Lectures 2009-2010

Je lis certes moins qu’avant…attendez… « avant » seul ne veut rien dire. Hum ! Je lis certes moins qu’autrefois…là pour le coup je prends 20 ans dans les dents (genre « il fut un temps… »)

Bref, ma moyenne de romans lus baisse d’année en année. Voilà, là ça le fait ! Quoique passer 3 lignes sur quelque chose de, comment dire …pas forcément gratifiant, n’a rien de malin !

Et pour ce qui est de ce blog, c’est difficile niveau cinéma, alors je vous laisse imaginer pour parler de mes livres !

Ceci étant posé, je m’en vais vous faire un petit récapitulatif de ces ces bouquins qui m’ont accompagné (ou que j’ai traîné, au choix suivant la qualité -_-,  ) sur l’année, par auteur, puisque je n’ai aucun souvenir de l’ordre.

Ah, et pour ce qui est de l’histoire, le temps, et la flemme, et le manque de mémoire m’ont poussé à copier-coller les résumé sur Amazon, c’est dit !

 

LES FALSIFICATEURS (A. Bello) : De l’originalité, encrée dans la réalité. Le style est clair et concis. On accroche, on (se) remet en question et on souhaite que le roman ne se termine jamais. Je dis merci à LIRE qui l’a mis en avant, sans quoi je ne l’aurai certainement jamais découvert (il n’est pas en tête de gondole avec « best seller » en gros, ce qui serait pourtant mérité)

Présentation de l’éditeur

C’est l’histoire d’une organisation secrète internationale, le CFR (Consortium de Falsification du réel) qui falsifie la réalité mais dont personne ne connaît les motivations. C’est l’histoire de quelques-unes des plus grandes supercheries de notre époque : de Laïka, la première chienne dans l’espace, qui n’a jamais existé, de Christophe Colomb qui n’a pas découvert l’Amérique, des fausses archives de la Stasi. C’est l’histoire d’un jeune homme, embauché par le CFR, qui veut comprendre pourquoi et pour qui il travaille. C’est l’histoire d’une bande d’amis qui veulent réussir leur vie, sans trop savoir ce que cela veut dire. C’est, d’une certaine façon, l’histoire de notre siècle.

 

CARNAGES (M. Chattam) : Une courte nouvelle, sans grande originalité puisque reprenant le principe de la fusillade de Colombine aux Etats-Unis. Moi qui adore cet auteur, son « Carnages » m’a laissé sur ma faim.

 

Présentation de l’éditeur

Harlem Est. 18 novembre. 8h28. Ils sont tous là, dans le hall de l’entrée du lycée. Plus que quelques minutes avant le début des cours. Parmi les élèves, un adolescent prépare son arme. Le carnage peut commencer… Quand l’inspecteur Lamar Gallineo arrive sur les lieux, c’est pour découvrir le cadavre du tueur qui a retourné son arme contre lui. L’affaire dépasse rapidement le fait divers : de nouvelles tueries ont lieu dans d’autres établissements. Lamar doit à tout prix enrayer cette macabre épidémie. Mais les apparences sont trompeuses. Toujours.

 

LE MONDE DE ROCANNON (U. Le Guin)

PLANETE D’EXIL (U. Le Guin)

LA CITE DES ILLUSIONS (U. Le Guin)

LES DEPOSSEDES (U. Le Guin)

 

Voici 4 des premiers livres du Cycle de Hain/Cycle de l’Ekumen. Il y en a 7 autres, je ne suis donc pas prêt de terminer J Cette saga, comme toutes les sagas SF réussies (Asimov, Heinlein, Van Vogt), a deux particularités :

         son auteur est toujours vivant, la saga n’est donc pas achevée.

         son auteur fait de l(‘héroic)a fantasy (Cycle Terremer)

La première nous permet de continuer de rêver, et la deuxième, la plus importante, est gage de qualité et de sensibilité hors-normes dans la SF. De plus, Le Guin, comme Asimov, a bien étudié l’histoire et les sociétés. Ses mondes n’en sont que plus convaincants.

Je ne copie que les deux premiers.

