Trop mais pas encore assez !

  Voilà qui pourrait assez bien résumer ces 2 dernières semaines. Ce qui expliquerait aussi ma (toute) relative abscence du blog…alors pêle-mêle : un (tout petit) peu de ciné, beaucoup de série tv (comble!) et pas mal de console! Et puis le boulot et le kiné, of course. Un déplacement en Ariège, pas mal de temps passé au téléphone à renouer avec des personnes presques perdues de vue. Bref, je n’ai pas vu le temps passer.
Pour le ciné, au final, je n’aurais jamais posté de vrai billet pour "L’Homme Sans Age", "Les Promesses De L’Ombre" et "Faut Que ça Danse". Heureusement j’avais rapidement noté l’impression d’ensemble et le nombre d’étoiles. Et très sérieusement, si vous aimez un tant soit peu Marièle, c’est Le film à voir. Et pour la scène avec le docteur (plié en 2 de rire sur le siège au ciné) et pour celle du "suicide", comme pour celle du tank ou de la banque. De grands morceaux de comédie dans un film dont le fond est quand même crédible et sérieux. Du bonheur. Récemment, et sur le conseil d’un proche (éloigné géographiquement) que je ne nommerai pas, je suis allé voir "Beowolf". Celà va sans dire que je ne comptais point aller le voir. La bande annonce se suffisant à elle même! Et prouvait, si besoin était, que le film serait une merde. Et ben, c’est peu de le dire et je n’ai pas été déçu du voyage!!! Il prend 0.5* et encore je suis magnanime! Il arrive pourtant, quelques fois, avec chance, que certains films, de part leur nullité, fassent rire…ce n’est bien évidemment pas le cas de ce dernier qui m’aura fait chier de la 1ere à la dernière minute (sauf lors des apparitions de Angelina qui, on aura beau dire, porte vraiment bien son nom Rire même si elle n’était que virtuelle! Et grosse déception pour la modélisation de Robin Wright (ce qui a contribué aussi, c’est vrai, à mon énervement).
Pour les séries, j’ai terminé "Paranoia Agent" très rapidement car très interressant. Après, il faut vraiment adhérer à l’univers de Satoshi Kon. On sent bien sur l’influence de son maître Ôtomo (tout le côté "organique" de certains dessins, le dernier épisode pourrait très bien avoir été réalisé par lui, ainsi que la partie fantastique). Pour faire simple et vous donner une idée, vous prenez "Millenium Actress" et "Paprika", vous les mélangez, vous assaisonnez avec "Akira" et vous partitionnez en 13. Vous obtenez la série nommée ci-dessus.
dans la foulée, j’ai testé "Boogiepop Phantom" dont le traitement fait penser à "Lain". Mais c’est totu…le 1er épisode m’a suffit pour ne pas pousser l’expérience plus loin.
Par contre…aaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhh! La Découverte! La claque! le bonheur!
"THE LOST ROOM" Enfin une série géniale, captivante, intelligente, scénaristiquement béton (mais attention, c’est classsé SF) et avec des acteurs qui savent jouer (et putain, y’a Kevin Polack!). Oui, j’avais comme un goût amer qui m’était resté dans la bouche après "Prison-fucking-Break"! Alors ce n’est qu’en 6 épisodes (ils pourraient en faire le double vu la fin). Le pitch : un inspecteur de police (interprêté par le "croque-mort" de "Six Feet Under", le charismatique Peter Krause qui devrait sérieusement songer à