tout ce qui se trouve à l’affiche depuis 1 mois. Une fois encore, ce qui surprend, c’est la force qu’ont les américains à traiter de sujets (graves) encore frais, pour ne pas citer les films sur la guerre du Vietnam, les guerres du golfe, les attentats du 11 septembre. Ici, c’est la crise financière de 2008 (entrainant la crise économique que nous connaissons). Mais attention, encore plus fort, le réalisateur cible la classe américaine aisée! Et ça c’est encore plus rare. On présente ces types qui gagnent plus de 150000 à l’année, avec leur super baraque et voiture, qui s’en sortent pourtant à peine (je sais, ça en irrite plus d’un…) et qui vont eux aussi se retrouver à la rue du jour au lendemain alors que les big boss continuent à faire des bénéfices indécents! Et la voie de la réinsertion est plus proche du chemin de croix que de la balade en Ferrari. John Wells filme tout ce (beau) monde avec empathie mais sans pathos. Oui je sais, heureusement direz-vous encore…ce à quoi je ne peux que répondre : “allez le voir, et vous comprendrez”. Ben Afflec est décidemment parfait pour incarner le mec sûr de lui qui affiche sa réussite mais pourtant humain dans le fond. Et que dire de Tommy Lee Jones qui crève l’écran de son visage buriné à chaque apparition, et qui a l’air de porter toute la misère du monde sur ses épaules? Fabuleux!

 

  Je vais clôturer cette première partie par 2 films à absolument éviter en vidéo :

ALL THE BOYS LOVE MANDY LANE (0,5*) : Film d’ados, pour les ados…et certainement réalisé par un ado Rien à garder, tout est cousu de fil blanc, la Mandy Lane en question n’a en plus rien de plus que ses congénères…ah si, pardon, une plus grosse poitrine! Et paf! On en tire un super sujet de film!!! Miss gros nichons est peut-être vierge à 16 ans et elle suit des “potes” dans un ranch perdu pour aller “teufer” sans amener son meilleur ami qui est à l’origine de la mort (9 mois plus tôt) d’un bellâtre qui tournait autour d’elle! Là, je crois qu’on a du lourd Mais ça n’est pas tout (attention, je passe en mode “spoiler ironique”), une fois au ranch, les jeunes disparaissent les uns après les autres (on les voit se faire plus ou moins bien charcuter) et coup de théâtre, c’est l’ex-meilleur pote qui dézingue à tour de bras!!! Mais tût tût tût, les 5 dernières minutes nous font comprendre qu’il était de mèche avec Mandy! Pas possible???!!!

Nul j’vous dit!

ANCHORMAN, LA LEGENDE DE RON BURGUNDY (1*) : Trois scènes drôles. Le shoot que fout Jack Black au chien de Ron (Will Ferrell), le combat de rue entre les 5 gangs de journalistes (avec Will Ferrell, Vince Vaughn, Steve Carell, Ben Stiller et Tim Robbins! Quand même) et le combat contre les ours (si, si). Vous aurez comprit qu’on face à un film trèèèès fin Donc, pour le reste, le film est à jeter.

OUILLE !!!

Plus de billet, no more news, que se passe-t-il?

Là, je tape avec un doigt donc je ne vais pas m’étendre sur le sujet.

Il se passe que :

1- me suis enfilé des semaines à 70-80 heures au taf, ça aide pas à trouver le temps d’écrire…

2 – mieux qu’un beau discours sur mon opération de lundi, de belles photos :

D’ou le titre…et putain, ça fait trop mal!!!