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Déception !
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Coraline (1*) : Film d’animation (comme “L’étrange Noel…”, et par le même réalisateur), vu en 3D. Bon, c’est bien fait, mais c’est un conte qui s’adresse aux petits. Rien d’exceptionnel si ce n’est donc cette 3D qui ajoute un “plus” non négligeable en terme d’expérience cinématographique.
Lascars (1.5*) : Adaptation sur grand écran et en long métrage de la série homonyme diffusée il y a quelques années à la tv et dont les épisodes, hilarants, ne duraient que 3 ou 4 mn. Même style graphique (ouf!), même tout en fait. L’adaptation est réussie, quoiqu’un peu longue à certains moments. Les gags s’enchainent pourtant à vitesse grand V, mais ce qui faisait la force des épisodes, leur format compact et pas “prise de tête”, ne se retrouve pas en version longue. Bon, c’est mon ressenti, et c’est étrange car je n’ai rien à reprocher à ce film (bande son énorme, dialogues fendards). D’ou la note peut-être un peu trop basse?
Les Beaux Gosses (1*) : Moyennement drôle, franchouillard jusqu’au bout des ongles (sales gueules, sales vies, sales cadres), sans l’ombre d’une bonne idée de mise en scène (on pose a caméra et on attend), ce film peine vraiment à atteindre son objectif : faire rire? Au choix, il n’est pas assez odieux, ou pas assez travaillé (le regard des ados d’aujourd’hui face aux premiers amours…). Dommage.
State Of Play (Jeux de pouvoir) (3*) : Grosse bonne surprise de cette année! Je n’en avais pas parlé mais l’avais inscrit dans mon top 10. Ben Affleck dans la peau d’un sénateur – incroyable! – et Russell Crowe, intemporel, dans le rôle de l’ex-meilleur ami journaliste qui enquête sur un meurtre et un suicide (?) qui s’avèrent liés au sénateur. Bon, je résume vraiment dans les grandes lignes, et de façon trèèèès sommaire! Avant toute chose, amateurs de films musclés et/ou dynamiques dans leur réalisation (genre thriller de Bruckeimer avec Denzel Washington) passez votre chemin. Ici, nous avons plutôt affaire à un style (très) proche de “Les Hommes Du Président”, pour le style, un peu le fond, mais aussi l’image. C’est pas compliqué, les 5 premières minutes, je croyais que le film se déroulait dans les années 70-80! A cause de Russell Crowe : son allure, sa bagnole, les décors environnants…jusqu’à ce qu’il sorte son téléphone portable! Voilà, vous savez presque tout : c’est un film “à l’ancienne” fait de nos jours, avec donc tous les avantages sans aucun inconvénient (genre on évite les pattes d’eph!). Le scénario est en béton armé, tellement qu’un second visionnage peut-être nécessaire (donc un achat ultérieur en Blu Ray obligatoire 🙂 . Et une fois encore comme dans tout bon film américain (ce que l’on ne connait presque pas en France!), les auteurs ne se contentent pas d’égratigner le système, non! Ils le démontent, mettent ses travers au grand jour sans porter de jugement, nous laissant seuls devant toute cette honte! Ajoutez un casting de fou et des performances à sa hauteur. et le mélange dépasse nos (en tout cas “mes”) attentes!
Ice Age 3 (1*) : Décevant dans le 1er tiers, le film prend son envol avec l’arrivé d’un nouveau personnage détonnant, complètement azimuté (très bon choix en français, ils lui ont choisi la voix de Jim Carrey!) , barré, survolté : Buck! Voilà, avec la 3D (la plus immersive à ce jour, le film est clairement réalisé dans une optique 3D, donc a à voir obligatoirement dans ce format sous peine de passer à côté de 30% du film!), ce sont les 2 seules bonnes choses du film. Oubliez Diego & Cie. En fait, on pourrait croire voir à l’œuvre 2 équipes distinctes pour ce film : l’équipe qui réalisa le 2 et une spéciale pour les scènes avec Buck! Comme si vous regardiez un des derniers Disney classique raté (genre “Atlantis”) dans lequel les réalisateurs de “Kuzco” auraient tournés des scènes! Voilà, chacune de ses apparitions est à se tordre de rire. Sa gueule, les dialogues, les “mouvements” –virtuels – de caméra…bref, sa folie transpire à tous les niveaux! A quand “Buck le film”???
Whatever Works (2*) : Enfin Woody Allen revient a ce qu’il sait faire de mieux : le film de tracassé! Et il n’interprète pas le personnage principal, il laisse le soin à Larry David (découverte pour ma part) de vivre ses névroses à l’écran. Le type est vieux, odieux avec les enfants, d’une intelligence supérieure à la moyenne et pour faire simple, n’aime pas les autres! Ni les microbes…pas grand chose en fait! Et l’on se gausse, l’on se marre, l’on sourit à chaque plan. Une fois encore Mr Allen passe à la moulinette certains esprits américains. Bref, une très bonne comédie sociale, psychologiquement travaillée!