 

Présentation de l’éditeur

Le monde de Rocannon

Cette planète sans nom du système stellaire de Fomalhaut est l’enjeu d’un conflit entre la Ligue de tous les mondes et un Ennemi inconnu. Cinq espèces intelligentes se la partagent. Aucune n’a dépasse niveau féodal. Certaines communiquent par la pensée. Rocannon, ethnologue, y est envoyé par la Ligue afin d’observer les peuples qui l’habitent avant l’arrivée d’une mission technologique qui assurera le développement de la société la mieux placée. Mais l’Ennemi surgit de l’espace avant que le plan ne soit accompli. Avec une poignée de compagnons, Rocannon, devenu Olhor l’Errant, le Seigneur des étoiles, va entreprendre de chasser les envahisseurs. A mi-chemin de la fantasy et de la science-fiction, Le Monde de Rocannon est le premier roman du cycle de Hain qui couvre une partie de la longue histoire de la Ligue de tous les mondes, à laquelle succédera l’Œcumène. Il comprend Planète d’exil, La Cité des illusions, La Main gauche de la nuit, Les Dépossédés, Le nom du monde est forêt, Le Dit d’Aka et de nombreuses nouvelles. Ursula Le Guin, l’un des plus prestigieux auteurs de science-fiction, a reçu pour ce cycle plusieurs prix Hugo.

 

Planète d’exil

Sur Gamma Draconis III, un groupe de colons se retrouve isolé à la suite d’un assaut de l’Ennemi inconnu contre la Ligue de tous les mondes.
Ils attendent des secours des étoiles. En vain pendant six siècles. Et sur cette planète d’exil, ils poursuivent tant bien que mal leur tâche faire progresser la civilisation des Hilfes, qui en six cents ans n’a pu apprendre l’usage de la roue.
Mais ce monde semble se rebeller contre les sorciers venus des étoiles, les Hors venus.
La paix est-elle encore possible entre les descendants de plus en plus rares des Autreterriens venus des étoiles et les indigènes ?
À mi-chemin de la fantasy et de la science-fiction, Planète d’exil est le deuxième volet du Cycle de Hain qui couvre une partie de la longue histoire de la Ligue de tous les mondes puis de l’Œcumène. Il comprend aussi Le Monde de Rocannon, La Cité des illusions, La Main gauche de la nuit, Les Dépossédés, Le nom du monde est forêt, Le Dit d’Aka et de nombreuses nouvelles.

 

LE DOMAINE BLACKWOOD (A. Rice) : Dia , 6 années sans lire un Anne Rice ! Et pour cause, je ne lis que lorsque le roman sort en format de poche : depuis 2003-2004, aucun éditeur ne sort Rice dans ce format (hors rééditions). « Inconceivable !!! »

La saga des vampires, la vraie, celle commencée en 1976, pas le truc bidon pour jeunes filles en fleur. Bref, ce onzième volet remet en scène Lestat pour mon plus grand plaisir, mais malheureusement pas le Grand Lestat des débuts…Anne Rice s’assagit, son enfant littéraire aussi, sans toutefois toucher au style, à l’écriture toute en nuances, aux descriptions sensuelles qui font la force de ses romans. Je me suis retrouvé plongé à l’époque ou je les enchaînais passionnément , le cerveau transporté dans un autre espace-temps. Clairement ce que l’on recherche en lisant.

 

Présentation de l’éditeur

Quinn Blackwood parcourt les splendeurs de son domaine. Il fuit : hanté depuis sa naissance par un double maléfique, il cherche à échapper à cet esprit. En vain. Lorsque Quinn se voit transformé en vampire, héritier d’une immortalité qu’il n’a jamais souhaitée et coupé de tout ce qui faisait sa vie, il s’aperçoit que son double est devenu encore plus sanguinaire et terrifiant. Le récit nous conduit du domaine Blackwood à La Nouvelle-Orléans, de la Grèce antique à la Naples du dix-neuvième siècle. Dans les pas de Quinn, nous suivons la trace du légendaire vampire Lestat, qui, espère-t-il, l’aidera peut-être à échapper au spectre qui l’entraîne inexorablement vers les marais démoniaques et leurs abominables secrets. Plus qu’une histoire de vampires et de sorcières, ce roman est construit sur une intrigue puissante, entre liens du sang et liens sanglants, fantasmes et fantômes.