une carrière ciné) se retrouve avec une clef dans les mains, clef qui a le pouvoir d’ouvrir toutes les portes et d’amener son possesseur dans la lost room, chambre d’un motel à priori inconnu. Après quelques péripéties, sa fille se retrouve perdue dans cette chambre. En effet, lorsque l’on met un objet dans ladite pièce et que l’on referme, il se produit une sorte de "reset" qui le fait disparaitre! Commence alors sa quête des objets (la clef en est un parmi une centaine) pour retrouver sa fille. Le côté science fiction n’est que la toile de fond d’une intrigue qui rapproche bien plus la série d’un très bon film (ou jeu! les similitudes sont énormes) genre Indiana Jones. Plus simplement donc, c’est une série d’aventure ultra prenante! Mais ce mauvais résumé (j’avais déjà précisé dans un billet que j’étais nul pour résumer une histoire!) ne saurait rendre compte de la complexité de l’histoire et de l’intérêt que l’on peut prendre à suivre le personnage principal. A savoir, tous les objets ont un pouvoir différent plus ou moins utile…ce qui fait partie de l’attrait que l’on peut ressentir pour cette série. Bon, je ne crois pas qu’elle soit sortie en France. Je l’ai choppé en V.O sur le net et sachez que l’on comprend chaque mot prononcé!!! C’est impressionant (et je tiens à préciser que je n’ai pas progressé en anglais, c’est vraiment limpide!)
Je terminerai avec la révélation sur DS, j’ai nommé "Diner Dash" (conseillé par la même personne qui m’avait poussé à aller voir Beowolf, comme quoi…). Là ou je pensais trouver un petit jeu tout mignon pour décompresser après le boulot, je me suis retrouvé avec une bombe entre les mains : un pur concentré de nitro, d’adrénaline et de provocation au stress et à l’énervement, arrachage de cheveux en option (oui, je sais, ça devient de plus en plus difficile vu ce qui me reste, mais c’est pas moi qui ai inventé l’expression ^_^; alors qu’arrachage de poils de couilles, en étant certes plus long à prononcer et plus gras niveau vocabulaire, à le mérite de rester valide trèèèsss longtemps ! Tire la langue) Bref, ce jeu, c’est tout ce qui me manquait pour finir avec un infarctus à 30 ans…on est serveur (enfin, serveuse) dans un restaurant, le nôtre, et on doit tout gérer au mieux : l’attente, le service, la propreté, les différents clients (familles et bébé pleureur, homme d’affaire parlant fort, vieillard tranquille, lecteur, femme stressée, etc), la convivialité, le relationnel, les réservations, etc, etc. 10 niveaux par restau (difficulté croissante : ça va de plus en plus vite) et 5 restau à ouvrir. Et putain, ch’uis bloque au 7ème du 4ème restau. Faut arriver à 12000 dollars et je plafonne à 11000!!! recommencé 15 fois (au moins) en vain! Je ne sais toujours pas comment ma DS a échappé au "vol à travers l’appartement" (oui, c’est une discipline que j’avais développé dans ma jeunesse avec les manettes de consoles NES, Megadrive, S-NES et PS – j’ai appris à me calmer avec la Dreamcast et pour cause, y’avait une carte avec écran insérée…).
Le mot de la fin sera donc, comme disait Leeloo dans "Le 5ème Elément" (et plus tard repris par Saumon lors d’une soirée arrosée à La Couleur De La Culotte):
HELP MEEEE, HELP MEEE…

