Sorties ciné de mercredi, et films à éviter!

   Hier, j’ai passé une vraie journée « sortie ciné » ! En effet, j’ai enchainé les séances de 13h30, 15h45 et 17h50 pour voir les films suivants :

 

The Day The Earth Still Stood (Le jour ou la Terre s’arrêta) : 0.5* Certains m’avaient mis en garde au vu de la bande-annonce mais j’avais fait la sourde-oreille (sorry noune, et je comprends maintenant l’excuse du “le mercredi, c’est le jour des enfants…”). Il n’y a rien à garder de ce film. Le rôle de Klatu, certes peu évident, n’aurait jamais du être laissé entre les mains de Keanu Reeves. Il traverse le film comme un fantôme. Le scénario étant très limité (remake d’un très vieux film), tout reposait sur le rôle titre. Donc, c’est cuit. La réalisation, plate comme une planche à repasser, n’aide pas. C’est fade et notre seule réaction face à l’écran est une irrésistible envie de filer des baffes au fils de Will Smith !

 

Secret Défense : 1.5* Enfin le cinéma français nous montre un peu le travail de nos services secrets ! On est en 2008 les mecs ! Bref, le genre n’étant pas légion dans l’hexagone, difficile de comparer (et si l’on essaie avec les USA, on se fait massacrer et je revois la note à 0.5* !) Donc plus que la (les) qualité du film, je note une avancée et une envie de bien faire. Maintenant, le scénario reste basique, la pirouette finale aide à faire passer la pilule et le film prend son envol avec la scène ou Lanvin en gros plan explique son travail. Grand moment à 5 mn de la fin. Dommage donc que le film ne se soit pas un peu plus focalisé sur son personnage…Sinon, techniquement, c’est carré. Bonne mise en scène, la photo fait plaisir (on a pas cette impression de « film français » – attention, je n’ai rien contre, mais y’en a un peu marre de voir des films qui commencent avec un écran noir et pour seule musique le bruit de fond d’une rue, d’un bistrot, etc !) et la musique est utilisée avec parcimonie. Bref, on évite de dépenser 10 euros pour le voir au ciné 😉

 

Burn After Reading : 1.5* La dernière scène du film voit deux hauts gradés de la CIA assis face à face dans un bureau. Ils terminent le débriefing de cette folle histoire en disant « Qu’est-ce-qu’on a branlé ? » et la caméra s’envole comme elle avait atterrit en début de film. Pour résumer, je ne puis trouver mieux que d’imaginer les frères Cohen à la place de leurs personnages s’interrogeant de la sorte une fois le montage bouclé !Oui, qu’est-ce-que les frères Cohen, dont je suis fan, on bien pu branler avec cette histoire ?! Je ne parle pas du fait qu’elle est débile, c’est ce qu’on aime chez eux : lorsqu’ils filment des abrutis en action. Mais plutôt je ne comprends pas leur « laisser-aller ». La structure n’est pas claire, il y a trop d’acteurs connus ce qui embrouille les rôles. On sent qu’ils ont essayé de répartir les histoires équitablement alors que certaines méritaient une plus grande attention (le personnage de Clooney est excellent et entouré de mystère, il le restera jusqu’à la fin, quel dommage !) Malgré tout, j’ai étouffé quelques fou-rires, en grande partie grâce à Brad Pitt dont la prestation de prof de gym abruti n’a d’égale que celle du fou dans Twelve Monkeys. Certains diront qu’il en fait trop. Pas moi. La scène de chantage dans la voiture vaut 10 (à voir en V.O ABSOLUMENT !!!). Entre la répétition de « Osbourne Cox » et le regard de tueur, il mérite bien son poing dans la gueule. Parmi les autres très bonnes idées, il y a bien sur la scène du placard, surprenante ! L’obsession de Clooney pour les sols et surtout sa création… Hi ! Hi ! Hi (c’est ce qui m’a fait vraiment hurler de rire – la surprise aussi-). En conclusion, le film assemble de grands moments avec de très bons acteurs mais de manière…euh…ratée…