 

BILBO LE HOBBIT (J.R.R Tolkien) : Nul besoin de le présenter. L’univers du Seigneur des Anneaux en plus léger, plus drôle. A partir de 10 ans je dirais, même si chaque adulte prendra un réel plaisir à lire la prose de Tolkien.

 

Quatrième de couverture

Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible. L’aventure tombe sur lui comme la foudre quand le magicien Gandalf et treize nains barbus viennent lui parler de trésor, d’expédition périlleuse à la Montagne Solitaire gardée par le grand dragon Smaug, car Bilbo partira avec eux ! Il traversera les Terres Solitaires et la forêt de Mirkwood dont il ne faut pas quitter le sentier, sera capturé par les trolls qui se repaissent de chair humaine, entraîné par les gobelins dans les entrailles de la terre, contraint à un concours d’énigmes par le sinistre Gollum, englué dans la toile d’une araignée géante… Bilbo échappera cependant à tous les dangers et reviendra chez lui, perdu de réputation dans le monde des hobbits, mais riche et plus sage. Bilbo le hobbit, un grand classique de la littérature fantastique moderne.

 

LES AVENTURES DE TOM SAWYER (M. Twain) : Même public visé qu’au-dessus, à la fois dès 10 ans, mais jusqu’à 77 ans ! On lit vite, le vocabulaire est accessible, mais la nostalgie qui s’en dégage ne peut être perçue que par des adultes. Le charme opère : on sent l’odeur de l’herbe quand ces garnements sont dans les champs, la fraîcheur de l’eau lorsqu’ils sont au bord de la rivière. Un classique donc, à lire en été J

 

Présentation de l’éditeur

Pour Tom Sawyer, il y a des choses plus importantes que l’école. Aller à la pêche, se battre avec les nouveaux venus au village et, surtout, retrouver son ami Huckleberry, qui mène une vie de vagabond… Mais à force de se prendre pour des bandits et de faire des expériences de sorcellerie à la nuit tombée, Tom et Huck vont se trouver mêlés à un véritable crime, avec de vrais assassins et un authentique trésor…

 

CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT (F. Vargas)

UN PEU PLUS LOIN SUR LA DROITE (F. Vargas)

SANS FEU NI LIEU (F. Vargas)

COULE LA SEINE (F. Vargas)

UN LIEU INCERTAIN (F. Vargas)

 

Du bonheur, un régal, quelle écriture ! Le roman policier au sommet de son art (sauf « Ceux qui vont… »). Et un personnage, Adamsberg, que l’on peut mettre au même niveau qu’un Sherlock Holmes ou un Arsène Lupin. Rien à voir physiquement et psychologiquement. Bien au contraire, c’est ce qui est génial, il ne ressemble à personne d’autre. Et au fil des livres, la brigade s’étoffe, les rôles secondaires prennent du poids, prennent vie. Crédible ! Le duo formé avec Danglard n’a rien de cinématographique, et pourtant il mériterait une adaptation par les plus grands réalisateurs. Mais tout en finesse, et en français !

Mais comment décrire à l’image un « pelleteux de nuages » ??? Oui, j’oubliais l’originalité du vocabulaire, de la syntaxe. Puisse Fred Vargas continuer à nous faire vibrer. Plog. (cf « Un lieu incertain »)

 

Ici, point de présentation, c’est à lire 😉 Mais je vous conseille ceux qui sont dans ma colonne des tops, à droite J

 

 

 

 

Vu cet été

A-TEAM (L’agence tout risque) (1*) : Bof

 

FATAL (3*) : Satyre de l’industrie du disque à la sauce "Zoolander", mis en boite et interprété par un Michael Youn au plus haut de sa forme. Le film déchire (même si la 2ème moitié ralentie et se lisse). Tordant et tellement vrai! Et en plus, la musique est bonne !!!