La bonne surprise

  Putain, un ch’tit ciné à 22h30 hier soir, comme ça, sans savoir ce que j’allais voir! Un truc qui m’étais jamais arrivé en peut-être 5 ou 10 ans! Bah, d’un autre côté il m’en reste tellement à voir que j’avais peu de chance de me retrouver comme un con sans rien à me mettre sous la canine. Bref, je jetais mon dévolu sur "Faut qu’ça danse". pourquoi? Car c’était le seul dont je n’avais pas, de près ou de loin, entendu parlé (même pas une bande-annonce!). Allez, je vous le dis : les larmes ont coulé 3 fois…mais de rire! Putain, le film est énorme!!! Alors j’aurai le temps de mieux en parler demain (avec mon habituel retard). Là, c’est juste pour vous donner peut-être l’envie.
PS : 2.5*

« Ce fut une belle aventure »

  Ce sont les derniers mots imprimés sur le tome 19 de XIII et ils sont justes! Ce dernier numéro est sobre et sonne vraiment comme un aurevoir. On le referme avec la gorge un peu serrée en se disant qu’une aventure aussi incroyable ne se reproduira certainement pas dans les années à venir (et même sur la durée : 1/4 de siècle quand même!!!). Enfin, il y a toujours Largo Winch à sa hauteur. Mais d’un point de vue scénaristique, Van Hamme fit des miracle avec ces 2 là et bien sur Thorgal.
pas de coup de théâtre donc mais une fin logique et crédible. Bien vu!
Sinon, ce sont de décevants "Les Promesses De l’Ombre" (1.5*) et "L’Homme Sans Age" (1*) que j’ai découvert sur la toile cette semaine. J’en reparle plus tard (sachez juste que le 2ème s’est joué pour moi dans l’incompréhension la plus totale…)
Pour terminer, la sale note : mon frère a eu un accident de voiture…tout seul, en rentrant, à 100m de chez lui! Il s’est endormi au volant, l’alcool aidant. Pam, dans le fossé, un tonneau à la clef quand même. Voiture épave et le mec de la casse ne comprend pas (ni les flics d’ailleurs) comment il a pu s’en tirer avec "seulement" 3 côtes cassées et le sternume fissuré (ce qui, à ce qu’il parait, est extrêmement douloureux). Putain!
PS : Il s’avère en fait que "Paranoia Agent" est une excellente série animé, sorte de Lain croisée avec Millenium Actress (Satoshi Kon oblige). J’en suis à la moitié et  il me tarde de découvrir le dénoument tellement c’est étrange!
 

Hellfest, petit flashback

  Tiens, tiens, en faisant un tour sur YouTube, j’ai trouvé ces petits reportages bien marrants sur le Hellfest 2007, celui-là même qui nous a fait patauger une journée dans la boue avec Baloo et Saumon!
Et ces 3 vidéos…faut voir les gueules des 2 mecs dans la dernière 😉

L’insoutenable attente

  A y est, je décolle dans 15 mn pour aller acheter avec 3 jours de retard (fucking job!) les 2 derniers numéors de XIII. Au final, ce delai supplémentaire n’aura pas été pénalisant dans la mesure ou il m’a occtroyé le temps nécessaire pour finir ma re-lecture des 17 tomes précédents (terminé ce matin même chez le kiné). Ce qui risque de faire mal (au portefeuille), c’est qu’en arrivant à BDciné je découvre les peut-être sorties de quelques mangas attendus…Aie! On verra. Sinon, petit retour sur les 2 dernières BD lues : "Thorgal : Moi, Jolan" est, malgré le départ de Vanhamme (scénariste) et la vrai fin de la série, de très bonne facture. En fait, il s’inscrit dans la lignée des précédents, relance même l’histoire par un coup de théâtre en dernières pages tel un épisode type de 24! On pardonnera les quelques facheuses elypses en milieu de livre et cette pseudo voix off dont la tendance à casser le rythme me fit pousser quelques jurons pendant la lecture, en mettant le tout sur une tentative (inutile) pour le nouveau venu (Y. Sente) de moderniser la série.
Et surtout le 8ème volume de la géniale BD "De cape et de crocs", ce dernier possédant plus encore que les autres une plume de qualité, certainement la meilleure (je parle des dialogues) toutes BD confondues. Certes l’histoire s’essouffle, mais on continue d’être bercés dans un joli fouttoir poêtique, et nos rétines explosent devant ces couleurs inégalées sur papier. A ce propos, la couverture est d’un rare beauté, la preuve :
De cape 8 Allez, je cours, je vole…non, je roule Rire c’est tout comme !!!

Ciné, toujours (et pourtant un douzaine de films de retard!)

