Quand une mère pense à son fils…

  Ma mère possède-t-elle un humour que je ne lui connaissais pas, ou s’inquiète-t-elle tout simplement de mon sort? C’est à cette double question que je m’efforce de répondre depuis que je suis rentré du boulot ! En effet, je trouvai ce soir dans ma boite aux lettre une enveloppe légèrement épaisse et de format A4 (à quelque chose près). A l’écriture, je reconnu ma mère. Tiens? Pas qu’elle ne m’écrive jamais, au contraire (elle fait partie de ceux – rares – qui prennent encore un réel plaisir à envoyer une carte ou une lettre), mais la gueule de l’enveloppe avait bel et bien piqué ma curiosité. C’est ainsi qu’à peine franchit le seuil de ma porte, j’arrachai le haut ( de l’enveloppe…je vous rappelle que je vis seul Rire) pour découvrir, Ô joie (…?)
Tadam…un livre !!! Oué! m’écriais-je.
Oué, oué…hé! hé! Gwaaahhhh! Ha! Le titre, net, précis, sans équivoque : "Cocktails sans alcools" (sic!)
Vous savez, avec un petit logo "recettes contrôlées" en bas à droite, en cercle. Préambule : " Entrer dans le monde des cocktails sans alcools, c’est s’offrir un bouquet de saveurs et de couleurs, s’enivrer de notes sucrées-salées et adopter comme mot d’ordre le plaisir, la fantaisie et l’énergie". Vous aussi vous avez remarqué le "s’enivrer"? Hein? S’enivrer de quoi, comment, hein??? Millediou !!!
Bref, faut me faire une raison, le monde de la nuit est en train de prendre des teintes inconnues jusqu’alors pour moi.
Pour en revenir à ma mère, sujet principal tout de même (si on m’avait dit que j’en ferai un billet sur mon blog !), je pense que cet envoi contient une sorte de message, un soutien moral indéniable, saupoudré d’une pellicule (toute fine) d’ humour caustique…(bon là, je suis pas sûr de mon mot, mais vous aurez compris : je la vois bien ricanner en passant devant ce livre à la librairie et en imaginant ma tête à l’ouverture de l’enveloppe!)
Mais non, la connaissant, elle aura certainement fait jouer la fibre maternelle en me faisant comprendre par là qu’on peut s’amuser et se délecter d’un breuvage, en soirée, sans qu’il soit "chargé" (putain con, je t’y ai balancé la moitié de la bouteille de rhum, du 50°, millediou!!!).
Et qui sait, peut-être vous ferais-je partager mes découvertes? Clin d'oeil

3 réflexions sur “Quand une mère pense à son fils…

  1. et ben dis donc E. pense à toi donc et elle te connais bien !!!Je me suis fendue d’une inscription juste pr écrire ça…

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