 

SHREK 4 3D (1*) : Aussi plat que le 3ème volet. Mais la 3D apporte un certain "+", tout comme pour "Dragons" (même niveau technique). A éviter toutefois, surtout si vous avez vu les 2 premiers!

 

TOP COPS (0.5*) : Honteux!!! Qu’est allé foutre Kevin Smith avec ce film. Un véritable navet, même pas drôle! Tout grand réalisateur pond un jour sa merde, Smith vient de couler son bronze de dinosaure! Et pauvre Willis, on le sent absent les 20 premières minutes…après, ben…ah, je ne vous avais pas dit? Je me suis cassé (fait rarissime) tellement c’était nul!

 

L’AUTRE MONDE (0.5*) : Mais pourquoi le cinéma français persiste-t-il à faire du cinéma français??? Avec un sujet pareil, il fallait un gros budget! Sinon, on laisse dormir. En résumé : bidon! De la mise en scène aux acteurs en passant par la musique.

 

TOY STORY 3 3D (3*) : Encore un sans faute pour le studio Pixar! ça en devient flippant!!! Comment font ces types pour avoir autant d’idée à la seconde et les rendre tellement crédibles à l’écran? Le scénario est béton comme d’habitude (certes on n’est pas dans Matrix ou Inception) et plaira à toute la famille à différents niveaux. Je ne dirais pas qu’il est meilleur que le 2nd…mais il est au moins aussi bien 🙂

En revanche, la 3D n’apporte rien…

 

INCEPTION (3.5*) : Film de l’année, voir 2 billets avant.

 

TAMARA DREWE (1.5*) : Je ne crois pas avoir été un jour fan de Stephen Frears. Voyons voir…je n’ai aucun souvenir de "Mary Reilly" vu il y a fort longtemps, je ne suis pas allé voir son soi-disant chef d’œuvre de "The Queen". J’ai en revanche adoré "High Fidelity" (mais il faut dire qu’il est resté très fidèle au livre…ce dernier étant un régal). Donc je vais voir ce film soi-disant drôle et léger et n’ai que peu rigolé. Assez ennuyeux avec pourtant de bonnes idées (le rockeur star-idole).

 

KNIGHT AND DAY (2*) : Mais pourquoi diable ont-ils transformé le titre pour la France en "Night and day"? Débile…à part ça, c’est Le film de l’été, en ce sens qu’il est calibré pour rester assis au frais (une salle de ciné en été est toujours un paradis) en ayant bien pris soin de laisser le cerveau et toute logique à l’entrée! Voilà, c’est gros, énorme même, drôle, gros, énorme, dynamique, gros; énorme et en bonus on a du sourire "Email diamant", du bikini et de la bonne musique. N’allez pas chercher plus loin!

PS : euh, je vous rassure, Le vrai film de l’été, c’est INCEPTION

 

THE LAST AIRBENDER 3D (Le dernier maître de l’air) (0.5*) : On voyait bien Shyamalan décliner, mais là, il vient de toucher le fond avec ce film pour enfants attardés! En plus, la 3D est la pire qu’il m’ait été donné de voir, elle en fait mal à la tête!

 

THE KILLER INSIDE ME (1*) : trop glauque et dérangent…je sais, c’est le but!Mais que raconte finalement le film, hein? A part que le type (Casey Afflec) est tracassé car il prend plaisir à tabasser à mort les femmes alors qu’on le croit doux comme un agneau. Rien de nouveau…rien d’intéressant.

 

Video Games

 Peut-être la meilleure intro de jeu vidéo! Même pour ceux qui y sont allergiques…franchement, prenez le temps (2mn50) de regarder le début de Fable III. Une poule qui tente coute que coute d’accéder à la liberté dans une intro de jeu on ne peut plus sérieux, ça m’en cloue le bec!

 
Et pour le nostalgique, le nouveau Sonic sur Wii…renouera-t-il avec le succès (critique)? Perso, depuis le 1er -et génial- Sonic Adventures sur feu la Dreamcast, le hérisson bleu ne m’a plus fait rêver. Mais là, peut-être…
 
Just for fun
 
Ils ne s’arrèteront jamais…