  In The Valley Of Elah (Dans la vallée d’Elah) 3*
En un film (Collision), ce d’abord scénariste m’avait scotché au siège et à l’écran. Son deuxième confirme tout le talent de ce maintenant réalisateur. Révélé par le succès de Million Dollar Baby réalisé par Eastwood, il signe les scénarii de ses 2 suivants (Mémoire de nos pères, Lettres d’Iwo Jima), participe à celui de Casino Royale (et écrit la suite!). Et bien évidemment ceux de ses 2 films. Là ou "Collision" lorgnait du côté de Soderbergh et Mann, "Dans La Vallée d’Elah" affiche clairement sa filiation avec le cinéma de Mr Eastwood. Et le très bon, s’il vous plait! A l’écran, l’image est épurée, les décors urbains dans ce qu’ils ont de plus classique et de plus triste, les couleurs tirent vers le terne-chromatique et la mise en scène à la fois ample et minimaliste. Ample pour les entrées et fins de scènes. Minimaliste lorsque qu’il s’approche des acteurs, particulièrement Tommy Lee Jones (ici au firmament de son art). Pas de grands moments de cinéma donc (revoir ma critique de "Collision" 🙂 mais du Grand Cinéma tout court! Et que dire du scénario si ce n’est qu’en partant de faits réels, Paul Haggis nous a pondu un vrai polar mais traité à la manière d’un drame social. Mieux, il sonde l’âme de chacun des protagonistes et sans rien dire, la (les) vérité(s) nous explose(nt) à la figure! Comment cet ancien de la police militaire (Jones), droit, irréprochable, découvre que son fils n’était pas tel qu’il se l’imaginait…attention, terrain miné : on lorgne vers le film politique. La force d’Haggis sera de ne jamais rien dénoncer : les regards, visages (putain de Jones, vraiment!) et les images (vidéos du portable du fils) suffisent pour montrer, si besoin en était, que la guerre est une belle saloperie et qu’elle transforme les gens de manière irréversible. Alors voilà, c’est un sans faute pour la mise en scène, la direction d’acteurs (et Charlize Theron convainc à 200%), la partition musicale (minimaliste mais épousant les contours du film à la perfection), la photo. Tout. Pourquoi pas 3.5* alors? Le sujet certainement, trop lourd à "digérer". Pour terminer, sachez que c’est peut-être le premier film ou l’apparition du drapeau américain sur la totalité d’un écran m’émut! Est-ce un appel à l’aide d’Haggis pour son pays qu’il sent partir à dans le mauvais sens? Ou tout simplement le cri de détresse étouffé de Jones? J’aime à penser que c’est le premier cas 🙂
 
  American Gangster 2.5*
Nouveau (très) long métrage de Scott (le vieux Ridley, pas celui qui fait du strobo avec la péloche au montage!). Encore inspirée d’une histoire vraie (mode ou pénurie d’imagination?), celle de Frank Lucas (Denzel Washington, épatant)dans les années 70 en la vendant beaucoup moins chère et de bien meilleure qualité! Le prestige tient en 3 mots : "armée" et "profil-bas". Le premier étant son moyen de transport depuis le Vietnam sans éveiller de soupçons. Le second, sa politique : se fondre dans la masse, ne pas s’afficher. Son déclin débutera le jour ou…oups, n’en dévoilons pas trop…le coup du manteau! Très cinématographique mais était-ce bien le déclencheur dans la réalité? En parallèle, un flic ultra réglo, incorruptible (Russel Crow, impec’) mène l’enquète. Sorte de Serpico chez les Stup’ (beaucoup de ressemblances avec le film homonyme d’ailleurs). Techniquement irréprochable (la reconstitution de Harlem laisse pantois), le film pêche par son manque d’impulsion. Le montage est peut-être un peu trop sage pour un film qui ne se veut pas contemplatif mais plutôt proche d’un documentaire (les gros moyens en plus). L’ambiance générale restitue très bien (ce que l’on s’imagine de ) la période et Denzel est vraiment bluffant. Mais Russel Crow reste trop en retrait et on est loin du De Niro/Pacino du fantastiquement génial "Heat". Bref, tout le monde ne s’appelle pas Michael Mann 🙂

Cinéma

The Kingdom (Le Royaume) 2.5*
  On sentait l’influence de Michael Mann sur presque tous les plans de la bande annonce (d’ailleurs producteur) et pourtant, dès les 1ères minutes, on se rapproche plus du style Haggis de "Collision" (je précise car entre temps j’ai vu "Dans la vallée d’Elah", et le style a quelque peu changé). Je n’arrive pas à savoir pourquoi, mais c’est ce que j’ai ressenti. Bref, le film débute par un générique génial, digne de ceux de "Seven", "Mission: Impossible" ou "Arrête moi si tu peux" pour ce qui est du design (si l’on peut dire) mais bien audelà de tout ce qui a pu se faire jusqu’à présent sur le fond! A savoir : un cours de rattrapage sur le pourquoi du comment des guerres du proche Orient. Objectif et intelligent, il pose les base d’un film qui va le rester tout du long sans, Ô miracle, prendre parti! Etonnante partition de Danny Elfman qui sort des sentiers battus. Elle immerge le spectateur en douceur. Et le reste ne sera (presque) que du bonheur, à commencer par Jamie Foxx qui dynamite le film. Sans oublier son pendant arabe (comment s’appelle ce super acteur? est-ce Ali Suliman??) qui est d’un naturel confondant. La mise en scène est ample, tout en plans larges, très cinématographique, appuyée par une photo d’une précision presque Fincherienne, l’immense clarté en plus. Pour ce qui est de l’histoire, je ne peux guerre en parler pour ne pas dévoiler ce qui pour moi fut une claque (et pourtant j’avais vu la b-a). Et puis cette demi-heure finale, haletante, renvoie les derniers films d’action au passé. C’est maîtrisé du début à la fin, crédible à 100%, et stressant au possible. Bravo Mr Berg. Que manque-t-il pour en faire un 3*? 10 mn pour approfondir les personnages secondaires. Et la fin est certainement la meilleure à l’écran cette année (bien que celle de Zodiac m’ait filé la chair de poule!). Rien que ça!
 
Superbad (Supergrave) 2*
  La nouvelle teen-com signée Appatow (sorte de remplaçant des frères Farrelly). Sans trop s’attarder, on dira que le sujet principal et récurent est le cul, sous toutes ses formes et en milieu lycéen. Sorte de American Pie en plus gras et grave mais moins rythmé. Comme pour "En Cloque", son autre production, la longueur se ressent. L’humour est un peu en dents de scie et les éclats de rires de certains super gags ne font que mieux résonner le silence qui s’ensuit et dure quelques fois…pour ce qui est des 2 flics, les scènes sont assez énormes et décrédibilisent totalement la profession. Et avouons que les 3 jeunes acteurs ont des putains de gueules!!! Surtout "Mc Lovin"! Arf!
 
Le Dernier Gang 2*
  Tiré et librement adapté de faits réels (le gang aux postiches qui sévit dans les années 70-80 à Paris), ce (vrai) film de gangsters made in France (par Ariel Zeitoun!) rafraîchit véritablement le paysage cinématographique de notre pays. Une réalisation moderne, un scénario travaillé, et un casting d’enfer, Elbaz en tête qui n’en fini pas de nous surprendre par la qualité et la force de son jeu. Tout pour passer un bon moment. Dommage que le personnage superbement interprété par Gilles Lelouch ne soit pas plus fouillé. Les seconds rôles féminins sont toujours aussi anecdotiques dans ce genre de films (dommage, c’est souvent ce qui manque pour en faire un grand…). Ce qui n’est pas une fatalité. Regardez Scorcese et son "Casino" avec Sharon Stone!
Allez, faites vivre le (bon) cinéma français et allez le voir 😉
 
Pour Dans La Vallée d’Elah (3*), jetez déjà un oeil à mon top. Je taperai mon avis complet plus tard…j’ai besoin de le digérer un peu 😉

W-e spécial

  1- Oué, suis à la bourre, pas parlé des films jeudi dernier…je vais y revenir plus bas
  2- Incroyable mais vrai : 3 jours sans approcher le Mc Do…hors vacances, on frôle le record!
  3- Et si j’attaquais ce billet un peu spécial?
 
Commençons par une pensée pour le P-H qui a perdu son père cette semaine.
et 2 mots sur son discours à l’église qui à forcé l’admiration : le texte (du P-H, c’est marrant comme 15 ans plus tard on le sent encore!) était touchant et même drôle pour l’anecdote de la malle ouverte! J’avais réussi à ne pas craquer, mais à l’évocation de cette histoire, le rire qui s’ensuivit (partagé par pas mal de personnes) brisa la barrière psychologique que j’essayais de maintenir pour bloquer les larmes. Et le retour à la tendresse m’acheva! Encore bravo pour ton discours, et courage pour cette semaine qui risque d’être difficile. Et on le sait maintenant P-H, "les non-dits tuent!"
 
Ben sinon, j’ai fait 2 putain de cauchemards cette nuit!!! Et les 2 juste avant de me réveiller, ça m’apprendra à faire la grasse mat’ sur mes jours de repos (oué, je considère 9h du mat’ comme une grasse matinée à l’heure actuelle…). Le premier, et de loin le pire, vous allez comprendre : j’ai rêvé que je me réveillais à la bourre pour aller bosser!!! Et bien, en plus! Réveil 9h25 pour du 5h30 prévu! Putain de drâme. Le truc énorme, c’est que c’était pour aller faire un remplacement à Montau (mon ancien restau). Du coup, j’avais un doute sur la date, d’autant que je n’avais pas reçu de coup de fil me demandant ou j’étais…pourtant, au fond de moi, je sentais que j’étais dans la merde! Je l’ai vraiment très très mal vécu, l’impression que c’était la pire chose qui pouvait m’arriver! D’autant que je n’ai jamais été en retard de toute ma vie ( si l’on enlève la fois, y’a 9 ans, ou je me suis vautré à vélo sur le chemin de St O et ou j’ai du nettoyer mes "blessures" en arrivant au restau (paumes des mains, genoux,etc) ce qui me fit pointer avec 10 mn de retard. Ou le 31 mars 2000 ou 2001 (je sais plus), c’était un dimanche, ou j’arrivais à 7h30, heure à laquelle le premier équipier doit pointer…juste quoi! Je m’en souviens bien puisque c’est le jour ou je me suis retrouvé avec un flingue sur la tempe (quel idée de braquer un Mc Do un dimanche matin, veille de 1er avril!). Je peux vous assurer que ça marque!
Je m’égarre…le plus étrange (mais qu’est-ce-qui ne l’est pas dans un rêve?) étant de me réveiller dans ma chambre et qu’en sortant je me retrouvai dans la maison de ma soeur en Ariège! Merde! pour le coup, j’allais vraiment être à la bourre!!! Je passe les péripéties inhérentes à ce genre de délire endormi pour terminer sur la note d’espoir : en sortant de la maison, je vis ma caisse et me dis qu’en fait, je pouvais ne pas être si en retard! J’vous jure, voilà c’que ça fait de changer de caisse!!! Inconsciemment, c’est parce qu’en partant du cinoche hier soir, j’ai battu un nouveau record pour arriver chez moi (ben quand on pousse la 2nde et la 3eme à 7000 tours, on est déjà -et sans s’en rendre compte!- à 150 avant de passer la 4eme!!! Autant dire que je n’ai pas eu le temps de voir beaucoup de phares dans le rétroviseur!!!
Bref, le deuxième cauchemard était encore plus chelou. Et très court puisque le 1er m’avait réveillé, que je me suis rendormi 2 ou 3 minutes et que le second m’a réveillé dans la foulée (même s’il me sembla durer 30 mn, allez comprendre!). Pour faire bref, je rêvais que j’étais dans mon apt (mais pas le même que dans ma réalité) et que je me faisais attaquer. Après la période de cache cache avec le tueur, car indiscutablement c’en était un, je le maîtrisai et le passai à tabac! Et de quelle manière! Je l’attrappai par la jambe et le faisai tournoyer pour taper les meubles et les murs!!! "Quelle force" vous direz? Ben le truc, c’est que c’était un nain! Zarb, hein? Mais attendez, il était black…et lorsque je m’approchai de son visage pour voir s’il respirait encore, le choc! je découvrai que c’était le petit dans "Arnold et Willie" !!!Putain, et après on va dire que je suis pas dérangé comme type…laissez moi douter de mon propre chef!
Voilà pour la partie "sp"ciale" du w-e. Sinon, j’ai difficilement terminé "Prison Break". Bon, ça y est, je peux dire que la série est vraiment bancale! Et chiante, et décousue, et grosse, et mal interprètée! J’ai regardé le 1er de la saison 2 et voir les mêmes défauts – en pire – m’a consolidé dans mon idée de ne pas aller plus loin. A l’occasion, je me la ferai raconter par quelqu’un, histoire de rire…du coup, je m'(re)attaque à "Paranoia Agent" de Satosh Kon. Vu les 2 premiers. très space mais y’en a que 13 et le réalisateur fait parti de ces génis de l’animation nippone (en fait, de l’animation tout court!). Donc on tente. D’autant que je récupère l’intégrale de Parker Lewis. Série jamais sortie en DVD à ce propos, ce qui est honteux! Il serait bien que tout celà change. Entre les 2, on va s’essayer à Malcolm quand même.
Merde, pas vu l’heure, je posterai les avis ciné dans un autre billet ce soir. Mais avant, n’allez pas voir Stardust, c’est une daube! Il prend 0.5* et ayant déjà perdu 2 heures de mon temps hier soir, je ne perdrai pas une minute de plus pour en faire un critique…ah si, les moins de 7 ans y trouveront peut-êre 1 ou 2 choses intéressante!

Motherfucking strikes !!!

Source : Allociné
 

Face à l’impasse de la grève, la Fox a pris une décision extrême : elle ne diffusera pas la nouvelle saison de "24" cette année !

Une catastrophe… Après l’abandon (provisoire ?) du spin-off de Heroes, la grève des scénaristes américains a fait une 2ème victime, encore plus prestigieuse : 24. Confrontée à un mouvement massivement soutenu par Hollywood et ne souhaitant pas diffuser une saison 7 découpée en plusieurs parties, la Fox a décidé de ne pas la programmer cette année. Elle est repoussée à une date encore indéterminée. Elle devait débuter le 13 janvier prochain…

Pas le temps

  Oué, pitain! Pas le temps, passé 2 semaines de ouf et j’essai d’en faire un max. Bon, du coup, je vous mets juste la note des derniers films vus et j’en reparle plus précisément d’ici vendredi.
Le Royaume (2.5*)
Supergrave (2*)
Le Dernier Gang (2*)
Des bons films dans l’ensemble. Malheureusement, il m’en reste une dizaine à voir encore sans compter les sorties de mercredi!!! Mission : Impossible.
PS : j’ai enfin découvert "Dirty Harry" (L’inspecteur Harry) grâce à Pierre. Ce style seventies est bien sympa. Le film est vraiment bon et n’a pas trop mal vieilli. Je ne l’ai vu qu’en V.O et j’imagine facilement une version française cagneuse! Parce qu’il y a des putains de dialogues et la voix d’Eastwood est inimitable "Now you’re asking yourself "Do I feel lucky ?" Well do you, punk? ". Bon, la tirade est bien plus longue dans le film et apparait 2 fois, mais quel bonheur! C’est un 2* Tire la langue